➔ L’université se montre inflexible
Alors que nous étions confiants de pouvoir effectuer d’importantes avancées, la dernière séance de négociation, qui s’est tenue mardi 20 février jusqu’à 23 h, a plutôt démontré l’inflexibilité de la partie patronale en ce qui a trait aux derniers enjeux devant être négociés.
Nous avions pourtant procédé, la veille, à un dépôt syndical global, reprenant l’ensemble des éléments que nous voulions conclure en vue du renouvellement de notre convention collective. Pourtant, dans le retour global effectué mardi, l’employeur omet d’importants éléments qui sont nécessaires à l’obtention d’une entente de principe.
Sur les augmentations salariales, les pourparlers progressent. D’autres éléments de la convention collective demeurent sans réponse satisfaisante de la partie patronale.
➔ Blocages sur l’enseignement à distance et la propriété intellectuelle
Malgré la présentation d’un deuxième retour syndical qui visait à rapprocher les parties, la direction de l’Université de Montréal refuse toujours de reconnaître le travail supplémentaire exigé lors de la création et la refonte de cours en ligne. Non seulement l’employeur refuse notamment de rémunérer la création d’un cours en ligne à la hauteur de deux charges de cours, comme nous le demandons, mais il va jusqu’à refuser aussi de déposer une contre-proposition sur la base de nos libellés.
Pour ce qui est des enjeux relatifs à la propriété intellectuelle, l’employeur persiste à présenter les clauses convenues entre l’administration et le syndicat des profs. Malgré une nouvelle contre-proposition syndicale déposée mardi, l’université reste campée sur ses positions, refusant de reconnaître les particularités propres aux réalités des personnes chargées de cours.
Quant à l’indemnité compensatoire versée à la Faculté de l’éducation permanente (FEP), le comité patronal de négociation maintient sa demande d’y mettre définitivement fin. Ce serait un recul important pour les personnes chargées de cours de la FEP, qui touchent cette prime de 23,76 $ l’heure lorsque l’université n’est pas en mesure de trouver d’étudiantes et d’étudiants pour occuper les fonctions d’auxiliaire d’enseignement.
➔ En route vers un vote de grève
Réunis vendredi 23 février, les membres du conseil syndical ont adopté à l’unanimité une résolution visant à convoquer une assemblée générale pour tenir un vote de grève, si la situation n’évoluait pas positivement.
Deux rencontres de négociation sont prévues la semaine prochaine. L’employeur aura une belle occasion de nous démontrer sa volonté de régler cette négociation.
Solidarité et détermination !