En raison de l’incertitude causée par la pandémie de COVID-19 et afin de contribuer à la stabilité de l’approvisionnement domestique en œufs et en poussins, les POIQ, l’OBHECC – l’office ontarien de mise en marché des œufs d’incubation de poulet à chair – et les associations de couvoiriers des deux provinces ont convenu de prolonger d’une année l’entente Québec-Ontario. L’entente, qui devait se conclure à la fin de l’année 2020, sera donc à nouveau en vigueur pour l’année 2021. Rappelons que cette entente permet la production, au Québec, de 3,2 millions d’œufs d’incubation destinés au marché de poussins de l’Est ontarien. Les modalités financières de l’entente demeurent inchangées pour cette prolongation d’un an, tout comme les engagements respectifs des couvoiriers du Québec et de l’Ontario à l’égard de l’acquisition ou la vente de contingents d’importations. Dans les circonstances actuelles, cet apport de stabilité à l’échelle provinciale et nationale doit absolument être considéré comme une excellente nouvelle!

Par ailleurs, comme vous le savez, nous avons communiqué à de nombreuses reprises avec les autorités gouvernementales afin d’obtenir, pour les producteurs et productrices, le soutien financier nécessaire pour traverser la crise et s’adapter à ses implications. À l’heure actuelle, il semblerait que l’une des avenues envisagées soit le lancement d’une initiative Agri-relance pour les producteurs et productrices du secteur avicole. Des négociations à cet effet entre les gouvernements provinciaux et les autorités fédérales sont en cours. Les initiatives Agri-relance sont lancées à la suite de catastrophes, afin d’offrir une aide financière ciblée aux producteurs et productrices, de façon à leur permettre de payer les coûts exceptionnels liés à la relance de leurs activités. S’il ne fait aucun doute qu’une initiative Agri-relance devrait être entreprise rapidement pour notre secteur, nous espérons un dénouement positif dans ce dossier.

Profitez bien des dernières semaines de l’été!

Le 6 août dernier, l’UPA a lancé son application mobile Mangeons local plus que jamais! Elle permet aux utilisateurs et utilisatrices de repérer facilement, sur le territoire québécois, les fermes, les marchés et les transformateurs qui font de la vente directe au public. 

Elle fera rayonner autant nos régions que nos différents secteurs de production, à travers, notamment, les entreprises participantes, mais aussi les informations notifiées aux utilisateurs et utilisatrices. Elle peut être téléchargée sur Google Play ou l’App Store et consultée lors de vos déplacements gourmands.

Vers la fin du mois de juillet, les producteurs et productrices ont reçu les résultats de l’analyse de productivité de l’année 2019. Cette analyse est réalisée depuis de nombreuses années, par les POIQ pour chaque entreprise, à partir des

renseignements recueillis dans le cadre des activités de suivi du contingentement. Le tableau suivant présente la compilation des résultats pour 2019, de même que celle des deux années précédentes à des fins comparatives.

En valeur absolue, la productivité par poule un jour payée a subi un net recul en 2019. Cette diminution s’explique en grande partie par la baisse significative de l’âge moyen pondéré d’abattage (chutes de 3,7 et 2,8 semaines respectivement par rapport à 2017 et 2018). En effet, lorsque ramenée à un même âge d’abattage à des fins comparatives, la diminution est réduite de près de 80 % par rapport aux résultats de 2017 et de près de 60 % par rapport à ceux de 2018.

Alors que la totalité des entreprises avait obtenu des résultats supérieurs aux données utilisées dans le modèle prévisionnel de base lors de l’année record en 2018, 85 % ont été en mesure de répéter cette performance en 2019.

Une moulée de haute qualité est un élément crucial pour obtenir une bonne production. Cependant, elle peut introduire des pathogènes dans le poulailler si elle n’est pas bien entreposée. Il est ainsi important pour les producteurs et productrices de se procurer de la moulée auprès d’une meunerie accréditée en vertu du programme HACCP de l’Association de nutrition animale du Canada.

Les producteurs et productrices doivent également assurer un entreposage adéquat de la moulée. Elle devrait être gardée dans des silos ou des réservoirs en bonne condition, fermés et clairement identifiés, de manière à réduire les risques de contamination par l’eau, les oiseaux sauvages, les rongeurs et les insectes, qui peuvent tous être porteurs de maladies.

En 2017, Ad Jansen, un producteur de poulet néerlandais détenant 3 poulaillers d’une capacité totale de 90 000 oiseaux, avait un problème de salmonelle. Deux de ses trois poulaillers étaient infectés à la Salmonella infantis, une souche souvent résistante aux antibiotiques en Europe et possiblement introduite dans ses installations par un lot de litière infectée. La majorité de ses troupeaux a été atteinte et son entreprise a beaucoup souffert, ses acheteurs exigeant des poulets exempts de salmonelles.

Déterminé à éliminer toute trace de salmonelle sur son site de production, M. Jansen a recruté un consultant expert, avec qui il a établi un plan d’action. En effectuant des tests hebdomadaires pour la bactérie, ils ont déterminé que les fissures dans le plancher et les murs agissaient à titre de réservoirs pour le pathogène. Ils ont donc rapidement rempli et scellé toutes les failles. Le contrôle des ténébrions a aussi représenté une étape importante du plan d’action de M. Jansen.

Il a installé du ruban anti-ténébrions au long du bas des murs afin de bloquer leur accès à l’intérieur des murs et du plafond. Après 18 mois d’application constante et méticuleuse de ces mesures de contrôle, tous les poulaillers de M. Jansen ont finalement été déclarés exempts de salmonelles. Pour s’assurer de maintenir ce statut, le producteur a mis en place un strict régime de nettoyage et de désinfection après chaque lot. Pour lire l’histoire complète d’Ad Jansen en anglais, suivez ce lien.

Rappel sur la collecte de données sur les niveaux d'ammoniac

Les POIQ souhaitent remercier leurs membres pour leur participation continue au projet de collecte de données sur les niveaux d’ammoniac dans les poulaillers. Nous rappelons aux responsables des collectes que les niveaux d’ammoniac doivent être mesurés mensuellement dans tous les poulaillers, incluant les poulaillers d’élevage. Rappelons que les données obtenues sont toujours anonymisées et contribueront aux recherches des POIC à l’égard du niveau acceptable d’ammoniac à intégrer aux dispositions du Programme de soins aux animaux.

À la recherche d’un manuel, recueil ou formulaire?

Saviez-vous que plusieurs documents auxquels vous pourriez avoir à vous référer sont disponibles sur l’extranet, dans la section Documents? Vous y trouverez, entre autres, les avis de changement de prix des œufs d’incubation, les plus récents manuels PCQOI et PSA, le recueil de contingentement, en plus des formulaires se rapportant à chacun. Nous y avons également inclus la plus récente fiche de troupeau de réforme en version électronique. En tout temps, n’hésitez pas à communiquer avec Geneviève Drouin pour toute question, commentaire ou suggestion.

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Les Producteurs d'oeufs d'incubation du Québec
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