Bénir

Bénir : du latin benedicere, « dire du bien ». La bénédiction rend la paix du salut.

Quand j’étais une jeune enfant, au moment de me coucher, ma mère faisait un signe de croix sur mon front. Avant de souper, nous disions ou chantions aussi un bénédicité. À l'adolescence, je ne trouvais pas ça cool, je dois vous l'avouer. Durant cette époque où l'on préfère se fondre dans la masse de ses pareils, je préférais aller chez mes amies que les inviter chez nous. D'ailleurs, aucune de mes amies n'était croyante. Alors bénir un repas, wesh, comme dirait les jeunes de maintenant (exclamation passe-partout).

Pourtant, je n'étais bien sûr pas la seule de l'univers à le faire. Juifs et musulmans font aussi acte de bénédiction dans leur quotidien. Je me rappellerai longtemps cette femme musulmane qui a croisé mon chemin. « Quand je prends le volant, je dis tout bas Bismillah (au nom de Dieu). Quand je fais une action, je le murmure encore. Avant de manger, je dis encore Bismillah ».

C’est au nom de Dieu que mon père, et mon grand-père avant lui donne sa bénédiction à ses enfants lors du premier jour de l’année. Autant mon père que ses enfants vivent ce moment solennel avec joie et émotion. Combien de générations de Desrosiers avant moi l'ont vécu?

Presque chaque soir, je prends la temps de me rappeler intérieurement les bénédictions qui emplissent ma vie. Je connais la sensation d’être dans le noir, celle de la faim et celle de la souffrance. Je peux donc constater à quel point je suis choyée. Et rendre grâce au Seigneur.

« Dire du bien » : faisons-le souvent.

« Que le Seigneur te bénisse et te garde !

Que le Seigneur fasse briller sur toi son visage, qu’il te prenne en grâce !

Que le Seigneur tourne vers toi son visage, qu’il t’apporte la paix ! » (Nombres, 6 : 24-26)

Claude-Hélène Desrosiers, responsable des communications sociales

8 septembre - Saint-Pierre-les-Becquets Messe pour les diacres permanents jubilaires Jean Lecomte (15 ans) et Nicolas Girard (25 ans)

11 septembre - Nicolet Réunion des services diocésains

12 septembre - Théâtre Belcourt (Baie-du-Fevbre) Soirée reconnaissance de la Fondation pastorale du diocèse de Nicolet

15 septembre - Tingwick Messe pour le 60e anniversaire de fondation de la Garde St-Patrice de Tingwick

17-22 septembre - Québec Assemblée des évêques catholiques du Québec

23-27 septembre - Québec Conférence des évêques catholiques du Canada

Témoignage

NDLR: Cet automne, deux hommes font leur entrée au Séminaire. L'un deux se nomme Carl Jutras et il a commencé son parcours au Séminaire de Québec. Il nous partage ici un peu de son parcours et les raisons pour lesquelles il désire devenir prêtre.

Je m’appelle Carl Jutras et j'ai maintenant 47 ans. J'ai exercé le métier d'ingénieur civil. Mon parcours a d'abord été comme membre de l'équipe de coordination technique pour la réalisation de projets de digues et barrages sur la rivière Rupert et à la Romaine. Ensuite j'ai travaillé comme chargé de projet pour un entrepreneur en voirie puis, comme ingénieur concepteur pour une firme de génie conseil et une MRC.

En 2012, Lors d'une messe pour les vocations, le prêtre avait fait communier l'assemblée et avait permis que nous trempions notre ostie dans le calice. Il a ensuite fait part de son vœu de susciter au moins une vocation pendant son sacerdoce et cette idée n'a pas cessé de me revenir depuis. À d'autres occasions, des gens m'ont demandé si j'étais prêtre et ces événements ont contribué à ma réflexion.

Un séminariste, Hugues Gagnon Boivert, qui étudie à Montréal, m'a beaucoup inspiré par son expérience ainsi que d’autres gens, comme Mélanie Jacotin qui a la chaîne youtube MELJC : Mes rencontres avec le Christ et son message pour nous. Son témoignage m'a décidé à faire le grand saut et à faire ma demande d'incardination à notre évêque. Elle est devenue mon amie depuis que je l'ai rencontrée à Lyon en août. C'est en fait toute la communauté catholique qui, par son témoignage, nous invite à suivre le Christ.

Les gens autour de moi sont en général curieux et plutôt contents d'apprendre ma démarche. C'est l'occasion de répondre à une multitude de questions. Ce témoignage de vie est très puissant et suscite des remises en question chez les autres. Je laisse le Christ agir en eux et je me contente de leur répondre. Quelques-uns ont des appréhensions, ils me demandent si j'ai peur de cet engagement. Je les rassure, je leur signale que je considère que c'est le Christ qui me guide. Je ne peux rien sans Lui et je n'ai plus peur de Le suivre.

Je sens un renouveau en Église, les gens veulent un lien avec leur Créateur. Ils veulent s'orienter, moralement et spirituellement. Ces deux besoins sont comblés par la religion catholique et la tradition, et leur nature les poussent à combler ce vide intérieur ressenti. Je vois bien que mon témoignage pose question pour les gens et que dès qu'on leur assure que, personnellement nous avons la foi, que le Christ est bien Fils de Dieu et ressuscité, il y a un déclic. Ils ont besoin de le savoir, à nous de leur dire avec audace et confiance. Bien des gens cachent qu'ils ont la foi et ils aiment se sentir libres de croire sans être jugés dans une ambiance de société un peu trop rationaliste. Notre témoignage fait la différence et les pousse à redécouvrir la vérité.

Carl Jutras

À venir

Rencontres Pèlerins d'espérance

Ce projet est né des rencontres régionales de Drummondville/Drummond. Au gré des réflexions, l'abbé Michel Bédard, ainsi que Josée Sarasin et Francine Brière ont pensé et créé un parcours d'animation, Pèlerins d'espérance, pour tous les chercheurs de sens. Chaque mois, dès le 25 septembre, une rencontre sera proposée. À chaque mois, son thème, soigneusement choisi, accompagné de chansons, visuels, prières et exercices.

Soyons en marche dès septembre pour un pèlerinage intérieur, direction année sainte 2025: "Pèlerins d'espérance... Des portes s'ouvrent."

Dates des rencontres:

• 25 septembre à L’Avenir
• 23 octobre à St-Nicéphore
• 27 novembre à L’Avenir
• 22 janvier à St-Nicéphore
• 26 février à L’Avenir
• 26 mars à St-Nicéphore
• 23 avril à L’Avenir
• 28 mai à St-Nicéphore

Pour informations: Josée Sarasin, agente de pastorale / j.sarasin@cgocable.ca 

Sacré-Cœur-de-Jésus : 819 398-6319 ou Saint-Nicéphore : 819 478-0686

Saint-Christophe est le patron des voyageurs. Avec ses amis, Tintin voyage sur les cinq continents. Il affronte les dictateurs et les cartels de la drogue. Il soutient l’environnement, les autochtones, les réfugiés. Il est témoin de différents développements de la science.

Sous notre voute ornée de toiles marouflées de grands maitres européens, vous serez accueilli par un mini-concert de l’organiste, Samuel Lacroix.

Entrée gratuite, prix de présence. Avec la collaboration de la Ville de Victoriaville, la Société d’Histoire, et Buropro.

Tous les 3^e vendredi du mois, de septembre à juin à 19h00, à compter du 20 septembre, à l’église St-Nicéphore

Animation par Nathalie Côté et Robert Bombardier, diacre permanent

Deux événements à venir à Drummondville

Nouvelles

Rencontre festive des prêtres

Dix jubilaires chez les Soeurs de l'Assomption de la Sainte Vierge

Le 15 août, jour de l'Assomption, les Soeurs de l'Assomption de la Sainte Vierge fêtaient dix jubilaires pas ordinaires: mentionnons entre autres les 75 ans de vie religieuse de deux d'entre elles.

Une messe a été présidée par Mgr Daniel Jodoin, suivie d'un repas.

Bravo et merci à ces précieuses jubilaires!

75 ans: Sr Doris Jutras et Sr Pauline Carignan

70 ans: Sr Réjeanne Veillette, Sr Thérèse Lamy, Sr Lucille Laquerre et Sr Gisèle Laneuville

65 ans: Sr Céline Lahaye, Sr Louisette Laneuville et Sr Pauline Bordeleau

40 ans: Sr Carmen Lucia dos Santos

Fiesta latina

Inspirant

À l’été 2022, mon papa inaugure la croix situé sur la route 218. Famille, amis, citoyens de la municipalité étaient présents. Monseigneur Gazaille est venu bénir ce joyau.

Cette année, moi et mon amoureux Vincent lui avons offert une statue de la Vierge et une plaque commémorative pour nos défunts adorés.

Vous pouvez venir vous y ressourcer, il y a des bancs et si mon père vous voit, il se fera un plaisir d'aller vous voir.»

Mélanie Dupont

Au contraire, durant les deux événements, je suis resté conscient et « confiant » au point de m’émerveiller au cœur de la tempête. Suffisamment présent pour rassurer le docteur. Malgré la tamponnade, nous avons pris la bonne décision.

Voir la beauté de la création dans l’Amour que nous nous portons les uns envers les autres. Parce que c’est de ça qu’il s’agit, la Vie est ce qu’elle est. C’est un don, avec force et faiblesse. Depuis des années, d’autres problèmes de santé me fragilisent Plusieurs personnes disent que je suis résilient. Mais aujourd’hui, je considère personnellement vivre au-delà de la simple résilience.

Au-delà de la mort, je suis pleinement vivant. J’assume la douleur mais je n’en souffre pas. Je vis sans angoisse, sans la peur maladive ou la peur de tout perdre. Je vis sans anxiété, sans la peur de perdre l’autonomie ou la peur d’être oublié. Je vis sans regret, sans la peur de ne pas pouvoir pardonner ou de ne pas être pardonné car le grand pardon est entré dans ma vie. Finalement je vis sans attente, sans la peur d’échouer ou la peur de ne pas entrer dans la Terre Promise.

Plusieurs personnes prient pour ma guérison. J’accepte avec cœur. Cependant, j’ai la nette conviction que ma guérison est pleinement acquise. Priez pour que je reste ainsi car présentement, je suis porté … je suis « baigné » en plénitude par l’Amour infini du Père.

(témoignage anonyme)