INSTANCES
Retour sur le dernier conseil général de l'année

Votre délégation s’est réunie les 9 et 10 novembre dernier à Sherbrooke à l’occasion du dernier conseil général de l’année 2022. Celui-ci a été largement consacré à décortiquer le « Plan santé » du ministre Dubé, à en relever les risques et angles morts ainsi qu’à préparer la riposte politique de l’APTS. Cette instance a par ailleurs permis d’analyser les résultats des sondages réalisés auprès des technologues en imagerie médicale, en radio-oncologie, en électrophysiologie médicale et en médecine nucléaire, ainsi que ceux du sondage réalisé au sujet du Programme québécois pour les troubles mentaux (PQPTM). L’artiste Ingrid Falaise a quant à elle généreusement fait part de son expérience personnelle à la délégation afin de sensibiliser celle-ci à la réalité complexe de la violence conjugale. Un compte-rendu plus détaillé sera publié dans une prochaine édition du Fil@pts, restez à l’affût!

ORGANISATION DU TRAVAIL ET ENJEUX PROFESSIONNELS
Quand le gouvernement fait mine de s'attaquer à la crise de santé mentale

Le gouvernement ne cache pas son intention de déployer rapidement son Programme québécois pour les troubles mentaux (PQPTM) dans tous les établissements du réseau de la santé et des services sociaux (RSSS). Pourtant, des voix s’élèvent pour remettre en question son efficacité et en souligner les limites : un sondage mené auprès de 3 000 membres de l’APTS œuvrant en santé mentale nous révèle que celui-ci nuirait même au traitement de différents troubles de santé mentale. Pour en savoir plus, consultez notre Dossier de l’heure consacré à ce sujet et prenez connaissance de l’article paru sur TVA Nouvelles à la suite d'un entretien avec Robert Comeau, président de l’APTS. Une rencontre nationale virtuelle des psychologues membres de l’APTS aura lieu le 17 novembre 2022 pour aborder ce sujet entre autres enjeux.

RELATIONS DE TRAVAIL
Allègement des mesures COVID touchant les personnes non-vacinées

Dans le cadre de la levée des mesures sanitaires, le gouvernement a adopté le 9 novembre dernier un décret (1718-2022) qui met un terme aux restrictions qui s’appliquaient jusque-là aux personnes salariées non adéquatement protégées contre la COVID-19. Ainsi, il n’est plus nécessaire d’être adéquatement protégé·e ou, à défaut, de passer des tests de dépistage sur une base régulière pour travailler au sein du RSSS et pour bénéficier du taux supplémentaire à taux double selon les modalités de la directive ministérielle. Les personnes salariées qui se retrouvaient en absence non autorisée sans perte de salaire faute de passer les tests de dépistage peuvent donc revenir au travail.

Les relations de travail, une expertise à partager

C’est avec beaucoup d’enthousiasme que l’APTS a tenu la première édition de son séminaire en relations de travail le 8 novembre dernier sous le thème « Les relations de travail, une expertise à partager ». Les personnes présentatrices y ont souligné l’importante contribution de notre organisation en matière de relations de travail dans le RSSS tandis que la délégation invitée s’imprégnait des décisions ayant marqué le parcours de l’APTS pour en saisir les concepts importants. Un partage de connaissances qui profitera assurément aux membres de l’APTS lorsqu’il s’agira de faire respecter leurs droits.

SANTÉ ET SÉCURITÉ DU TRAVAIL
Violence en milieu de travail : la définir, la prévenir et intervenir

Dans la dernière parution de sa revue Objectif Prévention, l’Association paritaire pour la santé et la sécurité du travail du secteur affaires sociales (ASSTSAS) présente un dossier sur la prévention de la violence (p. 14) que nous vous invitons vivement à consulter. Les autrices y définissent les notions d’agression et de violence, tracent les grandes lignes de l’implantation d’un programme de prévention et s’intéressent à la manière dont le modèle de l’Approche globale de la situation de travail peut être mis à profit dans le cadre d’une situation de violence. N’hésitez pas à vous abonner à la revue, c’est gratuit!

SÉCURITÉ SOCIALE
Relevé de participation au RREGOP
2021 : une erreur au salaire admissible?

En consultant votre relevé de participation au RREGOP pour l’année 2021, vous avez remarqué que le salaire admissible déclaré par votre employeur était inférieur à celui de l’année 2020 alors que votre prestation de travail n’a pas diminué? Rien d’anormal : l’année fiscale 2020 comptait 27 paies plutôt que 26. Ainsi, le salaire admissible de l’année 2020 peut être supérieur à celui de 2021 même si votre prestation de travail n’a pas changé. Une telle situation se produit tous les 10 ans. À noter que le salaire de 2020 est annualisé proportionnellement afin de ne pas affecter indûment la moyenne de vos cinq meilleures années.

Pour plus d’information, n’hésitez pas à contacter directement le service à la clientèle de Retraite Québec.