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29 octobre 2020

 

 

Zone rouge… d’impatience! (3)

L’adaptation des activités d’enseignement :

le point sur les négociations

 

Comme vous le savez, c’est depuis mars que nous menons avec l’Université des négociations sur l’adaptation des activités d’enseignement dans le contexte de la pandémie. Et nous avons déjà eu, tenez-vous bien, plus de trente échanges de négociation avec le porte-parole de la direction. Pourtant, l’Université refuse encore d’encadrer entièrement cette adaptation et de vous dédommager pour votre travail supplémentaire et exceptionnel, pour votre temps de formation et pour les inconvénients que vous avez subis. Alors, la question se pose, non sans une certaine impatience : quelles sont les véritables intentions de l’Université?

Pour tenter de répondre à cette question et faire le point sur nos échanges avec l’Université, nous publions une série de quatre communiqués sur autant de questions en négociation. Dans le troisième de ces communiqués, nous traitons aujourd’hui de la deuxième de trois demandes monétaires, soit celle d’un dédommagement pour le temps passé à de la formation.

Demandes d’un dédommagement pour la formation : une offre nettement insuffisante

Nous avons bien sûr demandé à l’Université qu’elle rémunère les personnes chargées de cours pour les heures qu’elles ont passées à se former pour pouvoir adapter les activités d’enseignement. La loi veut en effet qu’un employeur paie pour le temps passé à une formation imposée à ses employés-es. Or, la nécessité actuelle de suivre des formations découle de la décision unilatérale de l’Université d’imposer l’adaptation des activités d’enseignement. Les personnes chargées de cours qui doivent procéder à une telle adaptation n’ont pas le choix que de se former. Donc, l’Université doit les rémunérer.

Reconnaissant vraisemblablement ce principe, l’Université nous a fait une offre de compensation : 300 $, versable une seule fois. Cette offre est inacceptable, car elle ne rémunérerait qu’une très petite partie du temps de formation. En effet, elle équivaut à approximativement 4 heures de travail. Sachant que le seul cours de base offert par le Centre pédagogique universitaire (CPU) dure 21 heures et qu’il est loin de suffire, on est loin du compte, c’est le moins qu’on puisse dire!

L’Université doit nous faire une offre plus conséquente, car la loi veut que l’employeur paie pour tout le temps de formation imposée à ses employés-es, pas seulement pour une partie de celle-ci. Qui plus est, quand les autres salariés-es de l’Université doivent suivre des formations pour pouvoir continuer d’accomplir leurs tâches, ils et elles sont rémunérés; et ce, à leur tarif habituel, car ils et elles suivent ces formations pendant leurs heures de travail. En toute équité, pourquoi en serait-il autrement pour les personnes chargées de cours?

Nous avons donc signifié à l’Université que nous ne refusions pas de recevoir immédiatement 300 $, mais que ce serait seulement à titre d’acompte. Nous demandons qu’une somme supplémentaire nous soit versée après entente sur un nombre acceptable d’heures consacrées à la formation et à l’autoformation.

Faites-vous entendre

La pandémie ne saurait justifier l’Université de bafouer vos droits au respect, à un encadrement négocié dans un délai raisonnable et à une rémunération juste et équitable.

Avec nous, faites-lui entendre ce point de vue, partout et par tous les moyens appropriés.

Pour tout commentaire ou question sur ce communiqué, n’hésitez pas à communiquer avec nous à : info@scccum.ca.

Solidairement vôtre,

Votre équipe syndicale

514 343-7766 (du lundi au jeudi de 9 h à 17 h)

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