Le propriétaire de boutiques de jouets ne sait plus comment convaincre ses employés de revenir au travail. Quand il les rappelle, il se bute à des réponses qu’il qualifie de décevantes, notamment en raison de la Prestation canadienne d’urgence (PCU) de 500 $ par semaine.
« Un employé m’a dit simplement : mon chèque de la PCU est déjà dépensé. Si je retourne travailler, je devrai le rembourser au gouvernement. J’aime mieux rester chez nous avec la PCU », relate-t-il lors d’un entretien téléphonique.
D’autres employés, qui sont payés 14 $ de l’heure à raison de 40 heures par semaine pour un salaire hebdomadaire de 560 $, calculent qu’avec l’essence et leur lunch, il est plus rentable de rester à la maison en touchant 500 $ par semaine du gouvernement fédéral, explique avec désarroi le commerçant.
Quels recours pour l’employeur ?
« Si le seul motif de refuser de retourner au travail, c’est de maintenir la PCU, ce n’est pas un motif suffisant. C’est clairement un signe que la personne a abandonné son emploi et qu’elle pourrait être congédiée, explique Éric Lallier, avocat chez Norton Rose Fulbright.
L’avis de Revenu Canada
Mais est-il possible pour un employeur de dénoncer un employé qui refuse de revenir travailler pour conserver la PCU ? (Source : La Presse)
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