Dénoncées par les organismes sociaux et les communautés religieuses, les conditions de vie des personnes détenues sont souvent méconnues de la population, ou encore ignorées dans un contexte d’austérité économique, de populisme sécuritaire et d’individualisme croissant. Malgré un discours officiel favorisant la réinsertion sociale, la quasi-absence de services psychosociaux dans les centres de détention constitue une des contradictions importantes, en particulier pour les personnes détenues souffrant de problèmes de santé mentale.