Infolettre n° 287 – 23 avril 2020


Mot de la présidente — Les écrivaines et les écrivains, parents pauvres du monde culturel ?

« En ces temps de pandémie, les livres permettent de combattre l’isolement des populations confinées et ouvrent des horizons imaginaires là où le quotidien devient un combat pour la survie. Mais il y a une réalité à laquelle on s’attarde trop peu : les conditions dans lesquelles les écrivaines et les écrivains pratiquent leur métier », rappelle la présidente de l'UNEQ, Suzanne Aubry.

Les écrivain.e.s, des artistes à part entière !

Partagez le Mot de la présidente avec le mot-clic #écrivainsartistes

Lire le Mot de la présidente


Conditions socio-économique des écrivaines et des écrivains : la crise qui n'en finit plus

La situation socio-économique des écrivaines et des écrivains ne cesse de se dégrader : revenus faméliques, pratiques contractuelles abusives, activités professionnelles gratuites et non réglementées... La situation était pénible avant la pandémie de COVID-19 ; aujourd'hui, elle est plus fragile que jamais.

À l'occasion de la Journée mondiale du livre et du droit d'auteur, le 23 avril, le directeur général de l'UNEQ Laurent Dubois ainsi que les membres de l'UNEQ Lula Carballo et Louis Hamelin ont pris la parole dans les médias pour rappeler que le statu quo n'est plus possible.

L'article du Devoir

L'article du Nouvelliste

Laurent Dubois, directeur général de l'UNEQ

Lula Carballo, écrivaine
(Photo : Kelly Jacob)

Louis Hamelin, écrivain
(Photo : Baptiste Grison)


Journée mondiale du livre et du droit d'auteur : appel pour un soutien international

« Un monde sans nouveaux livres serait triste et appauvri. Nous travaillons dur pour sortir de cette crise, mais nous avons besoin d’aide pour survivre. Nous avons besoin que les gouvernements nous soutiennent pour traverser cette épreuve ensemble. »

L'International Authors Forum (à Londres), dont l'UNEQ est membre, et quatre organisations internationales représentant la chaîne du livre lancent le 23 avril un appel pour un soutien international au milieu du livre, confronté à la pandémie.

En savoir plus


Prestation canadienne d’urgence et droits d'auteur : ce qu'il faut savoir

La Prestation canadienne d’urgence (PCU) du gouvernement du Canada peut vous fournir un soutien financier temporaire de 500 $ par semaine pour un maximum de 16 semaines.

L’UNEQ, d’autres syndicats d’artistes et les sociétés de gestion collective de droits comme Copibec et la SOCAN ont fait pression auprès du gouvernement fédéral pour faciliter l’accès à la PCU, et le gouvernement s'est montré sensible à nos revendications. Voici ce que vous devez savoir.

Pour recevoir la PCU, vous devez avoir gagné un revenu d’emploi ou un revenu de travail indépendant d’au moins 5 000 $ en 2019 ou dans les 12 mois précédant la date de leur demande. Si vous avez obtenu des redevances sur des œuvres protégées par le droit d'auteur pendant cette période, déclarez-les.

Si vous recevez la PCU, vous pouvez aussi gagner jusqu'à 1 000 $ de revenus de travail par période de quatre semaines (en plus des 500 $ par semaine de la PCU), sans pénalités. Mais si vous obtenez des redevances sur des œuvres protégées par le droit d'auteur pendant que vous bénéficiez de la PCU, vous ne devez pas les déclarer. Par exemple, vous recevez le 15 mai 2020 vos redevances dues par votre éditeur pour les ventes de vos livres en 2019 ; il serait injuste que ce revenu vous prive de la PCU, car il provient d'une période préalable à la crise.

À noter, il n'y a aucune limite au montant de redevances que vous pouvez encaisser pendant que vous recevez la PCU.

En savoir plus


COVID-19 : autres mesures financières d'urgence

Le gouvernement du Québec ainsi que des organismes comme le Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ) ont également mis en place des mesures financières d'urgence.

L'UNEQ publie sur son site web une liste régulièrement mise à jour des ressources à votre disposition.

En savoir plus


Le fonds de secours Yves-Thériault

Un écrivain faisant face à des difficultés financières très sérieuses (incapacité à payer son loyer ou d’autres frais de subsistance vitaux) peut bénéficier du fonds de secours Yves-Thériault. Il s’agit d’une aide ponctuelle, destinée à des cas de grande nécessité.

En savoir plus


Prix, concours et bourses :
ne ratez jamais une échéance

L'UNEQ tient à jour, sur son site web, une liste de prix, bourses, concours, résidences d'écriture et appels de projets offerts aux écrivaines et écrivains québécois.

En savoir plus


Prix et reconnaissances pour les membres de l'UNEQ

Julie Bouchard a remporté le Prix de la nouvelle Radio-Canada 2020 pour Fin juillet à Split Landing. Ce prix est assorti d'une bourse de 6 000 $ offerte par le Conseil des arts du Canada et d'une résidence d'écriture de deux semaines au Banff Centre des arts et de la créativité (Alberta). Les quatre finalistes du Prix de la nouvelle Radio-Canada 2020 se partagent 4 000 $ offerts par le Conseil des arts du Canada. Trois d'entre eux sont membres de l'UNEQ : Mathieu Blais (Le sculpteur de pierre), Diane Sansoucy (Tant pis) et Shanti Van Dun (Le crâne de ma mère).

Geneviève Boudreau a obtenu le prix littéraire Adrienne-Choquette pour son recueil de nouvelles La vie au-dehors (Boréal). Ce prix est assorti d'une bourse de 1 000 $ offerte par la Ville de Québec.

Le Prix Jean-Noël-Pontbriand, créé par le Bureau des affaires poétiques (BdAP) et l'Université Laval pour reconnaître l'excellence du travail dans les domaines de l'écriture, l'édition, le spectacle, l'enseignement, etc., a été attribué cette année à Louis-Karl Picard-Sioui.

Le concours d’écriture Geneviève-Amyot du BdAP, qui récompense des poèmes inédits, a décerné son premier prix (une bourse de 1 000 $) à Annie Landreville pour Sur la pointe des arbres et son troisième prix (bourse de 250 $) à Emmanuelle Tremblay pour L'enfance à cinq cennes.

Anne-Marie Desbiens et Raymond Lemieux sont finalistes du prix Hubert-Reeves de l'Association des communicateurs scientifiques du Québec, catégorie Grand public, respectivement pour Mieux conserver ses aliments pour moins gaspiller (La Presse) et Félix d'Hérelle : trop rebelle pour le Nobel (MultiMondes). Les lauréats seront connus en mai 2020.

Félicitations !

⇒ Vous venez de gagner un prix littéraire, une résidence d'écriture, etc., ou vous êtes finaliste ? Nous voulons le mentionner dans la prochaine infolettre !

Écrivez-nous !


La Maison des écrivains fermée au public, mais l'UNEQ demeure à votre service

La Maison des écrivains est fermée au public, en conformité avec l’état d'urgence sanitaire imposé par le gouvernement du Québec pour contrer la COVID-19.

L'équipe de l'UNEQ demeure à votre service, en télétravail. N'hésitez pas à la contacter.

Nos coordonnées