VOTRE BULLETIN - JANVIER 2016

Apprendre à apprendre à l’ITA

En ce début d’année, certaines personnes en profitent pour faire le point sur leur carrière professionnelle ou pour se fixer des objectifs. Reste que notre attitude face à la vie reste intimement liée à notre degré d’ouverture face à l’apprentissage. D’autant plus que le monde change rapidement et qu’il faut savoir s’adapter.

M. Paul Caplette est un ancien de l’ITA – campus Saint-Hyacinthe (Exploitants de ferme – 1982). Son exploitation en grandes cultures est située à St-Robert. Le 26 novembre dernier, il publiait un texte dans le Bulletin des agriculteurs et dans lequel il évoque notamment l’importance de la formation reçue à l’ITA, la nécessaire ouverture d’esprit dans le monde agricole d’aujourd’hui et finalement son regard sur les jeunes. Nous reproduisons ici des extraits de son texte pertinent et intéressant.

« Déjà trop d’années que je sautais le colloque gestion du CRAAQ. Cette année, je n’avais aucune raison de le rater avec le bel automne qu’on a eu sur la ferme. Pour être certain de ne pas passer à côté, dès que j’ai reçu la publicité, je m’y suis inscrit. Une fois à l’agenda ça devient encore plus concret. Mon objectif : si j’arrive à apprendre au minimum une chose, tant dans la façon de faire, de penser ou d’organiser, je suis gagnant.

Je ne sais pas si c’est parce que j’avais l’esprit plus réceptif, mais cette année, j’ai absorbé au minimum une à deux phrases clés par conférence. Celles-ci m’ouvraient des pistes à explorer pour notre ferme. Plus j’avance dans ma profession, plus je réalise que mes études à l’ITA n’ont servi qu’à me permettre d’apprendre à apprendre et d’allumer mon cerveau. S’ouvrir l’esprit, évaluer, voir, connaître d’autres techniques, d’autres approches, d’autres façons de faire.

Depuis ce temps, je suis devenu un adepte de la formation continue, des journées techniques et autres. Dans les semaines qui viennent, ce n’est pas le choix qui manque. C’est extrêmement motivant d’apprendre, d’appliquer, d’évaluer, de corriger le tir et de recommencer à apprendre. Lors du colloque, j’ai surtout apprécié les conférences de jeunes agriculteurs brillants et allumés. J’ai retenu de nouvelles façons de voir et de faire. « Y’a pensé à ça lui ! » Ça me pousse à faire encore mieux sur ma ferme. Wow, y’ a de l’avenir dans la profession! »


On n’a plus les hivers qu’on avait ?

C’est sans doute une des phrases que vous avez entendues le plus souvent durant la période des Fêtes et particulièrement à Noël où le vert a pris la place du blanc. « Dans mon temps, on avait de la neige jusqu’au toit ». Celle-là aussi, vous l’avez entendu.


Rue enneigée dans le Vieux-Québec entre 1870 et 1880. Le ramassage de la neige était un peu déficient

En fait, quelques nuances s’imposent. Il est vrai que nos hivers sont, pour la plupart, de moins en moins enneigés. Et le phénomène va se poursuivre selon une étude réalisée par M. Gilles Bélanger, Ph. D. du Centre de recherche et de développement sur les sols et les grandes cultures à Agriculture Canada.

Selon lui, le réchauffement climatique et les périodes d’enneigement plus courtes en nombre de jours auront notamment pour effet d’augmenter de plus de 50 % les rendements de certaines cultures notamment le maïs-grain. Par exemple au Centre-du-Québec, les chutes de neige moyennes passeront à 215 cm jusqu’en 2039 comparativement à 258 cm pour les années 1961 à 1990.

Mais toutes ces années n’ont pas toujours été pareilles. Qui se souvient de l’année 1969 ou de l’année 1971 ? En 1969, nous avions reçu 416 cm de neige et deux ans plus tard, le ciel nous tombait sur la tête avec 512 cm. À titre de comparaison, l’hiver 2007-2008, une année encore fraîche à notre mémoire, nous a laissé 398 cm de neige.

C’est sans doute notre tolérance au froid et à la neige qui peut quelquefois altérer notre mémoire. Mais ceux qui ont bien connu les années ’60 et ’70 ont donc raison de dire qu’ils ont joué sur des bancs de neige hauts comme des maisons …comme ce fut le cas semble-t-il vers 1880 (notre photo).


Un blizzard tue 35 000 vaches au Texas

L’industrie laitière du Texas a été durement touchée par un blizzard qui s’est abattu le 26 décembre dernier. Pendant que chez nous, une partie du Québec était encore vert le lendemain de Noël, l’Ouest du Texas, où se concentre une bonne partie de l’industrie laitière de cet état américain, était frappé par des pluies abondantes et 28 centimètres de neige. En fait, il s’agissait de la troisième plus importante chute de neige jamais enregistrée au Texas.

Les producteurs auraient perdu près de 35 000 bêtes selon un estimé préliminaire rapporté par le New York Times. L’évaluation demeure à confirmer puisque les producteurs en sont toujours à rechercher les bêtes égarées pour ensuite les rassembler. Des pertes également du côté des animaux toujours vivants, causées notamment par l’incapacité des employés de ferme à se rendre sur les lieux de travail pour traire les vaches. Lorsqu’une vache n’a pas été traite depuis deux jours, son système de production ralentit et fournit moins de lait ultérieurement. Le Texas est le sixième plus grand état producteur laitier des États-Unis.


EN VRAC


Déjeuner conférence de
L’ATA – ITA

 

C’est mercredi le 13 janvier à 7h00 qu’aura lieu le déjeuner-causerie annuel organisé par l'Association des technologues en agroalimentaire et l’Institut de technologie agroalimentaire (ITA) dans le cadre du Salon de l’agriculture de Saint-Hyacinthe. Sous le thème « La gestion de l’offre qu’ossa donne », le conférencier Maurice Doyon professeur titulaire Fellow CIRANO, du département d’économie agroalimentaire et des sciences de la consommation de l’Université Laval viendra expliquer en termes économiques simples le rôle historique de cet outil et les options pour faire face aux inévitables changements.

  • Au Pavillon BMO, directement sur le site de l’exposition
  • Le MERCREDI, 13 JANVIER 2016 à 7h00
  • Coût sur place : 35 $

«Le savoir-faire des technologues en agroalimentaire»

La mère Teresa du monde agricole se retire


Photo : Mario Campanozzi, La Presse

Celle que tout le monde appelle affectueusement la « Mère Teresa de l’agriculture » tirera sa révérence en 2016. Madame Maria Labrecque Duchesneau, la fondatrice et directrice générale de l’organisme

Au cœur des familles agricoles (ACFA), a annoncé sa décision de prendre progressivement sa retraite au cours des prochains mois.

L’organisme qu’elle a fondé en 2003 continuera d’offrir les mêmes services notamment la Maison de répit de Saint-Hyacinthe.


Un peu d’histoire sur les associations d’anciens

Comme diplômé(e) de l’ITA, vous êtes membre de l’Association des anciennes et anciens de l’ITA (AAAITA). Peut-être que vous l’ignorez mais notre association remonte à loin et trouve son origine en 1918 lors de la création de l’Association des inspecteurs de beurreries et fromageries qui devient en 1928, L’association des inspecteurs de produits laitiers. Cette association se transforme en 1943 en L’Association des Techniciens en industrie laitière inc..

Son objectif principal était « Le développement de l’agriculture et notamment l’amélioration de la fabrication du beurre et du fromage ». Suite à la création de l’ITA en 1962 qui intègre l’ancienne école de laiterie de Saint-Hyacinthe, le regroupement change de nom en 1964 : L’Association des Technologistes agricoles inc.. Puis, suite au changement de nom de l’ITA qui devient l’Institut de technologie agro-alimentaire, elle devient en 1982, L’Association des Technologistes Agro-Alimentaire (ATA) inc., qui comptait près de 2000 membres.

En 1995, devant la nécessité de s’organiser pour obtenir une reconnaissance professionnelle des détenteurs de DEC en agroalimentaire, l’ATA devient un regroupement affilié à l’Ordre des technologues professionnels du Québec (OTPQ). Elle regroupe depuis les diplômés de toutes les institutions qui décernent des DEC en agroalimentaire, ITA et CEGEP et qui sont membres en règle de l’OTPQ ce qui fait chuter son membership à environ 500 membres.

L’ATA est désormais un organisme de promotion et de défense professionnel. Elle change de nom en 2006 pour devenir L’Association des technologues en agroalimentaire inc,. Ce changement d’appellation du titre visait à s’harmoniser avec les autres secteurs technologiques (bâtiment, génie, foresterie, architecture, santé etc.) et éliminer la confusion causée par l’utilisation indistincte des termes technologiste, dta et technicien pour désigner les détenteurs de DEC en agroalimentaire.

Et finalement en 2012, l’Association des anciennes et anciens de l’ITA est créée avec l’appui inconditionnel de l’ATA et vient remplir le vide créé par le changement de mission de l’ATA. Enfin tous les anciens de l’ITA sont regroupés comme au début avec, en plus, les anciens membres du personnel et les diplômés universitaires qui sont passés dans ses murs.


Notre Coup de chapeau

À un innovateur, M. René Buteau

Notre premier Coup de chapeau de l’année 2016, nous le décernons à monsieur René Buteau, président de l’entreprise Plein Jus, qui a remportée il y a quelques semaines le Grand lauréat du Prix innovation en alimentation 2015, décerné par le Conseil de la transformation alimentaire du Québec (CTAQ). Il a obtenu cette distinction pour un procédé de pressage à froid mis au point et lancé en mai 2015.

M. Buteau a remporté ce prix dans sa catégorie pour son jus de légume pascalisé en plus de remporter le prix sur toutes les catégories. Ce procédé a pour effet de prolonger la durée de vie des différents jus de légumes, produits par l’entreprise.

M. Buteau, un ancien de l’ITA – campus Saint-Hyacinthe (Technologie alimentaire – 1983) est propriétaire de cette entreprise maskoutaine depuis huit ans. Il avait auparavant œuvré comme vice-président chez Yoplait. M. Buteau se rappelle avec beaucoup de plaisir son passage à l’ITA. « J’y ai vécu mes plus belles années d’étude : j’en parle encore régulièrement ».

Pour l’instant, son jus de légumes pressé à froid demeure un produit de niche mais, selon M. Buteau,
« le produit sera très très bientôt distribué à plus grande échelle notamment en Ontario et dans l’ouest du pays ».

Félicitations M. Buteau pour ces réalisations. L’Association des anciennes et anciens de l’ITA vous décerne son Coup de chapeau de janvier.

(la candidature de M. Buteau nous a été suggérée par M. Alain Cormier)

Cette chronique intitulé « Coup de chapeau », a pour but de souligner un bon coup réalisé par un(e) ancien(ne) de l’ITA. Que ce soit une nomination, une promotion obtenue, une réalisation particulière ou un fait marquant réalisé par un de vos proches, un(e) ami(e), une connaissance, SVP faites-nous le savoir. Il nous fera plaisir d’en témoigner ici dans cette rubrique. Nous attendons de vos BONNES nouvelles.

Maurice Fillion
Directeur général
Association des anciennes et anciens de l’ITA - Saint-Hyacinthe
450-778-6504 poste 6298

Association des anciennes et anciens de l’ITA - La Pocatière
418 856-1110 poste 1378


Saviez-vous

Où se trouve l’hôtel le plus photographié au monde

 

L’hôtel le plus photographié du monde est au Québec, plus précisément à Québec: c’est le Château Frontenac qui est reconnu par plusieurs grands sites touristiques comme l’établissement qui est l’objet du plus grand nombre de clichés.

Situé à l’intérieur des fortifications, sur les flancs du Cap Diamant, le château offre une image parfaite pour une photo digne des paysages d’Europe. La première phase de la construction du château Frontenac, commandé par le chemin de fer Canadien Pacifique commence en 1892. Puis successivement dans les années suivantes, on y ajoute différentes ailes jusqu’à son parachèvement complet en 1924.

Le Château Frontenac est emblématique de la vieille capitale, un peu comme la tour Eiffel de Paris, le mat du stade olympique à Montréal. Il est décrit dans les sites touristiques comme un hôtel de luxe, qui représentait le haut lieu de la bourgeoisie à l’époque des colons français en Amérique du Nord. Dans cette photo, on voit en arrière-plan le Château depuis la place Royale.


Le truc du mois

Comment aiguiser des ciseaux

Vos ciseaux ne coupent plus ou coupent mal. Voici une façon toute simple de leur redonner du tranchant. Le truc: avec du papier d'aluminium. Prenez une feuille de papier d'aluminium et pliez-la en quatre. Puis coupez-la avec la paire de ciseaux pendant environ une minute. Vos ciseaux devraient ressortir de l'opération comme neufs.


Peut-être l’avez-vous connu …

Cette chronique « Peut-être l’avez-vous connu … » vise à souligner le décès d’un(e) ancien(ne) de l’ITA ou quelqu’un de proche de l’Institut. Si vous connaissez quelqu’un qui a fréquenté l’ITA ou qui a un lien avec notre Institut et qui est décédé, vous pouvez nous faire parvenir de l’information (vérifiable) au sujet de cet événement via notre courriel : associationanciens.ita@gmail.com .

Heureusement ce mois-ci, pas de décès.


Nos offres d’emploi ce mois-ci

Vous avez une offre d’emploi ou vous connaissez quelqu’un qui recherche du personnel qualifié? L’Association des anciennes et anciens de l’ITA qui regroupe tous les diplômé(e)s des campus St-Hyacinthe et La Pocatière, peut vous aider via son service d’offres d’emploi. Visitez nos deux sites internet aux adresses suivantes : anciensita.ca/saint-hyacinthe ou http://aaaita.ca/ ou communiquer directement avec l’une des deux associations au : (450) 778-6504 poste 6298 ou (418) 856-1110 poste 1378. Il nous fera plaisir de vous aider.

Offres d’emploi disponibles actuellement: