VOTRE BULLETIN - FÉVRIER 2016

Le Mérite technologique alimentaire 2016 à deux anciens
de l’ITA La Pocatière


     Germain Lehoux et Claire Ouellet Ferme B. Lehoux et Fils inc. et Vincent Giasson, prés. de l’ATA

L’Association des technologues en agroalimentaire a profité de son déjeuner-causerie annuel du 13 janvier dernier pour remettre son prix du Mérite technologique agroalimentaire - 2016 à Germain Lehoux et Claire Ouellet de la Ferme B. Lehoux et Fils inc.. L’histoire de ce couple commence à l’ITA – campus La Pocatière d’où ils ont gradué en 1979 : Germain en économie rurale et Claire en phytotechnologie. Les deux affirment qu’ils y ont vécu les plus belles années de leur vie.

La carrière de l’un et l’autre membre du couple est tellement remplie de réalisations qu’il est difficile d’en faire un résumé. En sortant de l’ITA, Germain travaille d’abord pour la meunerie Raymond Cadorette à Saint-Lambert-de-Lévis pendant que Claire œuvre comme jardinière pour la Ville de Montréal. En 1980, Germain entre au service du PATLQ, aujourd’hui Valacta où il agira comme contrôleur laitier puis conseiller jusqu’en 2009.

En même temps, Germain et Claire prennent officiellement la relève de la ferme familiale B. Lehoux à Saint-Elzéar-de-Beauce. Germain donne aussi des cours sur la gestion des troupeaux laitiers et commence à s’intéresser à la génétique. À trois reprises, Holstein Québec le mandate pour aller donner de la formation sur ce sujet en Belgique. De 2002 à 2010, Germain Lehoux siège au conseil d’administration de Holstein Canada et il en assume même la présidence en 2009 et 2010. De son côté, Claire en plus de s’occuper des enfants, participe activement à la gestion quotidienne de la ferme. D’ailleurs, le préfixe Lehoux est reconnu par Holstein Canada comme Maître-Éleveur depuis 2000.

Mais un drame familial frappe la famille en 1999.Un cancer emporte leur fille Audrey, alors âgée de 18 ans et étudiante au campus de La Pocatière. La mémoire de cette jeune fille pleine de vie et passionnée d’apprendre, pousse le couple à mettre sur pied une fondation dont la mission est de valoriser l’acquisition de formation en agriculture. La Fondation Audrey Lehoux distribue annuellement plus de 20 000 $ en bourses de fin d’étude à une quarantaine de diplômés.

En remettant le Mérite technologique agroalimentaire 2016 à Claire Ouellet et Germain Lehoux, l’Association des technologues en agroalimentaire salue leur savoir-faire technique mais aussi et surtout leur savoir-être qui a fait d’eux, des leaders influents dans leur milieu.

Vous voulez en savoir plus sur leur histoire : visionnez cette vidéo https://youtu.be/VWNGYWsQNYU


Ça s’en vient vite !

Si vous avez un enfant ou si vous connaissez quelqu’un qui aime le secteur agroalimentaire ou horticole et qui pourrait s’inscrire à l’ITA, c’est le temps, dépêchez-vous! La période pour soumettre une demande d’admission à la rentrée d’automne 2016, prend fin le 1er mars, comme c’est d’ailleurs le cas pour tous les établissements d’enseignement collégial.

Que ce soit au campus Saint-Hyacinthe ou au campus La Pocatière, l’Institut de technologie agroalimentaire (ITA) offre une formation de pointe, intéressante et axée vers les besoins de l’industrie. De plus, les étudiant(e)s profitent des plus imposantes installations pratiques et technologiques en milieu scolaire au Québec.

La formation débouche sur un diplôme qui ouvre facilement les portes du marché du travail avec un taux de placement qui frôle 100 % dans certaines disciplines. L’Institut offre sept programmes de formation technique dont plusieurs sont offerts uniquement à l’ITA au Québec :

  • Gestion et technologies d’entreprise agricole;
  • Technologie du génie agromécanique;
  • Technologie des productions animale;
  • Technologie des procédés et de la qualité des aliments;
  • Technologie de la production horticole et de l’environnement;
  • Paysage et commercialisation en horticulture ornementale;
  • Techniques équines.

Les personnes qui souhaitent s’inscrire à l’un ou l’autre de ces programmes doivent le faire en ligne au www.sracq.qc.ca pour les programmes du campus de La Pocatière et au www.sram.qc.ca pour ceux du campus de Saint-Hyacinthe.


La marmotte est morte

Willow, probablement la marmotte la plus connue au Canada est morte le 29 janvier dernier, quelques jours seulement avant sa sortie hivernale, sensée prédire l’arrivée du printemps. Le rongeur était né en 2010 et comme la durée de vie moyenne d’une marmotte est de 4 à 6 ans, Willow a donc eu une durée de vie normale.

Fred est bien vivante

Mais la marmotte officielle du Québec, Fred de Val-d’Espoir en Gaspésie, est toujours bien vivante. Elle est sortie et a vu son ombre le 2 février dernier, ce qui a fait dire au maire de Percé, M. André Boudreau, que le printemps sera tardif. Petit problème cependant : la marmotte américaine Phil n’a pas vu son ombre en Pensylvanie le même jour ce qui signifie, selon la tradition, que le printemps sera hâtif.

Il faut dire qu’en matière de prédictions, les marmottes n’ont pas un très bon score : les marmottes américaines ont eu raison 13 fois et se sont trompées 15 fois. Autant de chances avec le pile ou face !

Moins de neige au Québec

Ce qui est certain et constaté par tout le monde, c’est qu’il y a moins de neige presque partout au Québec cette année. Par exemple en janvier, Montréal reçoit en moyenne 52 cm de neige : cette année, la métropole en a reçu 27 cm. Même phénomène à Québec : la vieille capitale a reçu 28 cm de neige en janvier cette année alors qu’elle en reçoit habituellement 73 cm pour la même période. Le scénario est presque partout pareil à l’exception de Val-d’Or qui a reçu un peu plus de neige en janvier dernier comparativement aux moyennes observées.

Reste bien sûr les mois de février et mars qui peuvent encore nous réserver des surprises comme ce fut le cas il y a 45 ans, soit le 3 mars 1971 lors de ce qui a été qualifiée de tempête du siècle.


En VRAC

Carole Simon quitte l’ITA

Après avoir travaillé pendant 24 ans à l’ITA – campus Saint-Hyacinthe, madame Carole Simon a annoncé son départ le 25 janvier dernier. En fait, Mme Simon a été nommée directrice des services vétérinaires et du bien-être animal au MAPAQ.

Mme Simon était entrée au service de l’ITA en décembre 1991. Elle s’est surtout fait connaître pour avoir été la directrice de l’Enseignement pendant 17 ans. Au moment de sa nomination au MAPAQ il y a quelques jours, elle occupait le poste de directrice adjointe du développement des affaires et du partenariat (formation continue) à l’ITA – campus Saint-Hyacinthe.

Vous voulez en savoir plus : visionnez cette vidéo avec Carole Simon    (réalisation Patrick Sullivan)

Un ancien de l’ITA éprouvé par un incendie


photo Sophie Côté

Les serres de l’entreprise Les Serres Fortier, dans le secteur Saint-Nicolas à Lévis, ont été ravagées par les flammes le 29 janvier dernier. Le propriétaire de l’entreprise, monsieur Paul Fortier, un diplômé de l’ITA – campus Saint-Hyacinthe (HLF-horticulture légumière et fruitière -1979) était catastrophé par l’événement.

Trois des cinq bâtiments qui abritaient des serres pour la culture de fleurs annuelles de même que le bureau de l’entreprise ont été détruits par les flammes et les pertes matérielles s’élèvent à environ 400 000 $. Même si la production de fleurs en serres ne fonctionnait pas à plein régime, les opérations avaient quand même été amorcées.

« C’est épouvantable » de dire M. Fortier mais il a déjà annoncé son intention de reconstruire les installations. M. Fortier avait transformé la ferme laitière de son père il y a 35 ans en ferme horticole.


Notre Coup de chapeau

À Valérie Bérubé

Notre Coup de chapeau de février va à Valérie Bérubé, diplômée en 2008 en TPA à l’ITA, campus de La Pocatière qui s’est vu décerner le prix de la relève agricole de l’année lors du Gala Reconnaissance, le 7 novembre dernier à Rimouski. Copropriétaire de la Ferme Réal Bérubé et fils de Cacouna, Valérie est une passionnée de l’amélioration génétique des vaches laitières.

Depuis qu’elle travaille dans l’entreprise familiale, la productivité du troupeau laitier a augmenté de façon significative. Aussi, Valérie se démarque par son implication dans sa communauté ainsi que dans plusieurs comités agricoles.

Félicitations et bonne continuité dans tous tes projets!

Conseil d’administration
AAAITA, Campus de La Pocatière


Capsule rétro –

« Donnons à notre jeunesse le genre d’éducation qui lui est le plus nécessaire. Notre peuple, essentiellement cultivateur et marchand, a besoin de s’instruire dans l’agriculture et le commerce… ». Voici ce que François Pilote, alors procureur au Collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière, écrit dans une lettre, datée du 24 décembre 1847. Elle fait suite à un appel de projets par la Société d’agriculture du Bas-Canada pour l’amélioration de la pratique de l’agriculture par le biais de la publication d’un journal agricole et la création d’écoles d’agriculture et de leurs fermes modèles.

Il y manifeste l’appui et le désir de la Corporation du Collège de créer une ferme modèle accompagnée d’une école spécialisée en agriculture. Il demande également à ce que le projet soit financé, car la Corporation n’en possède pas les moyens.

« La Corporation du Collège de Sainte-Anne, pour sa part, convaincu depuis longtemps de ce que je viens de dire, n’hésiterait nullement à mettre sur pied une ferme modèle avec une école spéciale pour l’agriculture, si elle rencontrait un encouragement suffisant, soit de la législature, soit de tout autre corps en état de le fournir… »

Malheureusement, la Société optera pour le projet d’école agronomique et de ferme modèle à Saint-Philippe-de-La-Prairie, près de la rivière La Tortue, qui durera 11 mois.

François Pilote travaillera alors d’arrachepied pour le monde agricole et pour que Sainte-Anne-de-La-Pocatière obtienne son école d’agriculture.

(Les citations sont tirées de : Histoire de l’agriculture (Canada français) écrit par Firmin Létourneau, agronome et professeur à l’Institut Agricole d’Oka, en 1959.)


Saviez-vous que

La plus belle rue au Canada …est au Québec

La rue du Petit-Champlain à Québec a été déclarée deux fois, la plus belle rue piétonne au pays par le concours Au Canada, c'est ma place!, organisé par l'Institut canadien des urbanistes. Et c'est sans équivoque, car l'artère a gagné à la fois le prix du jury et celui du public.

14 500 votants

L’an dernier, plus de 14 500 Canadiens ont voté pour l'un ou l'autre des 32 lieux en candidature, répartis dans trois catégories : meilleur quartier, meilleure rue et meilleur espace public. La rue du Petit-Champlain est le seul lauréat à avoir remporté le prix du jury et le prix du public. C'est la deuxième fois que la petite rue de Québec se voit décerner cet honneur: en 2011, le Petit-Champlain avait aussi remporté cette distinction.


Le truc du mois

La pomme de terre : très utile à la maison

La pomme de terre, en plus de faire partie de nos préparations culinaires, est aussi un légume à tout faire avec des utilisations variées.

Nettoyer

La pomme de terre peut, par exemple, servir à nettoyer un évier en acier inoxydable.

  • Couper une pomme de terre crue et frotter l’évier. (fonctionne également avec les pelures)
  • Laisser agir le temps que sèche le jus de pomme de terre (l'amidon).
  • Une fois sec, rincer à l'eau claire puis essuyer avec un chiffon microfibre.

Dessaler

Vous avez mis trop de sel et votre plat est vraiment trop salé. Plutôt que de le jeter, vous pouvez le rattraper.

  • Il suffit de couper une pomme de terre crue en fines lamelles.
  • Déposer les lamelles dans le plat ou la préparation trop salée.
  • Laisser agir quelques minutes afin que les fines lamelles de pomme de terre se gorgent de sel.
  • Enfin, enlever toutes les lamelles gorgées de sel pour déguster le plat ou la préparation dessalée.

Peut-être l’avez-vous connu …

Cette chronique « Peut-être l’avez-vous connu … » vise à souligner le décès d’un(e) ancien(ne) de l’ITA ou quelqu’un de proche de l’Institut. Si vous connaissez quelqu’un qui a fréquenté l’ITA ou qui a un lien avec notre Institut et qui est décédé, vous pouvez nous faire parvenir de l’information (vérifiable) au sujet de cet événement via notre courriel: associationanciens.ita@gmail.com .

Madame Diane Ferron, 65 ans est décédée subitement à Saint-Hyacinthe, le 13 janvier dernier. Mme Ferron, épouse de feu Yvon Laviolette laisse dans le deuil ses trois enfants Karina (Stéphane Poirier), Maxime (Karine Duquette) et Gabriel (Mélanie Archambault) ainsi que ses petits-enfants Benjamin et Édouard.

Ses funérailles ont été célébrées le samedi 30 janvier dernier.

Il y a moins d’un an, nous avions souligné son départ à la retraite dans notre Bulletin mensuel. Diane Ferron avait travaillé plus de 20 ans à l’ITA, campus St- Hyacinthe, d’abord au service de la reprographie puis ensuite au Centre des multimédias à partir de l’an 2000.

Une pensée !


Nos offres d’emploi ce mois-ci

Vous avez une offre d’emploi ou vous connaissez quelqu’un qui recherche du personnel qualifié? L’Association des anciennes et anciens de l’ITA qui regroupe tous les diplômé(e)s des campus St-Hyacinthe et La Pocatière, peut vous aider via son service d’offres d’emploi. Visitez nos deux sites internet aux adresses suivantes : anciensita.ca/saint-hyacinthe ou http://aaaita.ca/ ou communiquer directement avec l’une des deux associations au : (450) 778-6504 poste 6298 ou (418) 856-1110 poste 1378. Il nous fera plaisir de vous aider.

Voici nos offres d’emplois en cours :