Nous aurions grandement préféré que les discussions avec le Secrétariat du Conseil du trésor soient productives et que les enjeux au cœur de nos revendications, soit la surcharge de travail, les conditions de travail ainsi que l’attraction et la rétention de la main-d’œuvre dans le réseau, soient abordés.
Au lieu de vous accorder la considération que vous méritez, le gouvernement fait fi de nos demandes légitimes, tant salariales que pour vos conditions de travail.
Lundi le gouvernement Legault, par l’entremise de son ministre délégué à la Santé et aux Services sociaux, Lionel Carmant, a annoncé de nouvelles sommes pour affronter la crise en santé mentale. Du même souffle, il annonce encore une fois qu’il aura recours au secteur privé pour combler les manques dans le réseau public.
Vous conviendrez que c’est enrageant de voir l’histoire se répéter crise après crise, négociation après négociation. C’est enrageant de voir que nos demandes ne sont toujours pas considérées par le Conseil du trésor, plus d’un an après leur dépôt.
C’est d’autant plus enrageant que nous avons fait un énorme travail de priorisation de nos demandes (demandes sectorielles automne 2020) et que le gouvernement s’époumone, par l’entremise de l’attaché de presse de Sonia Lebel ainsi que de nos vis-à-vis à la table, à dire que nous n’en avons pas encore fait assez.
Que le gouvernement refuse de traiter un nombre raisonnable de demandes, alors qu’il est capable de multiplier les programmes à coup de centaines de millions de dollars dans cette crise, est insultant pour ceux et celles qui tiennent le réseau à bout de bras depuis des années.