Loi sur le droit d'auteur : le milieu du livre canadien s'impatiente
Ce mardi 29 novembre était une journée d'action pour le milieu du livre canadien.
Depuis plus de dix ans, une ambiguïté insérée dans la Loi sur le droit d'auteur prive de revenus les créatrices, créateurs et maisons d'édition. Alors que le Québec, pour le moment, comprend que leur travail doit être rémunéré équitablement, les établissements à l'extérieur du Québec ne versent plus de compensation financière lorsqu'ils reproduisent les œuvres.
Deux ministères sont en charge de la révision longtemps attendue de la loi : le ministère du Patrimoine canadien et le ministère de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie.
« On souhaite que les exceptions qui ont été accordées au milieu de l’éducation soient retirées. Au moins, on veut que la notion de l’éducation soit mieux définie. Car en ce moment, n’importe qui chez soi peut reproduire des œuvres sans payer de droits d’auteur en prétextant que c’est à des fins éducatives », s’indigne Suzanne Aubry dans Le Devoir.
En solidarité avec les autrices et auteurs canadiens, de nombreux membres de l'UNEQ ont appuyé la campagne menée par la société de gestion Access Copyright (Toronto), demandant au ministre François-Philippe Champagne de lancer les travaux, conjointement avec le ministre Pablo Rodriguez, déjà prêt à agir.
Participer à la campagne