<

 

 

 

27 octobre 2020

 

 

Zone rouge… d’impatience! (1)

L’adaptation des activités d’enseignement :

le point sur les négociations

 

Comme vous le savez, c’est depuis mars que nous menons avec l’Université des négociations sur l’adaptation des activités d’enseignement dans le contexte de la pandémie. Et nous avons déjà eu, tenez-vous bien, plus de trente échanges de négociation avec le porte-parole de la direction. Pourtant, l’Université refuse encore d’encadrer entièrement cette adaptation et de vous dédommager pour votre travail supplémentaire et exceptionnel, pour votre temps de formation et pour les inconvénients que vous avez subis. Alors, la question se pose, non sans une certaine impatience : quelles sont les véritables intentions de l’Université?

Pour tenter de répondre à cette question et faire le point sur nos échanges avec l’Université, nous publions une série de quatre communiqués sur autant de questions en négociation. Aujourd’hui, les questions normatives en suspens.

Les questions normatives

Nous avons jusqu’ici obtenu deux lettres d’entente, l’une sur l’appréciation étudiante, l’autre sur la propriété intellectuelle, mais plusieurs autres questions normatives restent en suspens. Pourtant, juste avant les vacances estivales, la direction donnait tous les signes de vouloir signer une entente sur l’ensemble de ces autres points. Que s’est-il donc passé pour que la direction revienne d’un coup sur plusieurs de ses positions, sans pour autant nous fournir d’explication claire sur ce qui accroche?

Voici les sujets toujours en suspens :

  • L’autonomie professionnelle : la haute direction nous a assuré plusieurs fois que le choix des moyens d’enseignement, dont la diffusion synchrone ou asynchrone, appartenait aux enseignants-es. Pourquoi alors tarder à le reconnaître dans une lettre d’entente?
     
  • Les ressources humaines, matérielles ou technopédagogiques nécessaires au soutien de la mise en œuvre des mesures d’adaptation des cours : la direction propose à présent de se limiter «prendre en considération les demandes», ce qui revient à proposer l’arbitraire.
     
  • Les mesures administratives : le Syndicat demande qu’aucune mesure administrative ne puisse résulter de la mise en œuvre de la poursuite en mode non présentiel des activités d’enseignement. Dans les circonstances, c’est demander le respect, rien de plus.
     
  • Absence maladie : la direction ne veut pas faire preuve de souplesse, alors que la pandémie rend difficile l’obtention d’un billet médical. Est-ce socialement acceptable?
     
  • Obligation de moyens raisonnables : dans l’adaptation actuelle des cours au mode non présentiel, on ne saurait exiger d’une personne chargée de cours plus que l’obligation de moyens raisonnables. Le refus de s’entendre sur ce principe ne contredit-il pas nettement le discours très appuyé de l’Université voulant qu’elle soit l’un des meilleurs employeurs au pays?

Faites-vous entendre

La pandémie ne saurait justifier l’Université de bafouer vos droits au respect, à un encadrement négocié dans un délai raisonnable et à une rémunération juste et équitable.

Avec nous, faites-lui entendre ce point de vue, partout et par tous les moyens appropriés.

Pour tout commentaire ou question sur ce communiqué, n’hésitez pas à communiquer avec nous à : info@scccum.ca.

Solidairement vôtre,

 

Votre équipe syndicale

514 343-7766 (du lundi au jeudi de 9 h à 17 h)

info@scccum.ca

www.scccum.ca

 
 

Suivez-nous sur notre site Web et sur nos réseaux sociaux!

© 2020 SCCCUM, tous droits réservés.