MARISOL DE SANTIS NOMMÉ DIRECTRICE GÉNÉRALE D'I MUSICI | C’est avec plaisir que la présidente du conseil d’administration d’I Musici, Mme Louise Vaillancourt, annonce la nomination de Marisol de Santis au poste de directrice générale. Madame de Santis est en poste depuis le 14 janvier 2020. Marisol de Santis a 30 ans d’expérience en gestion des arts de la scène. Éclairagiste et metteure en scène de formation, elle a travaillé au Québec, en Ontario et sur la scène internationale dans le milieu du théâtre, de la danse, de l’éducation, des arts visuels et des arts du cirque. Ces huit dernières années, madame de Santis a été à la programmation cirque de la TOHU, du Festival Montréal complètement cirque et du Fonds Jacob-William et elle est membre du conseil d’administration du Théâtre à l’envers depuis 5 ans. Elle est diplômée de l’UQAM en art dramatique et de l’Université du Québec à Rimouski en études littéraires. Outre la gestion quotidienne des activités d’I Musici, Mme de Santis aura pour mission de développer des partenariats avec les différentes communautés culturelles. Médiatrice culturelle et spécialiste du développement de public, elle aura à mettre de l’avant des projets qui donneront aux jeunes des écoles primaires et secondaires une ouverture sur la musique et qui offriront un appui aux programmes éducatifs visant à résorber le décrochage scolaire. Elle travaillera ainsi en proche collaboration avec les divers intervenants en éducation. « Au nom du Conseil d’administration, je souhaite la bienvenue à Marisol de Santis. Elle pourra compter sur l’entier appui du conseil d’administration », a dit la présidente du Conseil. « Du même souffle, je remercie chaleureusement et du fond du cœur, madame Thérèse Boutin qui assume l’intérim à la direction générale depuis juillet dernier. Elle a fait un travail extraordinaire pour assurer une transition harmonieuse ». | CONCERTS À VENIR EN FÉVRIER | I CONCERTINI : GEMMA NEW VARIATIONS POUR CORDES Jeudi 20 février 2020 - 11h et 18h Salle Bourgie (Musée des beaux-arts de Montréal) Les concerts sont présentés sans entracte et durent de 60 à 65 minutes. Sièges non réservés. | À PROPOS DES OEUVRES Trembler d'enthousiasme : Les choix de la cheffe Quand I Musici a proposé à Gemma New de venir diriger un concert, le premier titre qu’elle a proposé a été Shaker Loops de John Adams. D’abord écrite pour septuor à cordes, en 1978, avant d’être agrandie pour orchestre cinq ans plus tard, l’oeuvre tient son nom des archets tremblant (shaking) sur les cordes, mais il évoque aussi un souvenir du compositeur : enfant, il habitait près d’une communauté de Shakers, des gens d’ordinaire très pieux et travaillants, mais qui se laissaient parfois entraîner, dit John Adams, « dans la frénésie extatique d’une danse culminant dans une épiphanie de transcendance physique et spirituelle ». | | Cet appel à la danse fait partie de ce qui enthousiasme Gemma New dans l’oeuvre : « Participer à une exécution de Shaker Loops, comme musicien ou comme spectateur, est une expérience incroyablement forte et émouvante. Les élans d’énergie, ce groove profond qui fait trembler le sol, le flot proche de la transe et la beauté du mouvement lent, cet envol transformateur dans le troisième mouvement, au moment où les danseurs devraient normalement s’agiter jusqu’à vivre une transcendance spirituelle, tout cela nous touche vraiment collectivement et personnellement. » Pour compléter son programme, Gemma New a pensé à Bach, dont l’écriture a certainement influencé Adams, et aussi à Mendelssohn. Son oeuvre au programme fait partie d’un groupe de douze symphonies qu’il a écrites alors qu’il était à peine adolescent. Son professeur, Carl Zelter, ayant étudié avec un élève de Bach, sa filiation est vraiment directe avec Mendelssohn, qui a d’ailleurs contribué en son temps à faire redécouvrir l’oeuvre de son aîné. Gemma New parle avec chaleur de ce compositeur, parfois mal jugé : « De son vivant (voir les commentaires de Wagner et même de Schumann à son sujet) et, certainement, à travers l’histoire, il a été sous-estimé pour des raisons non-musicales ; en fait, il a subi des persécutions en raison de son héritage juif. Pendant le Troisième Reich, ses compositions ont été interdites et sa statue a été déboulonnée. Sa musique n’est pas toujours ensoleillée ; il suffit d’écouter, par exemple, la Marche funèbre de la Symphonie écossaise, si terrifiante et pleine d’angoisse, si triste et sombre. [À l’inverse], sa Symphonie italienne est légère et réjouissante, et resplendit de tout le soleil et l’énergie des Italiens avec lesquels Mendelssohn a interagi, mais aussi de la danse, inspiration importante dans l’écriture de cette oeuvre. Les sauts de tierces ascendantes qu’on y entend sont comme des cris de joie, propres à ces danses populaires italiennes que sont le saltarello et la tarentelle. On sait que Mendelssohn a pris le temps d’apprendre ces danses pendant son séjour en Italie. C’était la première fois dans l’histoire qu’un grand compositeur ajoutait de la musique folklorique à une symphonie. Il a toujours été un innovateur ! » De Bach à Adams, en passant par Mendelssohn, c’est trois siècles de musique qui trembleront ce soir sous la baguette de Gemma New… Pascal Blanchet | I CONCERTINI : LE SOUFFLE DE LA NATURE Jeudi 5 mars 2020 - 11h et 18h Salle Bourgie (Musée des beaux-arts de Montréal) Les concerts sont présentés sans entracte et durent de 60 à 65 minutes. Sièges non réservés. | Découvrez Louis-Philippe Marsolais Cor Un des cornistes canadiens les plus actifs, le montréalais Louis-Philippe Marsolais s’impose depuis plus de 20 ans sur les scènes de partout dans le monde. Il partage sa vie musicale entre le solo, la musique de chambre et l’orchestre. Lauréat de plusieurs prix internationaux, Louis-Philippe a joint les membres du quintette à vent Pentaèdre en 2003, se produisant ainsi à travers le Canada, les États-Unis, l’Europe et le Moyen-Orient. Depuis 2009, il est cor solo de l’Orchestre Métropolitain, sous la direction de Yannick Nézet-Séguin et un collaborateur fréquent des Violons du Roy et de I Musici de Montréal. | | Découvrez Louis-Philippe Bergeron Cor Louis-Pierre Bergeron est 4ème cor de l’Orchestre du Centre National des Arts. Il était auparavant à l’Orchestre symphonique de Montréal et à l’Orchestre Métropolitain. Il collabore encore régulièrement avec les Violons du Roy. Ardent défenseur du cor naturel, il a joué et enregistré avec de prestigieux ensembles de musique ancienne, notamment le Freiburger Barockorchester et Europa Galante. Il est également actif dans la pop; en 2015, il formait le Montréal Horn Stars, un quintette de cuivres pour lequel il est aussi arrangeur. Le groupe collabore sur scène et en studio avec des artistes tels Patrick Watson, Bernard Adamus, Louis-Jean Cormier et Klô Pelgag. Dans ses temps libres, Louis-Pierre pratique le hockey, le ski de fond et le cyclotourisme. Il possède une belle collection d’instruments anciens. | | À PROPOS DES OEUVRES Duel amical Coup d’oeil sur le film Le violon rouge et sur la vie d’un violoniste en 2019… Un concerto pour deux cors, écrit par le secrétaire de Beethoven, l’obscur Ferdinand Ries… Auriez-vous préféré jouer plutôt chacun un des concertos de Mozart ? LPM : Étant donné l’époque où le concerto de Ries a été composé, l’écriture pour notre instrument est révolutionnaire et, encore aujourd’hui, les difficultés techniques sont bien plus grandes que tout ce qu’on retrouve dans la littérature pour cor jusqu’au milieu du XXe siècle. Les concertos de Mozart sont plus connus, ils sont souvent joués. Alors que j’ai ici une magnifique occasion, pouvoir faire la création contemporaine du chef-d’oeuvre de Ries, avec Louis-Pierre en plus ! | | LPB : J’ai extrêmement hâte de jouer le concerto de Ries. Louis-Philippe et moi avons insisté auprès de Jean-Marie pour jouer celui-là spécifiquement. D’abord, parce que c’est une oeuvre à deux cors, et c’est à la fois excitant et réconfortant de se lancer dans un projet d’une telle ampleur avec quelqu’un à ses côtés ! Les concertos de Mozart sont de petits bijoux ; nous sommes très chanceux que Mozart ait écrit ces superbes pages pour notre instrument. Mais le concerto de Ries est une bête toute autre. C’est une oeuvre magistrale par sa durée, ses grands thèmes, son large orchestre beethovénien, son écriture héroïque pour le cor. Notre concert sera un grand événement, car ce sera la première contemporaine. Depuis environ 150 ans, jamais cette oeuvre n’a été jouée en public ! Louis-Philippe a d’ailleurs contacté la Ferdinand Ries Gesellschaft, qui semblait très excitée à l’idée que nous allions « ressusciter » le concerto. Ries est à mon avis un excellent compositeur, très habile et prolifique, et sa musique mérite d’être davantage connue. Le cor, instrument de guerre, de chasse… Les cornistes ont-ils un tempérament belliqueux ? LPM : Il faut être un peu guerrier pour jouer du cor, mais certains cornistes sont beaucoup plus belliqueux que Louis-Pierre et moi… Même si je sais que je peux jouer la [très difficile] Étude classique no 3 de Barboteux trois fois plus vite que lui ! Il y aura certes des flammèches, mais ce seront des éclairs de complicité ! LPB : Nous avons la chance en tant que cornistes de faire partie d’une belle confrérie, unique selon moi dans le monde de la musique. De manière générale, les cornistes sont aimables, ils aiment jouer ensemble et s’entraider. Nous pratiquons tous le même instrument périlleux, alors nous nous serrons les coudes. Je suis certain qu’il y aura plusieurs collègues au concert ! Les cors, depuis les tous débuts, jouent en paires. C’est une équipe indissociable, chacun ayant sa spécialité. Depuis que j’ai quitté l’Orchestre Métropolitain, en 2016, je n’ai pas trouvé un acolyte avec qui ça cliquait autant. Louis-Philippe et moi, on « sent » la musique de la même manière, on a des styles similaires, ça a toujours été très naturel. Enfin, c’est vrai que Louis-Philippe joue l’Étude no 3 plus vite que moi (c’est quand même un des plus grands virtuoses au monde), mais moi, au moins, je sais épeler correctement le nom du compositeur : Georges Barboteu… pas de x ! Propos recueillis par Pascal Blanchet | I MUSICI DE MONTRÉAL ET LE CONSERVATOIRE DE MUSIQUE DE MONTRÉAL EN CONCERT Le samedi 7 mars, 2020 à 19h30 Jacques Lacombe dirige "Carmina Burana" à la Maison symphonique. Avec l’Orchestre symphonique du Conservatoire, l’Orchestre de chambre I Musici de Montréal ainsi que les choeurs du Conservatoire, de l’école secondaire Joseph-François-Perrault, Les Voix parallèles de l’École de musique Vincent-d’Indy et le Choeur des enfants de Montréal. Billets | ABONNEZ-VOUS À LA CARTE Il n'est pas trop tard pour vous abonner pour le reste de notre saison ! Un abonnement à la carte vous assure des places pour des concerts comme celui-ci : - Gemma New : Variations pour cordes (Bach, Adams, Mendelsshon)
- Le souffle de la nature (avec Louis-Philippe Marsolais & Louis-Pierre Bergeron)
- Zeitouni & Gluzman: Beethoven et l'avant-garde
- Pergolesi: Stabat Mater (avec Mryiam Leblanc & Maude Brunet)
Économisez 20% à l'achat d'une série de 3 à 4 concerts à la carte. Abonnements à partir de 144 $* *Pour une sélection de 3 concerts à la carte. Taxes et frais de service inclus. ACHETEZ MAINTENANT | POUR S'ABONNER PAR TÉLÉPHONE Billetterie Tickepro 514 790-1111 / 1-866 908-9090 Tous les jours de 9h à 22h | MARISOL DE SANTIS NAMED EXECUTIVE DIRECTOR OF I MUSICI | Louise Vaillancourt, Chair of the Board of I Musici de Montréal is proud to announce the nomination of Marisol de Santis to the position of Executive Director. Ms de Santis was appointed to the role on January 14, 2020. Ms de Santis has been in the arts management field for the past 30 years working in theatre, dance, education, and visual arts in Québec, Ontario and internationally. She has spent the last eight years at La TOHU and the Montréal Complètement Cirque Festival. She also sits on the Board of the Théâtre à l’Envers. A stage director and lighting designer by trade, Ms de Santis is a graduate of UQAM in Theatre and the Université du Québec à Rimouski in Literature. At I Musici, her management responsibilities will include, among others, the development of partnerships with the various cultural communities of Montréal. Her experience in outreach and audience development will serve her well in developing projects in the education milieu using music to help counter school drop-out rates. “We wish Marisol de Santis a warm welcome in the orchestral community”, said Louise Vaillancourt, Chair of the Board who also took the opportunity to thank the acting Executive Director, Thérèse Boutin for ensuring a smooth transition. | «Jean-Marie Zeitouni's great escapades» Read the superb review by journalist Christophe Huss of Le Devoir newspaper about The Red Violin concert featuring conductor Jean-Marie Zeitouni and the talented musicians of I Musici de Montréal. This article is available in French only. Read the LeDevoir article The Canadian violinist behind «The Red Violin» Kerson Leong was invited to the Global TV studios to speak about The Red Violin concerts he performed in recently with I Musici de Montréal. Watch the Global TV News video Kerson Leong performs «The Red Violin» Kerson Leong was interviewed by Mountain Lake PBS on performing The Red Violin during the January 23rd I Musici de Montréal concerts. Enjoy the read! Read the Mountain Lake PBS article | UPCOMING CONCERTS IN FEBRUARY | I CONCERTINI: GEMMA NEW VARIATIONS FOR STRINGS Thursday, February 20, 2020 - 11am & 6pm Bourgie Hall (Montreal Museum of Fine Arts) 60-65 minute concert with no intermission. No reserved seating. | ABOUT THE PROGRAM Shaking things up: Conductor's choice When I Musici asked Gemma New to conduct a concert, the first piece she suggested was John Adams’ Shaker Loops. Initially written for string septet in 1978 and expanded for orchestra five years later, the work’s title refers to making a tremolo with the bow, i.e., “shaking” between notes, but also evokes a childhood memory of Adams, who lived near a community of shakers, “otherwise pious and industrious souls [who sometimes became] caught up in the ecstatic frenzy of a dance that culminated in an epiphany of physical and spiritual transcendence.” This call to dance is part of what Gemma New loves about the work. “To be a part of a performance of Shaker Loops, either as a musician or audience member, is an incredibly powerful and moving experience. | | The rushes of energy, the deep ground-shaking groove, the trance-like flow and beauty of the slow movement, and that transformative liftoff in the 3rd movement, where programmatically the dancers would dance until they experience spiritual transcendence—it really moves us both collectively and personally.” To round out the program, New proposed Bach, an influential composer on Adams and also on Mendelssohn, whose contribution to the program is one of 12 early string symphonies he wrote while barely a teenager. Indeed, Mendelssohn’s link to Bach is a direct one, his teacher, Carl Zelter, having studied with one of Bach’s students. And Mendelssohn in fact contributed to the rediscovery of Bach’s work. Gemma New speaks warmly about the oft-misunderstood Mendelssohn: “Even in his lifetime (see Wagner and at times Schumann’s comments about Mendelssohn), and certainly throughout history since, he has been underestimated for unmusical reasons, namely he has suffered persecution due to his Jewish heritage. During the Reich his compositions were banned, and [his statues were] removed. Mendelssohn’s music isn’t always sunny; just look at the funeral march of the Scottish Symphony: it is terrifying, anguished, so sorrowful and dark. [On the other hand, the] Italian Symphony is uplifting and light due to the sunshine and energy of the Italians that Mendelssohn interacted with, but also the dancing he was inspired by to write [it]. The leaping rising third is what often shouts for joy, [along with] the Italian dances called the tarantella and saltarello. We know that Mendelssohn spent time learning how to dance the Italian dances while in Italy. It was the first time in history that a notable composer added folk music to a symphony. He was always an innovator!” From Bach to Adams by way of Mendelssohn, three centuries of music will get a shakedown this evening under Gemma New’s baton. Pascal Blanchet, Translation Peter Christensen | UPCOMING CONCERTS IN MARCH | I CONCERTINI: FORCES OF NATURE Thursday, March 5, 2020 - 11am & 6pm Bourgie Hall (Montreal Museum of Fine Arts) 60-65 minute concert with no intermission. No reserved seating. | Discover Louis-Philippe Marsolais French Horn One of Canada’s most active horn players, Montréal native Louis-Philippe Marsolais has made his mark on stages around the world for over 20 years, dividing his musical life between solo, chamber, and orchestral performances. Winner of a number of international awards, Louis-Philippe joined the Pentaèdre wind quintet in 2003, performing across Canada, the U.S., Europe, and the Middle East. Since 2009, he has been principle horn of the Orchestre Métropolitain, conducted by Yannick Nézet- Séguin, and he frequently appears with Les Violons du Roy and I Musici de Montréal. | | Discover Louis-Pierre Bergeron French Horn Louis-Pierre Bergeron is fourth horn of the National Arts Centre Orchestra. He was formerly a member of the Orchestre symphonique de Montréal and the Orchestre Métropolitain. He performs regularly with Les Violons du Roy. An ardent proponent of the natural horn, he has performed and recorded with such renowned period ensembles as Freiburger Barockorchester and Europa Galante. He is also active in popular music. In 2015, he formed the Montréal Horn Stars, a brass quintet for whom he also arranges. The group has worked on stage and in studio with artists such as Patrick Watson, Bernard Adamus, Louis-Jean Cormier, and Klô Pelgag. In his spare time, Louis-Pierre enjoys playing hockey, cross-country skiing, and bicycle touring. He owns a fine collection of period instruments. | | ABOUT THE PROGRAM A friendly duel An interview with the hornists Louis-Pierre Bergeron and Louis-Philippe Marsolais. A concerto for two horns by Beethoven’s secretary, the obscure composer Ferdinand Ries… Would you have preferred to each play a Mozart concerto? LPM: Given the time when Ries’s composed the concerto, the writing for our instrument is revolutionary, and even today the technical challenges are much greater than anything in the horn literature before the mid-20th century. Mozart’s concertos are more well-known and more often played. So this is a wonderful opportunity to do a modern premiere of Ries’s masterpiece, and with Louis-Pierre to boot! | | LPB: I’m really looking forward to playing Ries’s concerto. Louis-Philippe and I asked Jean-Marie to play this piece specifically. First, because it’s for two horns, and it’s both exciting and reassuring to undertake such a big project with someone else beside you. Mozart’s concertos are little gems; we are so lucky that Mozart wrote these wonderful works for our instrument. But the Ries concerto is another beast entirely. Its length, grand themes, Beethovian orchestration, and heroic horn writing make it a majestic work. This concert will be huge because it will be the modern premiere—it hasn’t been heard in public for about 150 years. In fact, Louis-Philippe contacted the Ferdinand Ries Society, and they seemed very excited about the idea that we would be “reviving” the concerto. I think Ries was an excellent composer—highly skilled and prolific, and his music deserves to be better known. The horn is an instrument of war and hunting. Do hornists have a bellicose temperament? LPM: You do have to be somewhat of a warrior to play horn, but some are a lot more bellicose than Louis-Pierre and me… Even if I know I can play Barboteux’s [very difficult] Étude classique no 3 three times faster than him! Sparks are certain to fly, but they will be flashes of complicity. LPB: As hornists, we are fortunate to be part of a great fraternity, unique in the classical world in my opinion. In general, hornists are likeable, enjoy playing together, and help one another. We all play the same perilous instrument, so we stick together. I’m sure many of our colleagues will be at the concert. From the very start, horns have played in pairs. We form an inseparable team, each with their own specialty. Since I left the Orchestre Métropolitain in 2016, I’ve never found anyone else with whom it clicked so well. Louis-Philippe and I “feel” the music the same way, we have similar styles, and it always feels natural. And yes, Louis-Philippe plays Étude no 3 faster than me (he’s a world-class virtuoso after all), but at least I know how to spell the composer’s name correctly. It’s Georges Barboteu, without an “x”! Comments compiled by Pascal Blanchet, Translation Peter Christensen | I MUSICI DE MONTRÉAL AND THE CONSERVATOIRE DE MUSIQUE DE MONTRÉAL IN CONCERT On Saturday, March 7, 2020 at 7:30 pm, Jacques Lacombe conducts "Carmina Burana" at la Maison symphonique with l’Orchestre symphonique du Conservatoire, l’Orchestre de chambre I Musici de Montréal, as well as the choirs of the Conservatoire, Joseph-François-Perrault High School, Les Voix parallèles de l'École de musique Vincent-d'Indy and the Choeur des enfants de Montréal. Tickets | SUBSCRIBE À LA CARTE It’s not too late to subscribe for the rest of our season! An à la carte subscription secures your seats for concerts like these: - Gemma New: Variations for Strings (Bach, Adams, Mendelssohn)
- Forces of Nature (featuring Louis-Philippe Marsolais & Louis-Pierre Bergeron)
- Zeitouni & Gluzman: Beethoven & the avant-garde
- Pergolesi: Stabat Mater (featuring Mryiam Leblanc & Maude Brunet)
Save 20% when you buy an À la carte 3-4 concerts series. Subscriptions starting at $144* *Based on a 3-concert à la carte option. Taxes and service charges included. BUY NOW | TO SUBSCRIBE BY PHONE Tickepro Box Office 514 790-1111 / 1-866 908-9090 Daily from 9 am to 10 pm | 4672 B, rue Saint-Denis, Montréal, Qc H2J 2L3 | | | | |