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18 octobre 2020

 

Élections au SCCCUM

De nouveaux membres
rejoignent l’équipe syndicale
 

Chères et chers membres,

Lors de l’Assemblée générale (en mode non présentiel) du 2 octobre, des élections ont eu lieu au Conseil exécutif (CE) et au comité de la convention collective. Au CE, Françoise Guay a été réélue à la vice-présidence à la vie universitaire. Benoît Robichaud, précédemment vice-président aux affaires syndicales, a aussi été réélu, mais cette fois à titre de secrétaire-trésorier. Les nouvelles personnes élues au CE sont, par ordre alphabétique : Alain Christophe Bihan (vice-président à la convention collective), Pierre-David Desjardins (vice-président aux relations intersyndicales) et Eliana Sotomayor (vice-présidente aux affaires syndicales). Au comité de la convention collective, Saleha Hedaraly a été élue au poste de conseillère.

Au terme de ces élections, voici la composition de votre Conseil exécutif :

Pierre G. Verge
Présidence

 

Francoise Guay
Vice-présidence à la vie universitaire

Alain Christophe Bihan
Vice-présidence à la convention collective

Mireille Francesconi
Vice-présidence à l’information

Pierre-David Desjardins
Vice-présidence aux relations intersyndicales

Eliana Sotomayor
Vice-présidence aux affaires syndicales

Benoît Robichaud
Secrétariat-trésorerie

__________________________________________

 

Au comité de la convention collective, une nouvelle conseillère se joint à Ekaterina Piskunova et Stéphane Fauteux : Saleha Hedaraly.

 

Saleha Hedaraly

__________________________________________

Nous tenons à remercier chaleureusement Jean-François Coutu, du Service de mobilisation et de la vie régionale du Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM-CSN) pour son soutien lors de l’assemblée générale électorale, de même que Richard Bousquet, vice-président Regroupement université de la Fédération nationale des enseignantes et enseignants du Québec (FNEEQ-CSN), qui a présidé la séance.

Solidairement vôtre,

 

Votre équipe syndicale

514 343-7766 (du lundi au jeudi de 9 h à 17 h)

info@scccum.ca

www.scccum.ca

 

L’enseignement au temps de la pandémie

Témoignages de personnes chargées de cours

 

Dans le contexte actuel, les personnes chargées de cours subissent autant qu’elles pratiquent l’enseignement en mode non présentiel. Leurs conditions d’exercice deviennent parfois exaspérantes, sinon absurdes. Certaines nous ont écrit pour nous donner des exemples de problèmes vécus au cours des derniers trimestres :

Réglages à n’en plus finir. « Certaines démarches numériques exigent des heures de travail et drainent notre énergie. Par exemple, un étudiant en situation de handicap a le droit à 33 % d'heures supplémentaires, et je dois trouver comment paramétrer ça dans StudiUM. Et voilà ma matinée de travail écoulée! »

Frais pour des logiciels non disponibles. « J’ai un très bon document en format PDF, mais je ne dispose pas d’Adobe Acrobat Pro. Je ne peux donc pas le modifier pour répondre aux besoins précis de mes étudiants et étudiantes. Je me rends sur le site d’Adobe, me disant que ça ne doit pas être très cher! Ah, si, tout de même! C’est 15 $ par mois, et il faut prendre un abonnement annuel. »

Matériel informatique obsolète ou non adéquat. « Pour que mon enseignement non présentiel soit d’une qualité technique acceptable, je souhaite avoir une bonne caméra et un casque-micro. Quant à mon ordinateur, il n’est pas du dernier cri. Je demande donc l’aide de mon département. Réponse : ‘’Dommage, les appareils des TI sont tous prêtés à des étudiants.’’ Même si je décide de m’équiper à mes frais, la situation est tellement ahurissante dans les magasins, que je devrai attendre un mois la livraison. »

Changement d’horaire ou de mode d’enseignement. « On peut se désister d’un cours qui change d’horaire, et alors recevoir un dédommagement de 12 % (de charge de cours). Mais qu’en est-il d’un cours que j’ai accepté parce qu’il était censé être en présentiel et qui devient soudainement un cours non présentiel? »

Chevauchement des sessions et des tâches. « Comment tout à la fois accélérer la correction (l’Université a devancé de neuf jours la date de remise des notes du trimestre d’automne afin de ne pas retarder la remise des bulletins), planifier le trimestre d’été dans les nouvelles circonstances de l’enseignement en non-présentiel et concilier le travail et la famille? »

Travail qui s’éternise, rémunération qui ne suit pas. « Mon cours est terminé et je crois avoir bouclé la boucle. Mais plusieurs étudiants et étudiantes ont obtenu des accommodements. Initiative louable, certes, mais qui va payer mon travail supplémentaire? »

Examen dans StudiUM. «J'enseigne en mode non présentiel depuis maintenant trois semaines, et ce n'est pas facile, pour moi comme pour mes étudiants et étudiantes, et ce, malgré les aménagements que mon département m'a demandé de mettre en oeuvre pour terminer au mieux la session. J’annonce que l'examen final pourra être fait dans StudiUM et que chacun aura droit à ses notes de cours. Mais beaucoup sont stressés par cette dernière évaluation finale qui aura lieu dans deux semaines. Une partie des étudiants et étudiantes n'en voudraient tout simplement pas, tandis que les autres comptent sur cette occasion pour améliorer leur note. Comment réconcilier ces attentes? En plus, et ce n’est pas rassurant, StudiUM est tombé en panne ces derniers temps. »

 

 

Une distance à craindre
en enseignement supérieur

Lettre d’opinion de Jacques Létourneau, président de la CSN

Depuis le début de la crise qui nous frappe, le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur (MEES) a connu son lot de difficultés, reconnaissons-le. La gestion souvent confuse de l’urgence sanitaire dans les écoles primaires et secondaires n’a rassuré ni les parents, ni les élèves, ni le personnel qui y travaille.

Comme trop souvent, les réseaux collégial et universitaire ont été relégués à l’arrière-plan des priorités du gouvernement. Sans que personne prenne vraiment le temps de mesurer l’ampleur d’un tel labeur, les professeurs, les chargés de cours ainsi que les professionnels et le personnel de soutien de nos cégeps et de nos universités ont terminé la session d’hiver en pleine crise, ont enchaîné avec la session d’été et donnent à présent tous les services nécessaires à la poursuite de la session d’automne, fortement bousculée par la deuxième vague. Celle-ci, d’ailleurs, n’est pas sans affecter de multiples façons l’accessibilité et la transmission des apprentissages et des savoirs auprès de la communauté étudiante.

 


Rapports 

des rencontres

Vous pouvez consultez les rapports des rencontres avec le MEES sur la reprise des cours en mode non présentiel ce printemps, ainsi que sur les sessions d'été et d'automne dans la section Covid-19 du site Web de la FNEEQ.

 

La Société historique du Canada (SHC) propose
une série de webinaires inspirée
du Manifeste des enseignants et enseignantes en situation précaire

 

En réponse au Manifeste des enseignants et enseignantes d’histoire en situation précaire, la SHC organise une série de webinaires pour discuter des enjeux liés aux historiens et historiennes en situation de précarité. Ces webinaires se dérouleront en direct sur la chaîne YouTube de la SHC.

Pour en savoir plus, cliquez ici.

 

Mieux vaut en rire...!

 

 

Dates à retenir

 

Activités syndicales
 

22 et 23 octobre - Regroupement universitaire de la FNEEQ (RU)

 

Calendrier universitaire
 

19 au 23 octobre - Période d'activités libres

2 novembre - Assemblée universitaire

 

 
 

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