CÉLÉBRER LES FÊTES EN FAMILLE ! | MUSIQUE ENCHANTÉE AVEC I MUSICI Samedi 21 décembre - 10h30 et 13h30 Dimanche 22 décembre - 10h30 et 13h30 Théâtre J.A. Bombardier du Musée McCord | «L'éclatante lumière de Morten Lauridsen» Le journaliste Christophe Huss du journal LeDevoir a assisté au concert LUMIÈRE ÉTERNELLE. Et comme il le dit si bien dans sa critique: « Chapeau les artistes ! » Lire l'article LeDevoir La présentation en première mondiale de Gajaga Vannama, composé par Dinuk Wijeratne fut electrisante ! ...Le chef d'orchestre, compositeur et pianiste sri-lanko-canadien Dinuk Wijeratne, qui a fait ses débuts au MCO mercredi soir, a prouvé ses qualités inestimables dans ces trois domaines tout en respectant sa réputation de créateur.... Cet article est disponible en anglais seulement. Lire l'article Winnipeg Free Press | CONCERT À VENIR EN NOVEMBRE | I CONCERTINI : DINUK WIJERATNE RACINES ET INFLUENCES Jeudi 28 novembre 2019 - 11h et 18h Salle Bourgie (Musée des beaux-arts de Montréal) Les concerts sont présentés sans entracte et durent de 60 à 65 minutes. Sièges non réservés. | Dinuk Wijeratne Chef d'orchestre et piano Né au Sri Lanka, Dinuk Wijeratne a reçu des prix JUNO, SOCAN, ECMA (East Coast Music Association) et Masterworks (prix du lieutenant-gouverneur de la Nouvelle-Écosse) en tant que compositeur, chef d’orchestre et pianiste. Le New York Times lui reconnait un « talent exubérant » et le Toronto Star a écrit que Dinuk Wijeratne est « un artiste qui présente une vision positive de notre avenir culturel ». Dans son travail, Dinuk fait fi des frontières musicales et s’intéresse autant à la musique symphonique, qu’au jazz, voire au cinéma. Il s’est produit au Canada, en Europe, aux États-Unis, en Amérique du Sud, au Sri Lanka, au Japon et dans tout le Moyen-Orient. | | Enfin, il s’est illustré dans le documentaire What would Beethoven do? (Que ferait Beethoven?) portant sur l’innovation en musique classique et mettant en vedette Eric Whitacre, Bobby McFerrin et Ben Zander. Dinuk Wijeratne a été compositeur-en-résidence et chef-en-résidence du Symphony Nova Scotia. Il a étudié à Julliard, au Mannes College et au Royal Northern College of Music (R.-U. et détient un doctorat en musique de l’Université de Toronto. | Shawn Mativetsky Tabla Shawn Mativetsky est considéré comme l'un des plus importants ambassadeurs du tabla au Canada et l'un des principaux pionniers dans le rapprochement entre la musique classique occidentale et la musique classique de l'Inde. « Soliste exceptionnel », ainsi nommé par le critique Réjean Beaucage, Andrew Timar de la revue WholeNote ajoute qu' « en tant que disciple éminent du renommé [Pandit] Sharda Sahai, il est la référence en la matière ». | | Donnant des conférences, des ateliers et des prestations au Canada et à l’international, il s’engage à faire connaître le tabla et la musique traditionnelle du Nord de l’Inde. Établi à Montréal, il enseigne le tabla et les percussions à l’Université McGill. Également reconnu comme musicien de chambre, Shawn Mativetsky collabore à des projets des plus variés tels que le projet interculturel Attar Project, le groupe indo-fusion Ragleela et le trio d'improvisation Of Sound, Mind and Body. | L’oreille neuve Entretien avec Dinuk Wijeratne | | Être compositeur en 2019... Mon ancien professeur et mentor John Corigliano a déjà décrit le XXIe siècle comme une ère de pluralisme en art. Je trouve cette description très positive et très belle puisqu’elle suggère que plusieurs styles de musique peuvent coexister. J’aime croire que dans notre siècle, les artistes peuvent s’exprimer de toutes les manières possibles, en étant complètement authentiques et affranchis de tout dogme ou pression du passé. En 2019, nous avons selon moi la possibilité et l’ouverture d’esprit d’écouter absolument tout ce que n’importe quel compositeur souhaite exprimer dans sa musique ! Être à la fois interprète et compositeur... Dans la vie, j’ai l’immense privilège de créer de la musique, mais aussi de pouvoir l’interpréter en de nombreuses occasions. Je crois que je suis plus nerveux quand je ne la joue pas moi-même et que je suis simplement assis dans la salle à écouter ! Bien sûr, dans de telles circonstances, l’émotion n’est pas la même. Ce que j’aime dans la performance, c’est qu’elle me donne une perspective beaucoup plus large en tant que créateur. On finit par s’habituer à cette perspective et à l’intégrer à notre façon de penser au quotidien, même quand on écrit des pièces pour d’autres interprètes. Il faut bien comprendre que la particularité du compositeur et du chef d’orchestre, ce n’est qu’aucun des deux ne produit le moindre son. Ils se fient à d’autres musiciens pour le faire à leur place. C’est une différence fondamentale ! Une fois qu’on l’a comprise en tant que créateur ou chef, on prend vraiment conscience de l’importance des musiciens et on comprend mieux ces artistes qui donnent vie aux fruits de notre imagination. Notre champ de vision s’élargit alors. Par ailleurs, j’ai aussi l’occasion de donner des concerts en tant qu’improvisateur. Pour moi, l’improvisation et la composition constituent les deux côtés d’une même médaille. Cette conviction m’a fait comprendre qu’il existe différents degrés dans l’impression de spontanéité qu’un créateur souhaite insuffler - ou non - à sa musique. Pour ma part, je pense qu’on peut y trouver beaucoup de plaisir ! Du Mozart dans un programme de musique contemporaine… Il y a plusieurs sortes de programmes de concert : certains sont « immersifs », par exemple une soirée consacrée aux Suites de Bach. J’aime ces concerts, mais je préfère ceux où le public est exposé à de la musique de différentes époques. En faisant se côtoyer la musique classique avec la contemporaine, on permet d’apprécier l’une et l’autre sous un angle différent, avec pour ainsi dire « une oreille neuve ». J’adore quand un type de musique donne une perspective à partir de laquelle on peut écouter une musique d’un autre genre. Il y a aussi une raison personnelle : si la pièce de Corigliano est là parce qu’il a été mon professeur, j’ai choisi celles de Mozart et de Bartok simplement parce que ce sont deux de mes compositeurs préférés! Bien sûr, ma musique ne ressemble en rien à celle de Mozart, mais sa philosophie m’influence à tous les jours. Propos recueillis par Pascal Blanchet | CONCERT À VENIR EN DÉCEMBRE | I GRANDI CONCERTI : MAXIM RYSANOV : BRITTEN ET SCHUBERT Jeudi 5 décembre 2019 - 19h30 Salle Bourgie (Musée des beaux-arts de Montréal) Les concerts sont d’une durée de 90 à 120 minutes en incluant un entracte de 20 minutes. | Maxim mène une carrière bien remplie de chef d’orchestre et d’altiste. D’ailleurs, il combine bien souvent les deux. Il a étudié la direction d’orchestre auprès d’Alan Hazeldine au Guildhall School of Music and Drama. Maxim Rysanov a dirigé, entre autres, l’Orchestre symphonique Svetlanov, l’Orchestre symphonique Giuseppe-Verdi de Milan, l’Orchestre national de Russie, l’Orchestre symphonique de Castille et León, l’Orchestre symphonique Danubia de Budapest, les London Mozart Players, I Musici de Montréal, Musica Viva, les Solistes de Kiev, l’Orchestre philharmonique de Częstochowa, l’Orchestre du Théâtre Pfortseim, l’Orchestre philharmonique Badische et l’Orchestre Vivaldi de Morbegno. L’enthousiasme que manifeste Maxim Rysanov à l’égard de la nouvelle musique a fait naître de nombreuses et passionnantes collaborations qui étendent le répertoire de l’alto, dont, notamment, des premières mondiales de Dobrinka Tabakova, de Pēteris Vasks, de Richard Dubugnon, de Mate Balogh et d’Elena Langer. Maxim Rysanov est ravi de jouer sur un alto Giuseppe Guadagnini (1780), un prêt prolongé de la Fondation Elise Mathilde. | CELEBRATE FAMILY HOLIDAYS! | ENCHANTED MUSIC WITH I MUSICI Saturday, December 21st - 10:30am and 1:30pm Sunday, December 22nd - 10:30am and 1:30pm J.A. Bombardier Theatre at the McCord Museum | WHAT THEY'RE SAYING ABOUT US | «The bright light of Morten Lauridsen» Christophe Huss, journalist at LeDevoir, attended the Eternal Light concert in October. As he says so well in his critique:«Hats off to the artists! » This article is available in French only. Read the LeDevoir article Wijeratne's world première of Gajaga Vannama bristles with energy ...Sri-Lankan-Canadian conductor/composer/pianist Dinuk Wijeratne, who made his MCO debut Wednesday night, proving his inestimable chops in all three disciplines while living up to his creative reputation.... Read the Winnipeg Free Press article | UPCOMING CONCERT IN NOVEMBER | I CONCERTINI : DINUK WIJERATNE ROOTS & INSPIRATIONS Thursday, November 28, 2019 - 11am & 6pm Bourgie Hall (Montreal Museum of Fine Arts) 60-65 minute concert with no intermission. No reserved seating. | Dinuk Wijeratne Conductor & Piano Sri Lankan-born Dinuk Wijeratne is a JUNO, SOCAN, ECMA, and Masterworks-winning composer, conductor and pianist who has been described by the New York Times as ‘exuberantly creative’ and by the Toronto Star as ‘an artist who reflects a positive vision of our cultural future’. His boundary-crossing work sees him equally at home in collaborations with symphony orchestras and string quartets, tabla players and DJs. He has performed in major venues across Europe, the Middle East, South America, in the United States, Canada, Sri Lanka, South Africa and Japan. He was featured as a main character in ‘What would Beethoven do?’ – the documentary about innovation in Classical music featuring Eric Whitacre, Bobby McFerrin and Ben Zander. | | Dinuk has served both as Composer-in- Residence and Conductor-in-Residence of Symphony Nova Scotia. He holds a doctorate from the University of Toronto, having also studied at the Juilliard School, Mannes College, and Royal Northern College of Music (UK). | Shawn Mativetsky Tabla Dynamic performer Shawn Mativetsky is considered one of Canada’s leading ambassadors of the tabla and is a pioneer in bridging the worlds of Western and Indian classical music. Called an “exceptional soloist” by critic Réjean Beaucage, WholeNote’s Andrew Timar adds that “as a leading disciple of the renowned [Pandit] Sharda Sahai, he has serious street cred.” Shawn Mativetsky is highly sought-after as both performer and educator and is active in the promotion of the tabla and North Indian classical music through lectures, workshops, and performances across Canada and internationally. | | Based in Montreal, Shawn teaches tabla and percussion at McGill University. He recently released Rivers; a solo tabla album rooted in the rich traditions of the Benares style of tabla playing. As an ensemble musician, he performs regularly with the cross-cultural Attar Project, Indo-fusion group Ragleela, and improv trio Of Sound, Mind and Body. | A fresh ear Conversation with Dinuk Wijeratne | | On being a composer in 2019 My former teacher and mentor, John Corigliano, once described the 21st century as an age of “pluralism” in art. I think this is very positive and beautiful because it suggests that many styles and types of music can coexist. I like to think that artists can feel free, in this century, to express themselves in any way they want to, free from any dogmas or pressures of the past, and with 100-percent authenticity. I like to think that in 2019 we have the opportunity and the openness to hear anything that anyone wants to express in their music! On being both a performer and a composer It is a huge privilege for me to be able to live a life where I can not only create music but also perform it myself on many occasions. I think I actually get more nervous when I am not performing myself and have to sit in the audience and listen! But of course, there is a different kind of excitement in this situation. What I love about performing is that it gives you a much wider perspective as a creator. Then you get very used to this perspective and it becomes a part of your daily thought process, even when you are writing pieces just for other people to play. It’s important to realize that what makes the composer and the conductor unique is that they themselves make no sound! Instead, they rely on other musicians to make the sound. This is a very profound notion, I think. Once you realize this, as a creator (or conductor), you really start to appreciate and empathize with the musicians who are bringing your imagination to life, and then you start to really broaden your way of thinking. I should also add that I get to spend some of my time performing as an improvisor; improvisation and composition are just different sides of the same coin. Through this belief I have come to appreciate that there are varying degrees to which creators like music to sound spontaneous (or not!), and I think as a creator yourself, you can have a lot of fun with this! On Mozart in a program of contemporary music There are different kinds of programs. Some are very “immersive,” which means it’s like going to an evening of all the Bach suites (…). I enjoy those, but I prefer programs where the audience gets a very wide range of music from very different historical periods. This way, you hear the traditional music with fresh ears, and you hear the contemporary music with fresh ears, simply because they are next to each other on the program. I really enjoy this – when one kind of music gives you a perspective with which you can hear the other. But also, there is a personal reason: the Corigliano is there because he was my teacher, and the Mozart and Bartok are there because they are simply two of my favourite composers! Of course, my music doesn’t sound like Mozart, but his philosophy influences me daily. Comments compiled by Pascal Blanchet. Translation Peter Christensen. | UPCOMING CONCERT IN DECEMBER | I GRANDI CONCERTI: MAXIM RYSANOV: BRITTEN & SCHUBERT Thursday, December 5, 2019 - 7:30pm Bourgie Hall (Montreal Museum of Fine Arts) 90-120 minute concert including a 20-minute intermission. | Discover Maxime Rysanov Conductor & Viola Grammy nominated Ukrainian-British violist and conductor Maxim Rysanov has established himself as one of the world’s most vibrant and charismatic musicians. As a violist, he is principally known as a frequent guest of the crème of the international music scene, such as BBC Last Night of the Proms and the festivals of Edinburgh, Salzburg and Verbier. | | Maxim enjoys a busy career as a conductor parallel to playing the viola. Often, he combines the both. He studied conducting with Alan Hazeldine at the Guildhall School of Music and Drama. Here are some of the orchestras he conducted: Svetlanov State Symphony Orchestra, La Verdi Orchestra Milan, Russian National Orchestra, Orquesta Sinfónica de Castilla y León, Danubia Symphony Budapest, London Mozart Players, I Musici de Montreal, Musica Viva, Kiev Soloists, Częstochowa Philharmonic Orchestra, Pfortseim Theatre Orchestra, Badische Philharmonie, Vivaldi Orchestra Morbegno. His enthusiasm for new music generates many exciting collaborations which extend the viola repertoire. This includes world premieres by Dobrinka Tabakova, Pēteris Vasks, Richard Dubugnon, Mate Balogh and Elena Langer. He is delighted to have a Giuseppe Guadagnini viola (1780) on extended loan from the Elise Mathilde Foundation. | 4672 B, rue Saint-Denis, Montréal, Qc H2J 2L3 | | | | |