Mycoscope Avril 2025 Enfin, le dégel | | Nos forêts à votre portée La saison prochaine, visitez nos forêts. Inscrivez-vous à nos excursions : - 17 mai en Estrie pour une excursion aux plantes et champignons sauvages printaniers
- 27 juillet en Estrie
- 19 juillet dans les Laurentides
- 2 août et 6 sept. en Mauricie
D'autres annonces suivront : vive le tourisme local ! Excursions | | Produisez vous-même ! Lors de l'atelier du dimanche matin 15 juin, notre expert vous expose les méthodes de culture sur rondins, en plates-bandes ou en jardins. L'apprentissage comprend un exercice pratique. Enfin, le participant part avec une trousse à cultiver lui-même. Un rendez-vous à ne pas manquer! En personne | | Morilles - immersion gratuite Le 13 avril en matinée, Judith Noël-Gagnon vous introduit à la biologie, à la culture et à la cueillette des morilles. Les sagouin et sagouine Romain Chesnaux et Josée Kaufmann (en zoom depuis le Maroc) vous entraînent à leur suite en expédition de cueillette dans les brûlis de Colombie-Britannique. Inscription requise. Zoom | | Atelier de photographie Les 18 et 20 juillet, participez à l'atelier de photographie de champignons avec Jean Després. Apprenez les techniques de macrophotographie, d’éclairage et de profondeur de champs lors d’une session Zoom le 18 juillet suivie d’une randonnée en forêt à Montréal le 20 juillet. Photographie | | Un citadin à table L'agaric des trottoirs (Agaricus bitorquis) apprécie l’air frais. De mai jusqu’à l’automne, il perce les sols compacts de nos villes, s’insinuant entre les pavés. Il y a plusieurs sosies dans son genre, au premier chef desquels le fameux champignon de Paris (A. bisporus). Leurs lamelles passent de beige pâle, voire rosées à bruns foncées à maturité. | | Au Québec, la plupart des Agarics sont comestibles. L'agaric à chapeau plat (A. placomyces) fait exception : toxique, il se reconnaît à ses fines écailles foncées sur son chapeau. L’agaric des trottoirs, charnu, au goût de noisette, fait de délicieuses grillades et il accompagne à merveille une omelette. Précaution élémentaire en milieu urbain : on évite la cueillette sur un sol contaminé. | | | Omelette française aux champignons Préparez une délicieuse omelette aux champignons en seulement 25 minutes ! Une recette simple avec ail, persil et beurre, pour un repas rapide et savoureux. | | | Champignons de Paris sautés au miso Découvrez cette recette rapide de champignons glacés au miso, alliant douceur, umami et piquant. Un plat savoureux prêt en moins de 20 minutes, que l'on peut accompagner d'un riz blanc. | | | Un spécial Autonomie alimentaire en avril | Mettez potager et sous-bois en valeur avec nos trousses de champignons de jardin. La strophaire (Stropharia rugosoannulata) , surnommée le géant des jardins, est la préférée des novices pour son rendement estival soutenu. Elle se plante dans un sol amendé de paille. Le pied bleu (Lepista nuda) et le coprin chevelu (Coprinus comatus) apprécient un tapis de feuilles, le compost et la fraîcheur de fin d'été pour porter fruits. La morille (Morchella) est prisée des connaisseurs. Elle se plante au printemps ou à l'automne, se récolte à la feuillaison. Pas un poisson d'avril : moins 30% | | Champignons sans frontières | Les spores en voyage La reproduction des champignons repose sur la dispersion de leurs spores, ces semences microscopiques très résistantes. L'éloignement varie avec le mode de transport. Les spores éjectées d'un champignon à maturité ne s’en éloignent pas de plus d’un mètre. Celles que transportent avec eux les cueilleurs s’égrainent sur leur parcours. Les vents peuvent les souffler haut et loin : on estime à 50 Millions de tonnes leur accumulation annuelle poids dans l’atmosphère. | | Les spores voyagent aussi avec les produits qu’elles imprègnent, notamment les plants importés. Le bolet jaune (Suillus luteus), aujourd’hui présent du Canada au Chili, était un inconnu en Amérique avant la transplantation massive de pins européens mycorhizés. Une véritable diaspora, à laquelle vous contribuez sans doute par vos achats chez nous. | Optimisation des transports L’Agence métropolitaine de transport (AMT) planifie une extension majeure du métro de Montréal. Aux coûts de 14 000M$, la ligne rose véhiculera quotidiennement 250 000 voyageurs sur un parcours souterrain de 29 km entre un quartier périphérique, Montréal-Nord, et le centre-ville. Pour choisir le tracé optimal, l’Agence a fait appel à la Mycoboutique, spécialiste de neuroscience fongique. | | Les myxomycètes, similaires aux champignons à plusieurs égards, déploient une intelligence prodigieuse pour trouver leur nourriture dans un labyrinthe. La Mycoboutique a mobilisé une espèce en particulier, Physarum polycephalum, pour tracer l’extension : ce blob explore tous les chemins possibles, se rétracte de ceux qui sont moins productifs et s’étend sur le plus nourricier. En dispersant la nourriture sur une carte des concentrations de gaz carbonique entre le centre-ville et Montréal-Nord, le blob dessine la ligne la plus courte entre les pôles d’activité humaine, en évitant les espaces verts. | | L'algorithme conçu par la Mycoboutique tient compte de la géologie, émulant un labyrinthe. Ainsi, l’AMT aura en main le tracé optimal menant au terminus que le Comité de toponymie inclusive appelle Station du 1er avril. | | | | |