Infolettre n° 261 – 16 octobre 2019


L’industrie du livre interroge les partis sur leur politique culturelle

Cinq associations professionnelles du secteur du livre, représentant les écrivains (UNEQ), les éditeurs (ANEL), les distributeurs (ADELF) et les libraires (ALQ, Coopsco), ont rédigé un questionnaire à l’attention des principaux partis politiques actuellement en campagne électorale. Ce questionnaire fait état des principales préoccupations de l’industrie du livre de langue française au Canada.

Les réponses de presque tous les partis sont disponibles dans leur intégralité sur les sites web des cinq associations professionnelles du secteur du livre. Le Parti conservateur du Canada n’a pas souhaité répondre, ce que nous regrettons.

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Positions des partis sur la culture

La Coalition pour la diversité des expressions culturelles (CDEC, dont fait partie l'UNEQ) a analysé les plateformes des cinq principaux partis fédéraux pour énumérer leurs engagements en matière de culture.

« Nous avons ajouté des annonces complémentaires qui ont été communiquées dans les médias ou par les partis eux-mêmes. Enfin, nous avons aussi retenu de nouveaux engagements faits par les candidats des cinq partis qui ont participé au Grand débat sur la culture et les médias (GDCM) le 18 septembre dernier au Monument national à Montréal », précise la CDEC.

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Pour un cadre national d'action

L'UNEQ a signé, avec 43 organisations, une Lettre d'appui à la mise en place d'un Cadre national d'action pour la culture.

Le secteur artistique, au Canada, c'est un PIB d'environ 59 milliards $ et plus de 700 000 professionnels. Le prochain gouvernement fédéral ne doit pas ignorer nos enjeux : mauvaises conditions de travail, soutien financier à consolider, les GAFA et Netflix qui ne contribuent pas au contenu national et qui se soustraient à leurs obligations fiscales...

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S'engager en faveur de notre souveraineté culturelle

Une révision de la loi canadienne sur le droit d'auteur s'impose, pour réduire le nombre d'exceptions qu'elle contient. Les artistes et les écrivains doivent pouvoir toucher des revenus correspondant à la valeur qu'ils génèrent !

La Coalition pour la culture et les médias (dont l'UNEQ est membre) a demandé aux partis politiques en campagne électorale de s'engager à mettre en place des mesures plus concrètes pour protéger et faire rayonner notre culture.

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Sauvons notre culture !

Notre culture est menacée à haute vitesse. Les plateformes en ligne offrent un choix important de contenus musicaux, audiovisuels et littéraires. Mais peut-on vraiment choisir de voir, d’écouter, de lire nos artistes et nos créateurs sur ces plateformes ? Nos productions nationales, régionales, locales sont-elles assez présentes en ligne ? Sont-elles suffisamment soutenues et mises en valeur dans l’environnement numérique ?

La réponse est non. Parce que nos politiques culturelles ne s’appliquent pas en ligne.

La campagne #SauvonsNotreCulture, lancée par la Coalition pour la diversité des expressions culturelles, vous propose d’écrire aux candidats des élections fédérales pour leur demander de faire appliquer nos politiques culturelles aux plateformes en ligne.

Le site web de la campagne


Une vie sans art, vraiment ?

L’art est partout dans nos vies, parfaitement intégré à notre quotidien. Mais qu’adviendrait-il s’il disparaissait soudainement?

C'est la question que pose la campagne Une vie sans art, vraiment ?, lancée à l'occasion de la Journée mondiale du livre et du droit d'auteur 2019. L'UNEQ fait partie des 16 organisations, représentant 200 000 créateurs, qui ont organisé cette mobilisation.

⇒ Signez le manifeste sur uneviesansart.ca