23 juin 2022

Cette infolettre vous permet de suivre les projets majeurs à l'étude,
en cours ou en réalisation au CISSS des Laurentides.

L’été est à nos portes. Durant cette période estivale, les projets majeurs au CISSS des Laurentides ne font pas relâche grâce à la collaboration des équipes.

Quand parle-t-on de « projets majeurs »? Il en va d’un projet de construction qui, en raison de ses coûts, est encadré par la Directive sur la gestion des projets majeurs d’infrastructure publique. Celle-ci détermine les mesures requises pour assurer la gestion rigoureuse des projets majeurs d’infrastructure publique.

Cette directive permet également au Conseil des ministres de disposer de l’information essentielle pour convenir de la pertinence d’un projet majeur et pour s’assurer que toutes les actions nécessaires, depuis le démarrage du projet majeur jusqu’à sa clôture, ont été prévues et complétées.

Au CISSS des Laurentides, un grand nombre d’autres investissements sont effectués pour maintenir et développer nos infrastructures de santé, et ce, partout sur le territoire. L’INFO PROJETS est, pour sa part, entièrement consacrée aux projets majeurs.
 

Des ateliers d’innovation avec les équipes : conceptualiser le meilleur aménagement possible

Le 30 mai dernier, un premier atelier d’innovation était réalisé avec plusieurs membres de l’organisation (membres du personnel, gestionnaires, chef médicale du service d’hospitalisation, etc.) touchés par le projet d’agrandissement de l’hôpital. La jonction entre le bâtiment actuel et l’agrandissement futur doit être bien réfléchie afin qu’elle réponde aux besoins des usagers et des équipes.

Lors de cet atelier, les chefs ont eu l’occasion d’échanger sur la localisation optimale des locaux par rapport à la circulation qui aura lieu entre l’agrandissement et les espaces actuels. L’objectif de cet atelier était de positionner stratégiquement les locaux en fonction des flux de circulation du personnel, des usagers et des matières. Qui devra circuler dans ces nouveaux espaces, à quelle fréquence et avec quoi? C’est en répondant à ces questions que nous serons à même de déterminer quels locaux devront être situés à proximité l’un de l’autre et selon quel ordre.

Cet atelier est une phase préparatoire à la réalisation des plans et devis. Cela nous permet de préparer la liste des incontournables qui devront être présents lors de l’élaboration des plans préliminaires.

L'atelier fait suite aux deux jours d’observation des flux de circulation s’étant déroulés les 30 et 31 mars derniers. Aussi, dans la semaine qui a suivi ces deux jours d’observation, les équipes ont contribué à une collecte de données concernant les entrées et sorties du personnel et des usagers à différents endroits de l’hôpital.

D’autres ateliers d’innovation se sont aussi déroulés les 14 et 15 juin. Une vingtaine de membres des équipes ont pris part à ces ateliers, cette fois-ci en présentiel, dont des gestionnaires, du personnel infirmier, du personnel du secteur de la pharmacie, des médecins, des usagers partenaires ressources (UPR) et d’autres collaborateurs. Les ateliers ont porté sur l’idéation d’une chambre type, les locaux de soutien nécessaires, l’aménagement des postes de travail et la conceptualisation des espaces de pharmacie.

Par la participation des équipes cliniques, chefs et UPR dans la conception des futurs locaux, cela permet à l’équipe du projet d’amélioration de l’Hôpital de Mont-Laurier de s'assurer de la pertinence des choix réalisés en lien avec les besoins des usagers et du personnel.

La première phase de modernisation de l’Hôpital de Mont-Laurier se concentrera à aménager les chambres multiples en chambres individuelles à l’unité de soins de courte durée en médecine-chirurgie, incluant les soins palliatifs, et à agrandir et à moderniser les espaces en pharmacie pour en optimiser les activités.

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Des décisions quant à la portée du projet

Le 21 juin avait lieu une rencontre des chefs médicaux, des gestionnaires et cogestionnaires médicaux de l’Hôpital régional de Saint-Jérôme. Ce rendez-vous visait à leur faire part des décisions prises quant aux priorisations des secteurs inclus dans la portée du projet afin de réaliser une première phase qui respecte le budget accordé de 450 M$.

L’étape de la planification étant amorcée, nous avions à cœur que tous les acteurs impliqués dans le projet soient informés de ce qui sera réalisé dans le cadre de cette première phase de modernisation. L’étape de la planification consistera à concrétiser le dossier d’affaires comprenant notamment les plans et devis préliminaires.

Première priorité identifiée : le plateau technique chirurgical

Considérant que les travaux devront respecter la somme de 450 M$ actuellement prévue au plan québécois des infrastructures, nous réaliserons la première priorité identifiée, soit le plateau technique chirurgical.

Ce plateau regroupe divers services chirurgicaux, dont le bloc opératoire, les chirurgies d’un jour, les chirurgies mineures et les interventions en endoscopie. De plus, il comprend la préadmission pour ces services, la clinique de la douleur, l’unité de retraitement des dispositifs médicaux et la salle de réveil.
 

 

 

La croissance importante du plateau technique chirurgical nécessitera un agrandissement de l’hôpital.

Ces décisions nous permettent d’utiliser au maximum les sommes allouées tout en respectant le budget autorisé. Cela rend aussi possible la réalisation du projet en laissant place à l’achèvement de l’analyse immobilière.

Le CISSS des Laurentides poursuit ses représentations pour obtenir l’autorisation d’une prochaine phase afin d’y inclure les autres besoins déjà reconnus par le gouvernement.

Les travaux qui seront réalisés sont complémentaires à d’autres investissements et travaux visant à répondre à des besoins immédiats et à améliorer les soins et services, au bénéfice des usagers et du personnel. Nous pouvons donner en exemple les rénovations en cours aux soins intensifs, les travaux débutant sous peu en lien avec l’unité de retraitement des dispositifs médicaux, etc.

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L’urgence et l’unité d’intervention brève en santé mentale comme première phase des travaux

Afin de respecter le budget autorisé de 250 M$ pour la réalisation de la modernisation de l’Hôpital de Saint-Eustache, une priorisation des besoins reconnus a été effectuée. La phase 1 des travaux se concentrera sur l’urgence et l’unité d’intervention brève en santé mentale.

L’équipe de projet a rencontré, ce 22 juin, les chefs médicaux, les gestionnaires et cogestionnaires médicaux de l’Hôpital de Saint-Eustache afin de les informer et leur présenter les décisions prises quant à la priorisation des travaux visés par cette première phase.

Le projet termine l’étape du démarrage et finalise le dossier d’opportunité qui sera transmis au Conseil du trésor pour obtenir l’approbation et l’autorisation de passer à l’étape de planification. Cette prochaine étape portera sur la réalisation du dossier d’affaires comprenant notamment les plans et devis préliminaires.

Les 250 M$ actuellement prévus au plan québécois des infrastructures permettront de réaliser cette première phase qui, incluant l’urgence, viendra aménager une nouvelle unité d’intervention brève en santé mentale à proximité en plus d’effectuer un rehaussement de la buanderie, des secteurs de la distribution et de l’approvisionnement, de la pharmacie, de la morgue et du service alimentaire. Une relocalisation de l’unité de transition et des services de préadmission sera aussi effectuée afin d’assurer une continuité efficace.

 

Le CISSS des Laurentides poursuit ses représentations pour obtenir l’autorisation d’une prochaine phase afin d’y inclure les autres besoins déjà reconnus par le gouvernement.

Parallèlement à ce grand projet qui nécessitera un agrandissement de l’hôpital, d’autres travaux complémentaires visent à répondre à des besoins d’améliorations au bénéfice des usagers et du personnel dont les rénovations à la pouponnière, la phase 3 des travaux transitoires d’amélioration de l’urgence actuelle et l’ajout d'un nouveau pavillon pour accueillir la médecine nucléaire et des espaces clinico-administratifs.

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De nouveaux postes pour répondre aux besoins

Des maisons des aînés et des maisons alternatives (MDAMA) ouvriront un peu partout sur le territoire québécois cet automne. Une première qui fait émerger des besoins qui nous demandent d’innover.

Ces installations inédites deviennent une belle opportunité de faire évoluer notre approche en milieu d’hébergement, qui vise à respecter le rythme de la personne qui y réside et de ses proches, comme si celle-ci vivait encore à la maison.

La personne qui y exercera son métier devra s’attendre à un mode de travail différent, par exemple davantage flexible, autour de la réponse des besoins du résident.

De nouveaux postes contribueront notamment au bon fonctionnement des maisons, dont le préposé au pavillon. Ces personnes seront responsables des tâches dites d’hôtellerie, soit des travaux légers d’entretien, de lingerie et de buanderie. En contact avec les résidents, elles vont accompagner ceux-ci dans diverses activités du quotidien comme leurs choix vestimentaires ou de l’accompagnement lors des repas. Le travail se déroulera dans une maisonnée.

Un exercice d'embauche historique

Près de 800 postes du secteur clinique (préposés aux bénéficiaires, infirmières auxiliaires, infirmières, professionnels, etc.) ont été affichés ainsi que quelque 100 postes dans les secteurs en soutien (services alimentaires, fonctionnement des installations matérielles, hygiène et salubrité, buanderie, logistique, etc.). Il s’agit d’un exercice de dotation majeur pour traiter toutes les candidatures reçues.

Vous avez un intérêt pour travailler auprès des personnes aînées? Consultez la section dédiée à ce sujet de notre site Internet.

 

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Réviser nos façons de faire en vue de la mise en service

La superficie du nouveau pavillon de soins en santé mentale sera d’un peu plus de 3 fois la dimension de l’actuel, ce qui aura un impact sur les façons de travailler du personnel. La configuration du futur pavillon diffère des lieux existants et amène donc les équipes à revoir leur organisation du travail pour s’adapter à leur nouvel environnement.

En fait, cet exercice de révision vise à identifier comment les pratiques actuelles s’adapteront aux nouveaux espaces. C’est aussi l’occasion d’évaluer les pistes d’amélioration tout en permettant aux membres du personnel de s’approprier les lieux et leurs particularités.
 

 

Par exemple, les équipes doivent planifier des formations et des simulations d’interventions ainsi que revoir les étapes de leur travail et leurs tâches habituelles, et ce, afin d’être toujours plus efficaces. Plusieurs questions sont d’ailleurs soulevées. Quelle est la meilleure façon d’intervenir auprès des clientèles? Quel est le meilleur chemin pour circuler? Où seront localisés les équipements requis? Quels accès seront pris? Aussi, on identifie et élimine les gaspillages (de temps, d’énergie, etc.) pour offrir les meilleurs soins et services à nos clientèles. Nous visons l’excellence en matière de pratiques!

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