Au cours des dernières semaines, les POIQ, avec leurs partenaires du Mouvement pour la gestion de l’offre et les organisations nationales, ont suivi de près l’évolution du projet de loi C-282 dans le processus législatif du Parlement du Canada.

Rappelons qu’un premier projet de loi, C-216, avait été déposé en 2020, mais était mort au feuilleton à l’automne 2021 à la suite du déclenchement des élections fédérales. Ce texte proposait de modifier la Loi sur le ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement afin qu’il ne puisse prendre d’engagements en matière de commerce international qui conduiraient à l’augmentation des contingents tarifaires ou la réduction des tarifs pour les produits canadiens sous gestion de l’offre. Ce libellé a été repris en juin 2022 dans le projet de loi C-282. Depuis, ce dernier a franchi les étapes suivantes à la Chambre des communes :

• Le dépôt et la première lecture;
• La deuxième lecture, qui a mené à des échanges entre les parlementaires et à un vote pour déterminer si le processus d’adoption du projet se poursuivait ou non;
• L’examen par le Comité permanent du commerce international, lors duquel des témoins ont été entendus;
• L’étape du rapport, où le texte a été retourné à la Chambre des communes et a fait l’objet d’un nouveau débat en considérant les changements proposés par le comité.

Nous sommes maintenant rendus à la troisième lecture, qui consistera en des échanges sur la forme finale du projet et un vote pour le soumettre au Sénat. Si la décision est positive, cette instance suivra le même processus qu’à la Chambre des communes. Compte tenu des nombreux sujets à traiter, la troisième lecture est actuellement prévue à l’automne 2023.

D’ici là, les représentants provinciaux et nationaux des produits sous gestion de l’offre demanderont l’appui au projet de tous les partis dans le cadre de sa troisième lecture et travailleront à sensibiliser les sénateurs à l’importance de ces systèmes pour le pays et donc, leur soutien dans le processus législatif à venir.

Dans un autre ordre d’idée, voici un bilan de la situation sur l’influenza aviaire dans la province. Le début de l’année 2023 a été marqué par plusieurs détections du virus davantage dans des élevages commerciaux non contingentés. Une deuxième vague est survenue à la fin du mois de mars qui a surtout impliqué des fermes avicoles sous gestion de l’offre.

Depuis cette période, 16 sites ont été déclarés infectés, regroupés majoritairement dans les régions de l’Ange-Gardien et de Sainte-Hélène-de-Bagot.

Ceci représente plus du double des cas recensés à pareille date l’an passé. Cependant, le processus d’éradication du pathogène sur les fermes affectées étant en très bonne progression, la révocation de cinq zones de contrôle a pu être permise. 

Aussi, l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) a changé le statut de trois autres en zone de sécurité, diminuant ainsi les restrictions liées aux déplacements. Il demeure donc, à ce jour, huit zones de contrôle, dont plusieurs sont superposées. De plus, l’absence de nouveaux sites infectés depuis le 6 mai nous laisse croire en une accalmie dans les prochaines semaines.

Gyslain Loyer
Président

Depuis l’entrée en vigueur, le 1^er juin 2021, du règlement sur la certification au programme de soins aux animaux (PSA) des Producteurs d’œufs d’incubation du Canada (POIC), la norme liée à l’ammoniac n’était pas évaluée dans le cadre des audits, puisqu’elle est actuellement à l’étude par les POIC. Les productrices et producteurs étaient tout de même encouragés à surveiller les niveaux d’ammoniac et à observer les signes cliniques courants de problèmes de santé et de bien-être dus à ce composé gazeux chez leurs oiseaux.

Maintenant, afin que le programme soit conforme au Règlement sur les couvoirs de l’ACIA, un addenda sur l’ammoniac a été préparé par les POIC. Ce complément sera applicable à partir du 1^er septembre 2023 et obligera les productrices et producteurs à remplir un registre des écarts chaque fois qu’ils constateront que des oiseaux subissent les effets négatifs de l’ammoniac. Toutefois, ce registre ne sera pas audité tant que les recherches financées par les POIC n’auront pas fourni les résultats nécessaires à la mise à jour de l’exigence.

L’addenda sur l’ammoniac sera disponible électroniquement sur l’Extranet au courant des prochaines semaines. La date précise de cette mise à jour vous sera communiquée lors d’une publication future. Si vous désirez recevoir une copie par la poste ou pour toutes questions relatives au registre des écarts, nous vous invitons à communiquer avec Maryse Jutras, auditrice principale :

• par téléphone au
  450 679-0540, poste 8247 ou  au
  819 469-6704;
• par courriel à l’adresse marysejutras@upa.qc.ca.

Le Conseil de recherches avicoles du Canada (CRAC) a été créé en 2001 pour répondre aux besoins en recherche avicole nationale exprimés par les quatre conseils des animaux à plumes du Canada, dont les POIC et le Conseil canadien des transformateurs d’œufs et de volailles. 

L’année 2023 marque la fin de la 3^e Grappe scientifique d’Agriculture et Agroalimentaire

Canada, soit un appui financier pour des projets lancés il y a cinq ans et portant sur les grands axes suivants : l’intendance des antimicrobiens, la santé de la volaille, le bien-être de la volaille, la salubrité des aliments et la durabilité. La compilation de tous les articles correspondants peut être consultée en ligne. 

Nous vous invitons à visionner cette courte vidéo résumant le travail qui y a été effectué.

Vous demandez-vous quelles activités sont appropriées pour les jeunes qui travaillent dans l’agriculture? Ou aimeriez-vous savoir comment mieux protéger et surveiller les jeunes pendant qu’ils travaillent dans les exploitations agricoles?

Le site de l'Association canadienne de sécurité agricole présente plusieurs fiches produites par le National Children’s Center for Rural and Agricultural Health and Safety (NCCRAHS). Veuillez noter que la fiche Travailler avec les volailles, est disponible seulement en anglais.