Recherche sur les autorisations judiciaires de soins : la patience est d’or…
La COVID chamboule tout, mais vraiment tout comme vous le savez. Les bouleversements associés à la pandémie auront eu aussi gain de cause de l’échéancier initial de notre projet de recherche autour des autorisations judiciaires de soins.
À titre de rappel :
Nous avions fait récemment la promotion d’une nouvelle démarche de recherche entre le CDDM et le Service à la collectivité de l’Université du Québec à Montréal (UQAM). La recherche intitulée Recherche sur les autorisations judiciaires de soins analyse comparative des pratiques entre deux CISSS de la Montérégie, se devait déjà d’être bien entamée, mais notre accès aux palais de justice est toujours compromis, et ce jusqu’à nouvel ordre pour les raisons que vous connaissez. Nous ne craignons pas pour la suite de ce dernier heureusement!
Pour les néophytes…
L’autorisation judiciaire de soins (ou ordonnance de traitement) vise à contraindre une personne à subir un traitement (médicaments, électrochocs) ou à être hébergée contre son gré. Elle est accordée par la Cour supérieure, généralement pour une période de deux, trois, voire même cinq ans, et ce, sans possibilité de révision. Ces jugements ont des implications très importantes sur les droits des personnes et leur intégrité, qui plus est, ils peuvent avoir des atteintes importantes sur leurs choix et leur qualité de vie.
À titre informatif, en 2018-2019 sur le territoire du CISSS Montérégie-Est, 69 personnes différentes furent les cibles de ces requêtes et 78% de ces jugements furent d’une durée de 3 ans…