Avril 2023

VIE ASSOCIATIVE

 

Invitation aux assemblées sous-régionales de 2023

Un simple rappel que:

  • L'ASR de Sorel et de Saint-Hyacinthe se tiendra le 8 mai prochain, restez à l'affut d'une invitation de la part de vos conseillers locaux. 
  • L'ASR de Longueuil se tiendra le 4 mai prochain, restez à l'affut d'une invitation de la part de vos conseillères locales.
  • L'ASR de Chateauguay-Valleyfield aura également lieu ce 4 mai prochain, restez à l'affut d'une invitation de la part de votre conseillère locale.

Comme mentionné, vous recevrez une invitation officielle par courriel ou/et par la poste. 

Au plaisir!

 

Sept grands principes définissent la philosophie, les valeurs et les façons de faire au Collectif de défense des droits de même que l’AGIDD-SMQ!

Voici le dernier, mais non pas le moindre de nos grands principes. Aujourd’hui, nous vous parlons de L’Éducation populaire!

Qu’entend-on par la notion d’éducation populaire?

« L’ÉDUCATION POPULAIRE AUTONOME, C’EST… l’ensemble des démarches d’apprentissage et de réflexion critique par lesquelles des citoyens et citoyennes mènent collectivement des actions qui amènent une prise de conscience individuelle et collective au sujet de leurs conditions de vie ou de travail, et qui vise à court, moyen ou long terme, une transformation sociale, économique, culturelle et politique de leur milieu* ».

Voilà, depuis plusieurs mois nous avons passé en revue les grands principes guidant le Collectif la philosophie, les valeurs et les façons de faire au CDDM. Nous vous invitons à visiter notre nouveau site Internet : https://www.cddm.qc.ca/a-propos/mission-et-objectifs/ ainsi que notre page FACEBOOK afin de vous les remémorer plus en détail et vous les approprier.

*Source : agidd.org

 

Le Salon des organismes du Cégep de St-Jean

Le 31 mars dernier se tenait, au Cégep Saint-Jean-sur-Richelieu, le salon des organismes organisé par le département de technique de travail social. C’est avec un grand plaisir que le CDDM a participé à cet évènement qui comprenait plus de 30 organismes différents du milieu communautaire et du milieu public. Le conseiller de la région de Sorel, Frédéric Morel et l’une des conseillères de Longueuil, Emanuelle Julie Locke, était présent et prêt à représenter fièrement notre organisme, en plus de répondre aux nombreuses questions des étudiants et étudiantes en technique de travail social.

Ce fut une belle expérience qui nous a permis de créer des liens avec les futurs acteurs du milieu communautaire, ainsi que de soutenir les étudiant.es dans leur cheminement académique et professionnel. C’est avec grand enthousiasme que nous espérons que notre message et notre mission furent bien accueillis et seront partagés.

 

Nouvelle traduction du site internet

Comme certains d'entre vous l'ont surement déjà remarquer, depuis ce lundi dernier, le site internet du CDDM est accessible en langue anglaise. Ce fut la conclusion de plusieurs mois de travail en lien avec nos objectifs reliés à notre plan de communication et notre désir de rendre notre site internet plus inclusif. 

Aujourd’hui, avoir un site web est un incontournable, tout le monde le sait. C’est une absolue nécessité pour faire la promotion de notre organisme et notre cause. Étant basé au Québec, il est normal de se demander si notre site web doit être bilingue... Notre réponse? En grande majorité,  absolument! Un site multilingue, ce n’est que du bonus!

Bonne lecture

 

ACTUALITÉS ET RÉALITÉS

NON aux mesures de contrôle, je reprends le contrôle!

C’est parti! La campagne médiatique nationale de l’AGIDD-SMQ (Association des groupes d’intervention en défense des droits en santé mentale du Québec) est officiellement lancée, et ce depuis le 17 avril dernier. Plusieurs parutions hebdomadaires seront prévues tant par notre association, le CDDM et nos collègues de partout au Québec sur les médias sociaux. À titre de membres ou de partenaires, nous vous sollicitons afin de relayer ces dernières au cours des prochaines semaines.

Par cette campagne, nous souhaitons faire, bien entendu, la promotion des alternatives aux mesures de contrôle, informer et démystifier les enjeux et les pratiques. Les efforts porteront sur une réelle éducation du public, et ce par une visée de sensibilisation aux effets secondaires de ces mesures sur les personnes, tant du point de vue de leurs expériences qu’au niveau de leurs droits. Il faut se rappeler que l’emploi des mesures d’isolement, de contention physique ou chimique est beaucoup trop répandu. Il est à savoir que toutes les tranches d’âges sont touchées par ces abus institutionnels (ou de certains milieux privés).

Du côté du CDDM, nous nous mobiliserons POUR VRAI à : Longueuil, Valleyfield et Saint-Hyacinthe dans le cadre d’une action de visibilité bien spécifique et singulière. Vous serez tous conviés à voir sur place ou bien à y participer directement…

Le tout culminera le 15 mai, Journée nationale NON aux mesures de contrôle, par la mise en ligne de nos actions symboliques de partout au Québec. Suivez-nous!

#jereprendslecontrôle

 

Le libre arbitre et l’inaptitude à consentir, une conciliation possible?

Dans le domaine de la santé, comme vous le savez peut-être, la primauté de la personne est mise de l’avant tant par les lois que par de grands principes retrouvés dans les plans d’actions ministérielles. De ce fait, l’autonomie et le libre arbitre sont généralement considérés comme essentiels. C’est en tenant compte de ces grands principes que certaines mesures légales ont été mises en place afin de permettre à des usagers de faire valoir cette autonomie et ce libre arbitre, même lorsque celle-ci est devenue inapte à consentir aux soins (dans certaines conditions cliniques spécifiques).

Nous parlons ici des directives médicales anticipées. Cette mesure est prévue par la loi concernant les soins de fin de vie et permet aux personnes de faire valoir leur choix et préférence en termes de traitement de fin de vies en remplissant un formulaire légal à un moment où ceux-ci sont considérés aptes à consentir en prévision d’une situation où ce ne serait plus le cas.

Si cette mesure existe et est valorisée dans certains contextes, ne serait-il pas pensable que de telles mesures soient considérées dans le domaine des soins psychiatriques? Par exemple, pour une personne ayant une problématique en santé mentale et souhaitant faire valoir son autonomie et son libre arbitre qu’en à ses traitements en prévision d’un épisode de crise ou sa capacité à consentir serait remise en doute?

Eh bien, il se trouve qu’à certains endroits dans le monde cette mesure existe! Il s’agit de directives psychiatriques autorisées. Ce document comporte généralement les préférences en termes de structures d’accompagnement, de traitements, les signes avant-coureurs d’une crise, les stratégies de la personne pour prendre soin de sa santé mentale.

Au Québec, la seule disposition pouvant se rapprocher de cela pour les personnes recevant des services psychiatriques est le plan de traitement. Malheureusement, celui-ci est nettement moins intéressant pour le patient. Ces documents peuvent, en théorie, permettre à l’usager de mettre de l’avant des considérations similaires, mais il n’a aucune portée légale, contraignant l’équipe soignante à le respecter. De plus, ces plans de traitement doivent être acceptés de manière conjointe, tant par le patient que l’équipe soignante. Cela a pour effet que ces plans de traitements sont, la plupart du temps, un plan construit par l’équipe soignante, puis simplement approuvé par le patient. À l’inverse, les DPA peuvent être décidés et remplis de manière complètement autonome, sans influences de l’équipe médicale. Une fois approuvées par le système judiciaire, celles-ci comportent une portée légale à laquelle l’équipe soignante doit se plier dans la mesure de ce qui est jugé raisonnable et possible selon la justice.

Quelles retombées concrètes des directives psychiatriques anticipées?

Plusieurs études ont été menées jusqu’à maintenant sur les impacts des DPA et les résultats sont probants! Un des impacts les plus notables, démontré par les méta-analyses, est une diminution des hospitalisations forcées d’environ 25% pour les personnes utilisant ces outils (comparativement aux usagers n’en ayant pas fait usage). Ce fait en lui-même est déjà notable, mais ce n’est pas tout! Certaines études ont également permis de récolter plusieurs autres qualités nommées par les personnes en ayant fait usage. On y retrouve, entre autres, mais pas exclusivement : une meilleure connaissance de soi, meilleure gestion des crises, plus grande continuité dans les soins, meilleure anticipation des rechutes, amélioration de l’alliance thérapeutique et un plus grand sentiment d’autonomie.

Ce que nous devons en retenir? Des alternatives aux soins psychiatriques coercitifs, ça existe, il suffit d’avoir la volonté politique de les mettre de l’avant!

 

Effect of Psychiatric Advance Directives Facilitated by Peer Workers on Compulsory Admission Among People With Mental Illness: A Randomized Clinical Trial | Psychiatry and Behavioral Health | JAMA Psychiatry | JAMA Network

L’impact des directives anticipées en psychiatrie - Centre ressource réhabilitation (centre-ressource-rehabilitation.org)

DIRECTIVES ANTICIPÉES PSYCHIATRIQUES FACILITÉES PAR LES PAIRS- AIDANTS: ENJEUX ET PERSPECTIVES

Aurélie Tinland Pratiques – conferences midi - Forensia 24 Janvier 2023

 

NOUVELLES ADMINISTRATIVES