En ce qui concerne le conseil d’administration, quatre postes se retrouvaient en élection cette année, soit trois destinés aux producteurs et un attitré à un producteur-couvoirier. Finalement, Clément Allard, Robert Massé, David Phaneuf et Sébastien Morin ont été réélus pour un mandat de deux ans. Pour ma part, je suis honoré par votre appui à ma réélection en tant que président du syndicat. Se joignent une fois de plus à moi au conseil exécutif David Phaneuf, 1^er vice-président et Marie-Pier Lefebvre, 2^e vice-présidente.

Gyslain Loyer
Président

Rapport annuel 2023

Nous vous rappelons que le rapport annuel 2023 est disponible pour téléchargement sur le site Internet des POIQ, section Publications.

Rapport annuel

Finalement, la motion pour une deuxième lecture fut adoptée majoritairement (58 voix en faveur et 12 contre). Le projet a été renvoyé au Comité sénatorial permanent des affaires étrangères et du commerce international qui pourrait, à la suite de leurs consultations, émettre des recommandations en vue de la troisième et dernière lecture de la Chambre haute.

Les difficultés d’approvisionnements en œufs américains sont revenues, en raison, notamment, de la forte demande de la Colombie-Britannique qui doit combler les pertes subies par les nombreux cas d’influenza aviaire survenus sur son territoire en fin d’année 2023.

Compte tenu de cette situation, les POIC ont adopté une marge de surproduction de 5 % pour 2024. Il sera possible, pour chaque entreprise, de produire jusqu’à concurrence de celle-ci.

La récente révision à la baisse de l’allocation octroyée au Québec par les POIC entraîne une diminution du taux d’utilisation et de la quantité attribuable via la croissance différenciée en 2024. Cependant, l’introduction de la marge de surproduction de 5 % vient contrebalancer ces réductions. Puisque le portrait global laisse actuellement entrevoir un potentiel de production avoisinant la limite provinciale, nous vous encourageons à faire les vérifications pour votre entreprise.

La production d’œufs d’incubation de poulet à chair est en hausse de 0,3 % depuis le 1^er janvier, comparativement à la même période l’an dernier. L’âge moyen d’abattage est de 62,2 semaines, soit une de moins qu'en 2023. À la suite de la réception des calendriers de placements d’ici le 1^er mai prochain, une première prévision de production pour l’année 2025 sera effectuée. L’allocation émise au Québec par les POIC pour cette période de référence est de 236,7 M d’œufs.

Dans le cadre d’une activité de réseautage organisée par l’Université Laval le 12 avril dernier, les POIQ ont eu la chance de rencontrer ses boursières et boursier pour l’année 2023-2024. Un montant de 1 500 $ sera versé aux universitaires suivants inscrits au baccalauréat en agronomie :

• Vincent Provencher pour sa participation à un second stage chez un producteur-couvoirier

• Florence Delorme en lien à son intérêt et son expérience de travail dans le secteur des œufs d’incubation

• Arianne Fillion qui participera à son premier stage du programme dans le secteur avicole cet été

De gauche à droite : Vincent Provencher, Florence Delorme, Marie-Eve Bourdeau, directrice générale des POIQ, et Arianne Fillion.

RAPPEL : À la suite de la révision du Programme canadien de qualité des œufs d’incubation (PCQOI) au 1^er novembre 2023 et du Programme de soins aux animaux (PSA) au 1^er septembre de la même année, les deux registres suivants, ou tout document équivalent, seront désormais demandés lors des audits :

• Formulaire 7 – dossier des écarts (PCQOI);
• Registre des écarts pour l’ammoniac (PSA).

Qu’il y ait eu des écarts ou non, ces dossiers devront être présentés à l’auditrice afin d’être en conformité.

Nous vous invitons également à consulter le sommaire des modifications aux programmes, inséré au début de chaque cartable, version 2023, et disponible sur l'Extranet, dans la section Documents.

N'hésitez pas à contacter Maryse Jutras ou Irina Socolova pour toutes questions ou informations supplémentaires.

L’arrivée du printemps et des oiseaux migrateurs accroît le risque de contamination des exploitations avicoles. Le partage d’employés ou d’équipement, la gestion des mortalités et l’intégrité des bâtiments représentent les trois plus importantes causes probables d’introduction du virus de la grippe aviaire sur les fermes infectées au Québec en 2022-2024, selon l’Agence canadienne d’inspection des aliments.

La vigilance est donc primordiale dans l’application, par tous, des mesures de biosécurité de base, telles qu’énumérées ci-haut.

Le 9 avril dernier, les POIQ ont participé au Colloque scientifique en production porcine et avicole organisé par le Centre de Référence en Agriculture et Agroalimentaire du Québec. Le forum de discussions, vastes et variées, couvrait une série de sujets d’importance pour les deux secteurs. Certaines questions abordées lors des conférences sont particulièrement intéressantes, comme :

• l’étude sur la dynamique de la contamination par Salmonella dans l’industrie du poulet de chair;
• l’exploration du potentiel des acides aminés administrés in ovo pour atténuer les effets néfastes du stress thermique sur les performances des poulets de chair; et enfin,
• l’étude présentée par D^re Marie-Lou Gaucher consacrée à la recherche d’une vaccination efficace contre l’entérite nécrotique (EN) aviaire.

Cette dernière aborde le problème croissant de la résistance des bactéries aux antibiotiques, mettant en lumière le cas de la résurgence de l’EN chez les poulets de chair due au pathogène Clostridium perfringens (C. perfringens). Les initiatives visant à réduire l’utilisation des antibiotiques dans l’industrie avicole, bien que louables, comportent des défis, notamment la nécessité de contrôler C. perfringens autrement. La recherche génétique a identifié des marqueurs potentiellement associés à la pathogénicité de cette bactérie, stimulant ainsi le développement d’un vaccin. Cependant, malgré ces avancées, la question du moment idéal pour l'administrer efficacement contre l’EN demeure.

Il est important de noter que la problématique de la vaccination contre l’EN est l’un des objectifs d’un projet de recherche visant à optimiser la sécurité des produits à base de viande de poulet en améliorant le contrôle de Salmonella et de C. perfringens entérotoxinogène, dans lequel les POIQ sont déjà impliqués.