La 2e saison de notre série balado Sur la Banquette arrière se poursuit avec une entrevue avec la metteure en scène de GROS GARS, Sophie Cadieux, qui échange sur le processus de création de la pièce et notre rapport à la procrastination avec Isabelle Benoît. En voici un petit extrait :

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Sophie : Pourquoi on veut à tout prix faire des choses qui se finissent, qui se terminent? Qui sont autoportantes ou concluantes? Y’a un beau message là-dedans je pense… [Mathieu] n’a pas été performant mais il a fait beaucoup…

Isabelle : Il a essayé de faire quelque chose! Souvent les gens restent paralysés par trop de questionnements. Ils ont peur d’avancer… Mais là, [Mathieu] plonge complètement. C’est un beau modèle!

S : Oui c’est ça! Pis oui, ça part de Mathieu, c’est intime… Mais ça [brosse] un portrait de l’idée de réussite, de finir quelque chose. Des fois on va dire : « Mon dieu, j’ai hâte de finir ma cuisine! » dans un aspect de rénovation… mais tu termines ta cuisine pis là t’as hâte de faire ta salle de bain. C’est toujours inassouvi… Qu’est-ce que finir quelque chose? Mathieu se questionne beaucoup sur ça finalement tout au long du spectacle… « Mon dieu, je vis comme un échec de pas terminer! » Mais qu’est-ce que terminer s’il faut toujours recommencer? Il y a un beau message là-dedans sur le rythme de chacun aussi.

I : Oui! Pis toi, ton rythme là-dedans?

S : Moi je suis à l’antipode! Je suis née avec les deux doigts dans la plogue. Je suis quelqu’un d’extrêmement énergique, boulimique. Je n’ai pas ce rapport-là aux choses. Donc c’était très intéressant les discussions que j’ai eues avec Mathieu… J’en ressors moi aussi très touchée de ce côté imparfait de l’humanité.

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Pour écouter l'entrevue entière, simplement cliquer ici !

 

Déjà la deuxième semaine de représentations de GROS GARS qui s'amorce au Théâtre Prospero! Et les critiques ne tarissent pas d'éloges pour ce spectacle drôle et intimiste de Mathieu Gosselin!

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« Mathieu Gosselin, c’est un acteur que j’aime beaucoup ! [...] Gros gars, c’est une mise en abime. C’est une marche dans le passé. Ça m’a fait beaucoup réfléchir. On a tous un gros gars en nous. Cette petite voix qui nous tire vers le bas et qui faut savoir s’en débarrasser. »

          - Eugénie Lépine-Blondeau, Tout un matin

« Sophie Cadieux, qui signe la mise en scène, a su cerner tout l’humour et toute la sensibilité de l’auteur et comédien. Les décors et les costumes […] viennent compléter cette incursion privilégiée dans le monde coloré de Mathieu, qui lui se livre avec une grande générosité. »

          - Nancie Boulay, ARP.Media

« Gros gars : l’univers foisonnant d’un artiste multifacettes. [Gosselin] ose ainsi se révéler dans sa singularité et ses imperfections, exposer sa vision du monde et ses questionnements, et nous porte à réfléchir sur ce qui nous motive, ce que nous réalisons ou que nous n’achevons jamais... »

          - Aurélie Olivier, Jeu, revue de théâtre

« ce roi du stand-up version-QC révèle son registre aussi diversifié que spontané. Ses raps font sensation, ses joutes poétiques au vocabulaire aussi étrangement féroce que tendrement humaniste et déconstruit invitent soudainement à la réflexion. »  

          - Élie Castiel, Kino Culture Montréal

« J’ai adoré ce spectacle théâtral, à mi-chemin entre la performance et le récital de poésie. Humour, récit intime, mouvement, changements de costumes étranges, tout y est ! »

          - Jacqueline van de Geer, Westmountmag.ca

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GROS GARS

Jusqu'au 18 février au Théâtre Prospero

crédit photo : David Ospina

 

DERNIÈRE CHANCE!!

Plus que quelques chandails JE SUIS NÉ DEEP'N DELICIOUS de disponibles! Tiré de la poésie de Mathieu Gosselin dans GROS GARS, affichez haut et fort vos couleurs et votre personnalité!

Chaque chandail est vendu au coût de 40 $. Un reçu de charité de 20$ vous sera émis.