BULLETIN ÉGALE INFO | MARS 2020 | Égale Action présente la formation L'entrainement des filles: pour une intervention gagnante! Égale Action invite les intervenant·es du milieu sportif à s'inscrire à la formation L'entrainement des filles: pour une intervention gagnante! qui a pour but d'outiller les entaineur·es impliqué·es auprès d'athlètes féminines pour leur permettre d'offrir un environnement répondant aux besoins de cette clientèle. Les gestionnaires et décideur·es du milieu sportif qui souhaitent en connaitre davantage sur le sujet sont également invités à participer à la formation. | Cette formation permet de comprendre l'importance d'offrir une expérience sportive positive qui favorise la pratique sportive chez les jeunes filles et les adolescentes ainsi que le prolongement de la période de pratique sportive et ultimement, contribue à augmenter l'implication des jeunes femmes dans le milieu sportif. Les principaux thèmes abordés sont les facteurs psychosociaux, la communication, le leadership et les relations interpersonnelles. Cette formation permet d'obtenir 3 points de perfectionnement admissibles au PNCE. Le samedi 6 juin 2020, de 9h à 12h À la Salle Info-Loisir (Regroupement Loisir et Sport du Québec), à Montréal |  Formatrice
Sylvie Béliveau Ex-entraineure de l’équipe canadienne féminine de soccer Membre du Temple de la renommée du soccer québécois et canadien | Les places disponibles pour participer à la formation sont limitées. JE M'INSCRIS Les frais d’inscription totaux sont de 60.00$ + taxes Inclus les frais de la formation (45$) et les frais de membre individuel 2020 (15$) | Gala Femmes d'influence en sport au Québec Le Comité de sélection pour notre Gala Femmes d’influence en sport au Québec 2020 est actuellement en période d'évaluation des candidatures reçues. L'annonce des finalistes aura lieu dans la semaine du 16 mars 2020. Rendez-vous sur la page web de l'événement pour plus d'informations. | Des femmes inspirantes qui écrivent l'histoire | L’histoire du sport féminin demeure relativement récente et moderne, mais surtout en constante évolution. Si les femmes ont longtemps été écartées du terrain sportif, aujourd’hui elles sont de plus en plus nombreuses à faire fi de cet héritage masculin du sport et d’écrire à leur façon et sous nos yeux des chapitres importants de cette histoire. Ce mois-ci, quelques jours après la journée internationale des femmes, nous vous présentons quelques femmes qui aujourd’hui et à leur façon, dans leur discipline respective ont inscrit leur nom parmi les plus grandes, brisant records, établissant des premières ou repoussant le plafond de verre. | Pour débuter, impossible de passer sous silence le tournoi de qualification olympique de la CONCACAF qui a été le théâtre d’un moment historique pour le soccer canadien lorsque Christine Sinclair, capitaine de l’équipe nationale féminine, a égalisé puis battu dans un même match le record du nombre de buts marqués en sélection, jusqu’alors détenu par l’Américaine Abby Wambach. En comptant son 185e but, Sinclair est devenue la joueuse la plus prolifique de l’histoire du soccer, tous genres confondus. Celle qui participera vraisemblablement à ses 4e jeux olympiques à Tokyo 2020, nommée à 14 reprises joueuse canadienne de l’année et nominée 6 fois à titre de meilleure joueuse de l’année FIFA restera à jamais une figure marquante du soccer canadien. | | Du côté du tennis, deux événements marquants en ce début de saison : la retraite de Maria Sharapova et le retour de Kim Clijsters. Cette dernière revient pour une deuxième fois au jeu après avoir pris sa retraite en 2007, puis en 2012. Suite à son premier retour sur les terrains de tennis en 2009, la Belge était devenue quelques années plus tard, en 2011, la première mère à devenir numéro 1 mondial. Aujourd’hui âgée de 36 ans et mère de 3 enfants, Clijsters a décidé qu’elle voulait concilier son amour pour le tennis et sa vie familiale en faisant un impressionnant retour sur les terrains de la WTA. Définitivement une joueuse à suivre cette année! De son côté, Maria Sharapova, minée par une succession de blessures à l’épaule, tire sa révérence à 32 ans après 19 ans de carrière professionnelle. Cette grande parmi les grandes (et nous ne parlons pas de ses 6 pieds 2!) aura marqué le monde du tennis en devenant la première Russe à remporter un Grand Chelem et la première Russe à occuper le premier rang mondial, et ce à seulement 18 ans! | Celle qui a marqué le tennis en remportant une victoire contre Serena Williams à Wimbledon à l’âge de 17 ans est entrée, en 2012 en remportant Roland-Garros, dans le club très sélect des joueuses à triompher dans les 4 grands tournois majeurs. Avec en plus sa médaille d’argent olympique, ses 36 titres WTA, son style de jeu, son sens des affaires en dehors du tennis et ses gains en tournois dépassant les 38 millions de dollars, Sharapova demeurera parmi les figures marquantes du tennis. «Tennis – I’m saying goodbye» - Maria Sharapova Maintenant, du côté du basketball, c’est la joueuse Sabrina Ionescu qui a attiré notre attention en ce début d’année 2020. En effet, le 24 février dernier elle est devenue la leader de la NCAA – femmes et hommes confondus- en établissant un record historique de 2000 points, 1000 aides et 1000 rebonds. La joueuse de 22 ans a atteint ce plateau de points grâce à son 26e triple-double de sa carrière, le 8e de sa saison, quelques heures seulement après avoir fait un émouvant hommage à son mentor Kobe Bryant. Celle qui est pressentie pour être le choix numéro 1 du repêchage de la WNBA ce printemps espère avant tout gagner le premier titre national des Ducks de l’Oregon avant de faire le saut chez les professionnelles. D’ici là, Ionescu a définitivement laissé sa marque dans la NCAA, mais surtout participe à rehausser l’excellence du basketball féminin et attire l’attention en démontrant que les femmes aussi peuvent repousser les limites du sport! «I wanted to be part of the generation that changed basketball. Where being born female didn’t mean being born behind. Where greatness wasn’t divided by gender.» - Sabrina Ionescu | Chronique d'histoire Chaque mois nous vous proposons une chronique d'histoire du sport au féminin, parce que les femmes y ont aussi participé et qu'à notre avis elles n'ont pas toute la reconnaissance qu'elles méritent. | Alfonsina Strada a débuté sa carrière cycliste dans des petites courses locales auxquelles elle participait sans que ses parents ne le sachent. Après de nombreuses courses en Italie, elle se fait un nom partout ailleurs en Europe. C’est dans ce contexte qu’Alfonsina Strada prend le départ du Tour de Lombardie de 1924, l’une des courses les plus importantes du calendrier italien, regroupant 90 coureurs. Portant le dossard #72, la jeune sportive de 33 ans est la première femme à participer à la course, une présence qui intrigue les autres coureurs, les journalistes et le public. Les sept premières étapes se terminent sans grands drames et Alfonsina finit dans les temps. Au cours de la 8e étape, 296 km entre L’Aquila et Pérouse, Strada chute dans une descente et casse son guidon qu’elle remplace par un manche à balai. Malgré sa volonté et le soutien des spectateurs, elle arrive à Pérouse avec quatre heures de retard sur le vainqueur, est elle donc disqualifiée! Il est pourtant difficile pour les organisateurs de se priver d’une telle attraction, car l’Italie aime et veut voir la petite Alfonsina ! C’est pourquoi Emilio Colombo autorise Strada à repartir le lendemain, même si elle n’apparaît plus officiellement dans le classement. Il lui offre également le logement et le couvert. | | La course, longue de 3613 km, se termine le 1er juin 1924. Giuseppe Enrici est déclaré vainqueur du 12e Giro. Sur les 90 participants, soixante ont abandonné, mais même absente du classement officiel, Alfonsina a terminé la course! | À l'honneur Chaque mois nous vous présentons des pratiques gagnantes, des initiatives qui ont retenu notre attention, des événements qui nous semblent importants à souligner, bref des actions ou des organisations qui participent à l'avancement et la promotion du sport au féminin. N'hésitez pas à nous écrire à info@egaleaction.com pour soumettre vos idées, vos projets, vos candidatures, vos membres, etc. qui selon vous devraient être célébrés! | Ce mois-ci, à l'HONNEUR : La Fédération de Patinage de vitesse du Québec | Partenariat avec Sport'Aide La Fédération de patinage de vitesse du Québec (FPVQ), soucieuse de voir ses membres évoluer dans un milieu sain exempt de violence, arbore désormais le logo de Sport’Aide sur ses uniformes de l’Équipe du Québec et met au défi les autres fédérations sportives québécoises de faire de même! | | Depuis plus d’un an, la FPVQ met à jour ses politiques en matière de saines pratiques sportives et de sécurité dans le sport. Lorsqu’ils se sont questionnés à savoir où diriger les athlètes, les entraineur·es ou même les parents se questionnant ou vivant des enjeux liés à la violence dans le sport, leur idée a rapidement été de mettre en valeur les services d’accompagnement de Sport’Aide et ce en arborant directement leur logo. | Calendrier des activités à surveiller Nos activités: - 6 avril 2020 (9h à 16h): Deux formations de Leadership au féminin (Réseautage ET Diriger avec confiance avec Sylvie Béliveau) - Loisir et Sport Montérégie Les activités de nos partenaires: - 26 mars 2020 (12h à 13h): Webinaire (anglais) présenté par Femmes et sport Canada - Supporting newcomer girls and women through sport. Pour vous inscrire, cliquez ici. | Pour connaître et vous inscrire à nos activités ou pour faire une demande d'organisation de formation(s) dans votre milieu, contactez-nous à info@egaleaction.com | | | | | |
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