ACTUALITÉS

Vous êtes-vous déjà demandé si l'événement auquel vous participez était reconnu par votre fédération sportive? 

Les coureurs sont confrontés à un vaste de choix de possibilités lorsque vient le temps de s’inscrire à un événement de course à pied. Le label de sanction représente un gage de qualité et de sécurité, une référence concrète pour le participant qui permet de le conforter dans sa décision.

Le label identifie les événements sanctionnés par la FQA et peut donc être vu comme une marque de crédibilité, d’engagement et de rigueur de la part de l’organisateur qui accepte de se conformer aux critères de sanction et consacrent les efforts et ressources nécessaires pour les respecter.

 

Athlètes du mois de décembre : Charles Philibert-Thiboutot et Noémie Jeffrey
Charles Philibert-Thiboutot a enregistré une performance de 13 :30.79 sur 5000 mètres en salle le 8 décembre dernier à Boston. Ce résultat représente un nouveau record du Québec en améliorant la...

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Les plus vieux records du Québec 
Les records sont faits pour être battus, dit-on. Mais certains records ont la vie plus dure que d'autres. La base de données des records permet désormais d'en tirer plusieurs statistiques intéressantes. Voici...

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ÉVÉNEMENTS À VENIR  

 

Janvier

2020-01-11      Vert et Or Invitation, Sherbrooke (11-12 janvier)
2020-01-18      Les Relais Vaudreuil-Dorion, Vaudreuil - Centre Multisports
2020-01-24      McGill Team Challenge, Montréal - McGill (24-25 janvier)
2020-01-26      LPFBS - Jeux de Lachine

Février

2020-02-01    Challenge André-Harel, Montréal - Complexe Sportif Claude-Robillard
2020-02-08    LPFBS - Club de Sept-Îles
2020-02-08    SnowNergie, Beaupré
2020-02-09    LPFBS - Challenge Montréal 2020 (Centre Claude Robillard)
2020-02-09    LPFBS - Compétition d'athlétisme Le Coureur Nordique #2
2020-02-14    LPFBS - RSEQ Montérégie (La prairie)
2020-02-15    LPFBS - Compétition d'athlétisme CDN-NDG ( Côte des Neiges)
2020-02-15    Match Cadet Ontario vs Québec, Montréal - Complexe sportif Claude-Robillard
2020-02-15    *CHAMPIONNATS QUÉBÉCOIS* Juvéniles, Séniors et Vétérans, Montréal - Complexe                               sportif Claude-Robillard (15-16 février)
2020-02-15    *CHAMPIONNATS QUÉBÉCOIS* Pentathlon Benjamins et Cadets, Montréal - Complexe                             sportif Claude-Robillard (15-16 février)
2020-02-15    Raven Varsity Last Chance Meet, Ottawa
2020-02-21    *CHAMPIONNATS QUÉBÉCOIS* Pentathlon et Heptathlon Juniors et Séniors, Québec -                             PEPS (21-22 février)
2020-02-21    Championnats provinciaux Universitaires RSEQ, Québec - PEPS (21-22 février)
2020-02-23    Défi Hivernal de l'Île Bizard
2020-02-23    LPFBS - Les aigles de l'école Honoré-Mercier
2020-02-29    *CHAMPIONNATS QUÉBÉCOIS* Benjamins, Cadets et Juniors, Sherbrooke - Université                             de Sherbrooke (29 février-1er mars)
2020-02-29    *CHAMPIONNATS QUÉBÉCOIS* Pentathlon Juvéniles et Vétérans, Sherbrooke -                                       Université de Sherbrooke (29 février-1er mars)

 

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LES GRANDES FIGURES DE L'ATHLÉTISME QUÉBÉCOIS

Partie 1 de 8

*Les Grandes figures de l’histoire de l’athlétisme québécois sont une galerie de portraits d’athlètes qui ont évolué à diverses époques et dans différentes épreuves. Elles ne constituent ni un classement de tous les temps ni un répertoire fermé. Cette galerie est en évolution et pourrait inclure d’autres excellents athlètes. Nul doute qu’elle s’enrichira au fil des années.

Par Denis Poulet, responsable du comité des records de la Fédération québécoise d'athlétisme

Depuis plus de cent ans, des milliers de Québécoises et de Québécois ont participé à des épreuves d'athlétisme, quelques centaines se sont fait valoir sur la scène nationale et des dizaines ont pris part à de grandes compétitions internationales comme les Jeux olympiques et les Championnats du monde. Le Québec est cependant un très petit bassin de population parmi les pays membres de l'IAAF et le sport amateur n'y a pas fleuri avec autant de panache que dans d'autres régions du Canada et les pays anglo-saxons. Le développement d'une culture sportive diversifiée et ouverte sur le monde est plutôt récent, on parle d'une époque qui a commencé une dizaine d'années avant les Jeux olympiques de Montréal en 1976.

Le Québec a néanmoins produit quelques grands champions avant les années 1970. On ne parlait pas alors de Québécois, mais de Canadiens français s'ils avaient le français pour langue maternelle ou de Canadiens tout court identifiés par leur ville de naissance ou de résidence. Citons : Étienne Desmarteau, Édouard Fabre, Hilda Strike, Rosella Thorne, Gérard Côté, Frank Lukeman Oubliés pour la plupart ou éclipsés par des vedettes plus contemporaines comme Bruny Surin, Guillaume Leblanc ou Rosey Edeh.

Qu'importe! Tous et toutes appartiennent à la galerie des « grandes figures de l'athlétisme québécois ». La série qui s'amorce propose de brefs portraits, chacun assorti d'une fiche athlétique, de 50 athlètes, hommes et femmes, qui se sont illustrés à diverses époques. Presque tous et toutes ont participé aux Jeux olympiques et ont été champions canadiens. Certains, certaines se sont distingués particulièrement aux Jeux du Commonwealth ou aux Jeux panaméricains. Pour les prochains mois, nous vous présenterons en primeur ces 52 athlètes. Bonne lecture! 

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Renée Bélanger

René Bélanger a détenu le record du Québec du 800 m en plein air (2:01,56 min) plus de 25 ans. Cette performance, elle l'a réalisée à Berne, en Suisse, le 16 août 1985. Cette année-là, elle a remporté le Championnat canadien pour la première fois. Elle conservera son titre l'année suivante, le perdra en 1987 (médaille d'argent), puis le reprendra en 1988. Elle sera ainsi de l'équipe canadienne aux Jeux olympiques de Séoul, où elle ne franchira malheureusement pas le premier tour de qualification (6e de sa série en 2:04,74 min).

Renée a connu son plus grand succès international aux Jeux de la Francophonie, à Casablanca, au Maroc, en 1989, se classant 2e du 800 m en 2:05,24 min. Aux Jeux du Commonwealth de 1986, à Édimbourg, elle avait fini 6e en 2:03,85 min et aux Jeux panaméricains de 1987, à Indianapolis, également 6e en 2:07,54 min.


Dominique Bilodeau

À la fin des années 1990, Dominique Bilodeau a repris le flambeau des excellentes lanceuses de javelot québécoises qui l'avaient précédée, les Céline Chartrand, Isabelle Surprenant, Monique Laprès, Monique Pion et Louise Béland. Ces lanceuses (et leurs homologues masculins) avaient fait du Québec un terreau fertile pour le développement de la discipline. C'était cependant un nouvel engin, dont le centre de gravité avait été déplacé pour aller moins loin. Dominique fut une pionnière de ce nouveau javelot, atteignant 47,96 m en 1999. Elle devait améliorer ce record du Québec sept fois jusqu'en 2005. La distance de 53,63 m qu'elle atteignit alors – et qui lui valait de garder son titre de championne canadienne – n'a jamais été surpassée par une lanceuse québécoise depuis.

Dominique a gagné six fois de suite le championnat national, de 2000 à 2005. Au total, elle a remporté neuf médailles aux Championnats canadiens (6-1-2). De plus, elle a gagné la médaille d'or aux Jeux du Canada en 2001. Sur le plan international, son meilleur résultat fut une 5e place aux Jeux de la Francophonie de 2005, au Niger. Elle a par ailleurs participé aux Mondiaux de 2001 (22e) et à deux Jeux mondiaux universitaires (18e en 2003, 14e en 2005). Au classement canadien de tous les temps, Dominique se classe 10e.


Mélanie Blouin

Le 11 juillet 2015, à Bolton, en Ontario, la perchiste Mélanie Blouin s'élevait à 4,50 m, améliorant son record du Québec par 10 cm. À 24 ans, elle devenait ainsi la troisième perchiste canadienne de tous les temps et s'ouvrait les portes des Jeux olympiques de l'année suivante. Moins de deux semaines plus tard, Mélanie se classait 7e des Jeux panaméricains, à Toronto, en vertu d'une performance ordinaire de 4,15 m. L'espoir québécois souffrait d'un problème arthritique aux pieds qui l'obligèrent, au début de 2016, de prendre une retraite prématurée.

N'empêche, le palmarès de Mélanie reste impressionnant. La moyenne de ses 10 meilleurs sauts est de 4,36 m. Elle a gagné le championnat canadien en 2012, après avoir gagné l'argent l'année précédente. Cette même année, elle a remporté la médaille d'or aux Championnats NACAC U23, à Irapuato, au Mexique (4,36 m). Elle a participé aux Jeux mondiaux universitaires de 2011 (8e à 4,25 m) et aux Jeux olympiques de 2012 (19e à 4,25 m).

Elle détient trois records du Québec en plein air et le record sénior en salle (4,35 m en 2013). En 2012, elle fut choisie athlète sénior de l'année au Gala Athlétas de la Fédération québécoise.


Lizanne Bussières

Bien que Lizanne Bussières soit principalement reconnue comme marathonienne, elle a excellé sur des distances plus courtes. En font foi ses médailles d'argent aux Championnats canadiens au 5000 m (1995) et au 10 000 m (1989, 1990). Lizanne a également détenu les records du Québec du 3000 m en plein air et en salle.

Quatrième au marathon des Jeux du Commonwealth de 1986, en Écosse, Lizanne participa deux ans plus tard aux Jeux olympiques de Séoul, où elle se classa 26e. C'est toutefois au 10 000 m qu'elle remporta sa première médaille en compétition internationale, soit une médaille de bronze aux Jeux mondiaux universitaires, à Duisbourg, en Allemagne, en 1989. En 1990, aux Jeux du Commonwealth, en Nouvelle-Zélande, elle prit part au 3000 m et au 10 000 m, où elle se classa 9e dans les deux courses.

Quatre ans plus tard, aux mêmes Jeux, disputés cette fois à Victoria, elle réalisa la performance de sa vie en finissant 2e du marathon en 2:31:07 h, derrière une autre Québécoise, Carole Rouillard. Ce doublé fut pour l'athlétisme québécois l'un des plus beaux exploits de son histoire.

Lizanne a couru cinq marathons en moins de 2:35 h, ce qui montre bien son talent exceptionnel. Elle a gagné celui de Montréal en 1983, mais c'est au marathon de Boston qu'elle a atteint son sommet avec un chrono de 2:30:57 h, bon pour la 5e place, le 18 avril 1988.


Kwaku Boateng

D'origine ghanéenne, mais naturalisé Canadien en 1997, Kwaku Boateng fut le dernier d'une brochette de sauteurs en hauteur québécois de haut niveau. Après Claude Ferragne, Robert Forget, Alain Métellus et Charles Lefrançois, Kwaku prenait brillamment la relève et allait propulser le record du Québec à 2,34 m.

Sacré champion canadien à cinq reprises, entre 1996 et 2006, Kwaku a connu de beaux succès sur la scène internationale. Il fut le premier Québécois à remporter une médaille d'or aux Jeux panaméricains. C'était à Winnipeg, le 30 juillet 1999. Mais il dut attendre près de quatre mois pour recevoir la précieuse récompense. En fait, c'est le Cubain et recordman du monde Javier Sotomayor qui avait gagné le concours à 2,30 m, loin devant trois adversaires (dont Kwaku), tous trois stoppés à 2,25 m. Sotomayor fut cependant convaincu de dopage (à la cocaïne) et dépouillé de son titre. Et l'or revint au Québécois, qu'il dut cependant partager avec Mark Boswell.

Kwaku a aussi remporté des médailles d'argent aux Jeux de la Francophonie de 2001 (2,31 m) et aux Jeux du Commonwealth de 2002 (2,25 m). Mais son plus beau fleuron est sa 6e place aux Championnats du monde de 1999 à Séville (2,29 m). Kwaku s'est ensuite classé 12e (2,25 m) aux Jeux olympiques de 2000, en Australie, puis 9e (2,25 m) aux Mondiaux de 2001.

La moyenne de ses 10 meilleures performances est impressionnante : 2,304 m, comprenant six résultats à plus de 2,30 m un peu partout dans le monde, de Londres à Zagreb, en passant par Nice, Rome, Ottawa et Eberstadt (en Allemagne). Kwaku a été choisi athlète de l'année sénior au Québec trois années de suite, de 2000 à 2002.


Alain Bordeleau

La carrière athlétique d'Alain Bordeleau est remarquable parce qu'il a excellé dans un large spectre d'épreuves, du 3000 m au marathon, en piste et sur route, en plein air et en salle. Alain apparaît dans les classements des 10 meilleurs Québécois de tous les temps en plein air dans six épreuves.

Il domine au marathon depuis 1984, quand il s'est classé 2e à Ottawa en 2:14:19 h, ce qui lui valait un laissez-passer pour les Jeux olympiques de Los Angeles. Cette année-là, il a aussi remporté le titre de champion canadien du 10 000 m. Il a couru quatre marathons en moins de 2:20 h au cours de sa carrière, ce qui en fait, et de loin, le meilleur marathonien québécois de l'histoire.

Alain détient toujours (2019) les records du Québec sénior du 10 000 m (28:42,4 min en 1984), du marathon et du 5000 m en salle (13:56,59 min en 1986). Il a détenu aussi les records du Québec sénior du 5000 m (de 1983 à 2004), du demi-marathon (de 1989 à 2003) et du 3000 m steeple (en 1978).


Michel Charland

Le 7 juillet 1968, à Kitchener-Waterloo, aux Championnats de l'Ontario, le Montréalais Michel Charland frappe un grand coup : il atterrit à 25'7 ¼'' (7,81 m) au saut en longueur. Non seulement remporte-t-il le concours, mais il s'agit d'un nouveau record canadien par plus de 8 pouces (20 cm); la marque précédente de 24'11'' appartenait à Sam Richardson depuis 1935. Du même coup, Michel gagne son billet pour les Jeux olympiques de Mexico, où il sera le seul Québécois en compagnie de Joan Hendry.

Michel avait cependant commencé à se distinguer sur la scène nationale bien avant. En 1964, à l'âge de 19 ans, il gagnait sa première médaille aux Championnats canadiens en vertu de sa 3e place au saut en longueur. Au total, il gagnera sept médailles à ces Championnats, cinq à la longueur (dont l'or en 1969), une au 100 m (argent en 1968) et une autre au 200 m (bronze en 1971). Il gagnera également le bronze à la longueur aux premiers Jeux du Canada en 1969, à Halifax.

En 1967, aux Jeux panaméricains qui se déroulèrent à Winnipeg, il se classa 6e de la longueur (7,37 m). À Mexico, un an plus tard, il n'atteignit pas la finale (7,35 m en qualification), mais fut un témoin privilégié de l'exploit de Bob Beamon qui remporta l'or à 8,90 m.

Michel a détenu les records du Québec du 100 m (1970 à 1974), du 200 m (1971 à 1972) et de la longueur (1968 à 1986), ainsi que ceux du 50 m en salle et du 300 m en salle.


André Claude

Le 6 mai 1972, à Quantico, en Virginie, André Claude devenait le premier lanceur de javelot canadien à atteindre 80 mètres. Non seulement sa performance de 80,54 m était un record canadien, qui battait par un peu plus de 2 mètres le record précédent (Stuart Hunnings en 1969), c'était aussi un passeport pour les Jeux olympiques de Munich quatre mois plus tard. André fut l'un des deux représentants du Québec à ces Jeux, l'autre étant le hurdleur Tony Nelson. Cette même année 1972, André conquit le titre national à Scarborough, en Ontario.

André Claude était le chef de file d'un beau trio de lanceurs de javelot québécois, qui comptait aussi André Lajoie (77,78 m en 1975) et Michel Morency (77,01 m en 1972). Les trois étaient membres du Club athlétique universitaire de Montréal (CAUM) et s'entraînaient sous la direction de Jean-Paul Baert. Un seul autre Québécois atteindra les 80 mètres dans l'histoire : Luc Laperrière (81,64 m en 1977).

 

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Céline Chartrand – Gabriella Duclos-Lasnier – Rosey Edeh – Gérard Côté – Étienne Desmarteau – Édouard Fabre

 

 

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