Elles n’exigent pas de notre part un lourd tribut, non, juste leur intégration dans notre mode de vie, pour devenir ce que l’on nomme de bonnes habitudes. Les gains sont immédiatement appréciables en enrayant la chaîne de contamination du virus.
Or, j’ai été interpellé par différentes personnes qui ont noté que certaines règles de base n’étaient pas respectées par des membres du personnel. Loin de moi de vouloir initier une chasse aux sorcières, mais si nous ne voulons pas vivre avec la COVID-19 sur le long terme, il va falloir intégrer ces règles jusqu’à les rendre naturelles. Les instances cliniques de toutes les nations demandent à leurs concitoyens de les appliquer. Elles sont notre ligne de défense.
Pour cette raison et parce qu’il est difficile de respecter la distanciation de 2 mètres dans nos installations, le CIUSSS étend le port du masque de procédure à toutes les personnes présentes dans ses murs, qu’elles soient cliniques ou non.
L’intégration de ces règles s’avère d’autant plus indispensable, que nous planifions la relance graduelle de nos activités en parallèle du déconfinement orchestré par le gouvernement. Il s’agit d’un exercice d’équilibrage complexe, puisque cette reprise des activités ne doit pas restreindre notre capacité d’accueil des patients atteints de la COVID-19. Des infrastructures additionnelles sur les terrains de certaines de nos installations vont voir le jour, tel l’ajout de deux blocs modulaires qui accueilleront 96 chambres individuelles de soins de courte durée à l’Hôpital du Sacré-Cœur-de-Montréal.
Pour toutes ces raisons, plus que jamais, au travail, durant votre pause, avec votre famille, vos amis, ne baissez pas la garde ! On ne peut pas batailler sur un front et déclarer forfait sur un autre.
Frédéric Abergel
Président-directeur général