Ordre des opticiens d'ordonnances du Québec

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Alerte rouge pour certaines régions: les cabinets optométriques peuvent rester ouverts, mais la prudence est toujours de mise

Suivant l’annonce d’hier du Gouvernement du Québec, certaines régions du Québec sont maintenant en alerte rouge (alerte maximale - palier 4), avec des restrictions applicables à compter de jeudi, pour le prochain mois. Les indications gouvernementales sont à l’effet que, dans ces régions, les cabinets de services professionnels et de santé peuvent rester ouverts seulement pour les services nécessitant une présence en personne.

Évidemment, dans le contexte où les services optométriques doivent généralement être rendus en personne, on peut conclure que les cabinets optométriques peuvent continuer de fonctionner comme ils le faisaient depuis la reprise d’activités le 1er juin dernier, en respectant les mesures de précaution applicables. Ceci dit, dans les cas où il apparaît possible de le faire, la télépratique devrait être favorisée.

Les régions concernées par l’alerte rouge sont celles indiquées par le gouvernement du Québec. Au moment où ces lignes sont écrites, ces régions sont les suivantes:

  • Capitale-Nationale / Québec (avec exceptions)
  • Chaudière-Appalaches
  • Laval
  • Lanaudière (avec exceptions)
  • Laurentides (avec exceptions)
  • Montérégie (avec exceptions)
  • Montréal

Mise à jour des recommandations sur les mesures à respecter

Par ailleurs, l’Ordre des opticiens d’ordonnances et l’Ordre des optométristes ont également mis à jour leurs recommandations communes relativement à la pratique en contexte de pandémie. La dernière version (5e version) est disponible ici.

  • Protection oculaire: rehaussement de l’exigence

Suivant des échanges soutenus avec l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) relativement à ses indications sur les mesures à prendre dans les cabinets privés et en tenant compte aussi des indications de la Commission des normes, de l'équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST), il est apparu que le port d’une protection oculaire est exigé non seulement lors d’un contact avec un patient suspect COVID-19, mais également pour tout contact de plus de 15 minutes cumulées avec un patient lorsqu’il n’est pas possible de maintenir une distance de 2 mètres, s’il n’y a pas d’autres obstacles physiques (comme un écran protecteur de plexiglas). Une protection oculaire est également exigée lors de l’utilisation d’un tonomètre à air.

À titre de rappel, voici quelques indications sur les protections oculaires requises dans les circonstances:

  • Peuvent être portées par-dessus les lunettes de prescription.
  • Modèles étanches ou à protecteur latéral.
  • Visière protectrice avec bandeau possible.
  • Lunettes de prescription ne sont pas considérées comme une protection adéquate, sauf si portées avec des côtés latéraux protecteurs.
  • Réutilisation possible si lunettes attitrées à un travailleur de la santé en particulier.
  • Désinfection des lunettes (intérieur et extérieur), entre chaque quart de travail, avec désinfectant approprié.
  • Si l’intégrité ou la visibilité des lunettes est compromise, une nouvelle paire est requise.
  • Autres nouveautés

Les autres principales nouveautés de cette 5e version des recommandations sont les suivantes:

  • Désinfection du tonomètre - nouvelle directive: l’alcool isopropylique devrait être évité selon l’avis reçu d’un distributeur d’équipements;
  • Durée de conservation des questionnaires du personnel et du patient: 30 jours.

La prudence reste de mise dans tous les cas!

Peu importe la région où ils exercent, les opticiens et les optométristes sont invités à redoubler de prudence dans le cadre de leur pratique, en respectant rigoureusement les recommandations émises et les autres indications des autorités de santé publique. Il faut évidemment éviter toute initiative promotionnelle ou commerciale susceptible de générer un niveau d’achalandage susceptible de compromettre le respect des mesures de prévention mises de l’avant par les autorités de santé publique.

À titre de professionnels de la santé, les opticiens ont été exemplaires dans la contribution aux efforts collectifs visant à réduire l’impact de cette pandémie. Il faut continuer en ce sens.

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