Rappelons que le 1er juillet dernier marquait l’entrée en vigueur de l’obligation en vertu de la Loi sur l’instruction publique (LIP), pour les enseignantes et enseignants, d’effectuer 30 heures de formation continue sur deux ans. À cet effet, la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE) a créé l’appliprof.org qui permet au personnel enseignant de noter les activités de formation continue suivies.
Toutefois, depuis la rentrée, nous constatons que notre offensive professionnelle, plus particulièrement la partie sur la formation continue, fait grandement parler dans les milieux. Visiblement, certains centres de services scolaires (CSS) et certaines directions n’apprécient pas le nouveau droit qui a été accordé au personnel enseignant de choisir ses activités de formation continue dans la Loi sur l’instruction publique et ils tentent, de toutes les manières possibles, de restreindre ce droit.
Nous vous rappelons que, si des formations sont imposées aux enseignantes et enseignants, il est préférable d’obéir en premier lieu et de participer à ladite formation afin que vous ne soyez pas en situation d’insubordination.
Par la suite, il sera important de contester et de nous informer de la situation. Pour cela, plusieurs outils ont été produits afin de vous aider.
- Un document de contestation d’une activité de formation imposée par l’employeur à transmettre au SEGP (CSQ);
- Un modèle de lettre à transmettre au ministre de l’Éducation;
- Un fond d’écran à utiliser lors de vos rencontres virtuelles;
- Une cocarde qui vous sera acheminée sous peu.
Nous vous invitons à consulter le site www.segp.ca dans la section Offensive professionnelle et Documents de références où vous trouverez tous les outils mentionnés.
Normes et modalités d’évaluation et des apprentissages (NMEA)
Rappelons que la loi indique que, lorsqu’une direction demande une proposition de NMEA, le personnel enseignant doit y donner suite dans les 30 jours suivant sa demande, à défaut de quoi la direction pourra les établir elle-même.
À noter que les NMEA ne peuvent avoir pour effet de permettre la révision du résultat d’un élève par une direction d’école. Elles doivent toutefois permettre de demander à l’enseignante ou l'enseignant, à qui est confié l’élève, de réviser le résultat qui lui a été attribué. La loi prévoit que ce sont les directions qui doivent motiver, par écrit, leur demande de révision d’un résultat.
Vous trouverez, sur le site Web du SEGP (CSQ), dans l’onglet Offensive professionnelle, des exemples de NMEA relatifs à la révision du résultat d’un élève, et ce, tant pour le primaire et pour le secondaire, que pour l’éducation des adultes et pour la formation professionnelle.
Bien entendu, des ajustements seront apportés à ces outils lorsque le règlement encadrant les conditions et modalités applicables à la révision d’une évaluation sera publié.
En terminant, si on vous prive de votre nouveau droit et qu’on vous impose une formation continue, je vous invite à communiquer avec moi. De plus, je demeure disponible pour toute question concernant l’offensive professionnelle (LIP) et les NMEA.
Salutations cordiales,
Marcella Dubé
Conseillère en relations du travail
Syndicat de l'enseignement du Grand-Portage (CSQ)