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LOISIR SPORT OUTAOUAIS - URLSO 

LOISIR | SPORT | PLEIN AIR | ACTIVITÉ PHYSIQUE | BÉNÉVOLAT
LOISIR/SPORT PERSONNES HANDICAPÉES | PARCS ET ESPACES RÉCRÉATIFS

2. DES INITIATIVES LOCALES QUI DYNAMISENT LES MILIEUX

L'appel de projets Plaisirs actifs de Kino-Québec a permis à Loisir sport Outaouais de soutenir plusieurs initiatives locales favorisant la pratique du plein air dans la région.

Des 36 projets financés par le programme, ce sont 25 projets qui ont l'objectif de contribuer à la pratique du plein air dans la région. En voici quelques exemples : 

Non seulement Loisir sport Outaouais peut financer vos projets plein air, nous pouvons également vous accompagner dans leur réalisation.

Normand, notre agent de développement a accompagné plusieurs organisations. Voici ses coups de coeur : 

Pour y arriver, nous avons choisi de développer un site Internet permettant de trouver facilement, en quelques clics, des suggestions d’endroits pour aller jouer dehors. Le répertoire plein air de l’Outaouais sera lancé dès décembre 2018.

Le plein air c’est large, nous en convenons. Tenter d’offrir autant d’information à jour et de qualité sur les lieux de pratique du plein air en Outaouais constitue un défi de taille. Ainsi, voici de quelle façon nous avons procédé afin d’offrir des informations de qualité aux futurs usagers du répertoire plein air :

1. Choisir par quelle activité commencer : la randonnée et la raquette : nous ne pouvions pas tout inventorier en un seul été. Randonnée, canot, ski de fond, raquette, la liste était trop longue. Nous avons donc choisi de commencer par deux activités, et ensuite d’en ajouter progressivement.

2. Travailler en partenariat avec les fédérations québécoises de plein air : chaque activité de plein air possède déjà sa fédération : Rando Québec, FQCK, FQME, etc. Chacune d’entre elle connait très bien sa discipline et possède ses propres normes en matière d’aménagement de lieux de pratique. Nous avons donc choisi de nous rallier derrière l’expertise des fédérations pour la caractérisation dans notre inventaire.

3. Définir nos critères de qualité : le respect de normes d’aménagement d’un lieu de pratique, c’est une chose. L’évaluation d’une expérience de qualité en est une autre. Ainsi, afin de s’assurer que les lieux de pratique suggérés par le répertoire soient synonymes d’une expérience positive en plein air, nous avons définis quels seraient nos critères de qualité.

Réaliser un premier inventaire : enfin le temps d’aller jouer dehors! Une fois nos grilles d’inventaire conçues, incluant les normes des fédérations et nos critères de qualité, nous avons créé le plus bel emploi d’été en Outaouais : marcher le plus de sentiers possible de la région un GPS à la main.

4. UN INVENTAIRE DES SENTIERS DE RANDONNÉE

L'été 2018 aura été occupé! Loisir sport Outaouais a parcouru la région de fond en comble pour dresser un portrait de l'état des sentiers.

En voici un portrait préliminaire :

LES SENTIERS COUP DE COEUR

Le Sentier #2 (à partir du stationnement #1) suivi du sentier #1 pour se rendre à la tour via le refuge au Parc du Mont-Morissette dans la MRC de la Vallée-de-la-Gatineau.
La vue sur les collines sera magnifique cet automne!

Le Sentier « Tour du Lac » du secteur du Lac Simon dans la MRC de Papineau.
Ça sera incroyablement beau cet automne!

Le Sentier du Parc des Chutes de Coulonge à Fort-Coulonge dans la MRC de Pontiac.
Une expérience à couper le souffle!

5. LES SENTIERS DE RANDONNÉE ACCESSIBLES AUX PERSONNES À MOBILITÉ RÉDUITE

La randonnée pédestre est probablement l’activité de plein air la plus pratiquée des québécois. Avec raison puisqu’elle nécessite très peu, voire aucun équipement spécialisé et qu’elle est très accessible.

Mais est-elle vraiment si accessible?

Accessible financièrement : absolument. Bon nombre de sites sont à accès gratuits et nous possédons tous déjà les équipements nécessaires.

Accessible intellectuellement : tout à fait puisqu’elle ne nécessite pratiquement aucune compétence particulière.

Accessible physiquement : c’est là où le défi est le plus grand.

Est-ce que tous les sentiers de randonnée pédestre de l’Outaouais sont accessibles sans obstacles? La réponse à cette question est malheureusement non.

Selon Kéroul, organisme à but non lucratif dont les actions visent à rendre le tourisme et la culture accessibles aux personnes à capacité physique restreinte,

« L’accessibilité, c’est la possibilité pour tous d’accéder à un lieu physique, à des services ou des informations. Il est nécessaire d’éliminer de nombreux éléments qui semblent anodins pour plusieurs, mais qui représentent des obstacles pour d’autres. Le résultat de cette démarche est un parcours sans obstacles. » (Site Internet de Kéroul).

Lors du premier effort d’inventaire des lieux de pratique de la randonnée pédestre en Outaouais, nous avons tenté d’évaluer le caractère sans obstacles des sentiers.

Comment? Voici nos critères :

• Signalisation adaptée : visibilité, lisibilité, hauteur de l’information écrite, priorisation des pictogrammes.
• Stationnement adapté : espace réservé, surface de marche sans obstacles.
• Accueil et toilette adaptés : accès sans obstacles, porte automatique, espace suffisant.
• Sentiers adaptés : surface de marche sans obstacles, nature du sol, dégagement vertical

Résultat : 30 % des sentiers de randonnée de la région sont jugés sans obstables (25 sentiers sur 84).

Est-ce une bonne nouvelle? Absolument. Ceci signifie qu’il est possible pour tous les outaouais de pratiquer la randonnée pédestre.

Est-ce suffisant? Absolument pas. Il serait irréaliste de penser que tous les sentiers de randonnée de la région soient sans obstacles. La nature même de certains sentiers en font des lieux difficilement accessibles. Ceci dit, plusieurs des lieux de pratique que nous avons inventoriés se sont avérés pratiquement accessibles.

Pourquoi ne pas se donner comme objectif en Outaouais d’être la région où la randonnée est la plus accessible au Québec? Le défi est lancé!

Pour plus d’information sur le concept du parcours sans obtacles en plein air, consultez le guide Plein air pour tous : Pratiques inspirantes et matériel adapté de Kéroul.

NOTRE COUP DE COEUR ACCESSIBLE

Le Sentier Le Cariacou au site du Pont de Pierre dans la MRC de la Vallée-de-la-Gatineau

Le sentier n'est pas très long, mais il mène au point central des sentiers, des tables à pique-nique pour que les gens puissent dîner et prendre une pause, de beaux points d'observation, une vue sur le lac trente et un mille et l'accès au sentier via le lac également (quai où il est possible de laisser son bateau pour aller faire des randonnées).

Cette activité a permis aux participants de s’initier à la joëlette, au vélo tandem, à un tiralo, à des luges ainsi qu'à un kayak adapté.

C’est au Parc Moussette à Gatineau que la première démonstration s’est tenue lors de la Semaine québécoise des personnes handicapées, soit le 2 juin dernier. Le 19 août, c’est le Centre sportif Gino- Odjick de Maniwaki qui a eu la visite de l’équipe de l’AQLPH lors du 8^e Salon des loisirs.

La tournée en était à sa première année et se déroulera sur trois ans à la grandeur du Québec. Cet événement permet de faire la promotion et de sensibiliser les entreprises d’ici à développer davantage de produit adapté.

8. UNE BANQUE D'ÉQUIPEMENT PLEIN AIR POUR LES ÉCOLES

Suite à nos efforts pour mieux comprendre ce qui freinait les enseignants de l’Outaouais d’aller jouer dehors plus souvent avec leurs groupes, nous avons ciblé deux actions à réaliser pour la rentrée. La première : Offrir gratuitement de l’équipement de plein air de qualité au milieu scolaire.

Nous avons donc créer 2 ensembles d’équipement de camping pouvant accommoder 32 personnes qui peuvent être réservés directement en ligne.

Ces ensembles comprennent :

• 8 tentes 4 places 
• 32 matelas de sol
• 8 bâches avec moustiquaire
• 8 réchauds au propane
• l’essentiel de cuisine en plein air

Les participants doivent fournir  leur sac de couchage et gamelle personnelle Les enseignants doivent prévoir des bombonnes de propane et le transport pour aller chercher et retourner l’équipement.

Un équipement de télécommunication est également disponible à la réservation : 

• 2 téléphones satellites, incluant l’abonnement
• 4 radios portatives de type walkie-talkie

Pour avoir plus d’information au sujet de l’emprunt d’équipement, écrivez-nous au caravanepleinair@urlso.qc.ca

9. PROJET CARAVANE PLEIN AIR : FACILITER LES SORTIES EN PLEIN AIR POUR NOS ÉCOLES

La deuxième action visant à soutenir le milieu scolaire dans la réalisation d'activités de plein air est de Créer une opportunité de sortie et d’échange en plein air pour des élèves de la région

L’automne 2018 a donc été le théâtre d’un nouveau projet destiné au milieu scolaire : la Caravane plein air. Pour ce projet d’expédition automnale, 4 enseignants passionnés ont généreusement accepté de se prêter au jeu.

Dès les débuts du projet, Guillaume D’Amours, Mélanie Lauzon, Pierre Pilloud et leur groupe d’élèves de secondaire 2 de la concentration Santé - Plein air de l’École secondaire du Versant de Gatineau (Outaouais), ainsi que Richard Talbot et ses élèves de secondaire 5 du profil SportActif de l'École Louis-Philippe-Paré de Châteauguay (Montérégie), ont embarqué dans l’aventure.

TÉMOIGNAGE DE DEUX ÉLÈVES PARTICIPANTES

L’expédition durait trois jours et nous avions plusieurs ateliers de prévus : le canot aux Chutes de Plaisance avec M. D’Amours, le rabaska avec le guide-naturaliste Mario, le sauna amérindien avec M. Talbot et les techniques de plein air avec Charles Antoine.

Tout d’abord, au tout début de ce camp, nous avons vécu une petite expérience inattendue. Lorsque nous sommes arrivés et que nous avions à peine fini de monter les tentes, nous avons vu arriver une forte pluie qui allait bientôt frapper notre campement. Nous avons réagi de façon rapide, car nous avions à peine cinq minutes avant la tempête géante qui s’annonçait. Il faut dire que tout le monde était un peu nerveux à cause des tornades survenues à Gatineau quelques jours avant! Nous avons placé nos sacs dans le milieu de chacune de nos tentes pour s’assurer qu’elles ne s’envolent pas avec le vent. Nous nous sommes habillés en conséquence. La pluie n’a durée qu’environ trente minutes finalement, mais quelle douche! Quand la pluie avait baissé d’intensité, nous sommes allés faire une petite randonnée sur les sentiers du parc pour admirer pour la première fois la nature environnante.

Atelier no. 1 : Nous nous sommes rendus aux Chutes de Plaisance en canot en suivant la rivière de la Petite-Nation. Les chutes se situaient à cinq kilomètres du quai d’embarquement. Pour s’y rendre le tout nous a pris deux heures environ dépendamment des groupes. Rendu sur place, nous sommes montés jusqu’à un point de vue qui était magnifique.

Atelier no. 2 : Pour ce qui est du rabaska, nous étions accompagné d’un instructeur pour un atelier d’interprétation de la nature. Pendant la randonnée, nous avons fait plusieurs arrêts pour parler, par exemple, des castors, des espèces de tortues et d’oiseaux présentes dans ce parc national et des milieux humides.

Atelier no. 3 : Malgré tant d’amusement, nous avons beaucoup appris. Nous avons appris une technique pour fendre une buche en deux en ayant comme seul outil un canif. Nous avons parlé aussi des types de bois et de la sécurité. De plus nous avons su comment gérer nos déchets, car nous n’avions pas accès aux poubelles et aussi à gérer notre nourriture et surtout comment ne pas faire de vaisselle. Sans oublier le programme Sans traces qui consiste à laisser intact tout ce qu’on trouve dans la nature, minimiser l’impact des feux, respecter la vie sauvage et respecter les autres usagers tout en utilisant les surfaces durables comme par exemple les sentiers, gérer adéquatement nos déchets et surtout prévoir son expédition.

Atelier no. 4 : Lors de la dernière soirée au camp, nous avons eu droit à une activité surprise. Cette activité spéciale nous a permis de découvrir le sauna amérindien qui consiste de faire chauffer des roches et de nous couvrir d’une bâche, puis d’asperger d’eau les roches chaudes pour produire de la vapeur. On termine le tout en sautant dans une source d’eau froide pour subir le choc thermique. C’était toute une expérience!

Pendant ce camp, nous avons aussi eu du temps libre pour jouer au soccer, au football, au frisbee ou au volleyball par exemple. Les levers et couchers du soleil étaient à couper le souffle. Aussi, nous avons eu nos agréables soirées autour du feu le soir où nous racontions des anecdotes ou des légendes. Les élèves de l’École Louis-Philippe-Paré étaient gentils et nous avons jasé avec eux.

Jade Arnold et Andréanne Boivin
Élèves de secondaire 2
Concentration Santé - Plein air
École secondaire du Versant

10. COMBATTRE LE DÉFICIT NATURE : LES BIENFAITS DU PLEIN AIR SUR LES JEUNES

Si l’expression « déficit nature » vous est familière c’est probablement que vous êtes sensible à la réalité des jeunes d’aujourd’hui.

Autre que le nombre d’heures alarmantes qu’elles passent devant un écran, les nouvelles générations sont aussi caractérisées par des dificultés relationnelles avec la nature.

Étrange d’aborder cette situation comme étant un problème relationnel? C’est pourtant le cas. Le journaliste Richard Louv a même été le premier à utiliser le terme « déficit nature » (traduction de Nature-Deficit Disorder) pour mieux expliquer ce que plusiers jeunes vivent lorsqu’il est question du manque de contact avec le monde naturel.

Depuis, plusieurs scientifiques se sont intéressés au phénomène. Certains ont fait des constats plutôt intéressants qui confirment l’hypothèse de Richard Louv. En voici quelques-uns qui valent la peine d’être mentionnés :

Taylor et Kuo (2008) ont observés que les enfants dianostiqués avec un trouble de déficit de l’attention avec hyperactivité (TDAH) se concentrent mieux après avoir été exposés à un environnement naturel.

Une journaliste du National Geographics, Florence Williams (2016), s’est intéressée aux propriétés régénératives de la nature sur nos cerveaux. En consultant divers chercheurs, elle a répertorié plusieurs résultats intéressants :

• La nature peut améliorer la créativité de 50 %
• Marcher en forêt peut faire baisser une hormone du stress de 16 %
• L’attention dirigée prolongée que nécessitent le travail ou nos vies quotidiennes peut induire la fatigue mentale, résultant en perte d’efficacité et en stress
• Un séjour en nature encourage une attention involontaire, stimulant doucement nos cinq sens, et permettant ainsi au cerveau de décompresser et de retrouver ses capacités d’attention dirigée

Cecily Maller (2009), quant à elle, s’est intéressée aux perceptions des enseignants concernant les bienfaits du contact avec la nature sur la santé mentale, émotionnelle et sociale des enfants. Elle conclue que la grande majorité des enseignants percoivent beaucoup de bénéfices sur la santé de leurs élèves suite à des expériences de contact avec la nature. Elle soutien également que le mileu scolaire semble jouer un rôle de plus en plus important dans l'accès à la nature des enfants, et les enseignants semblent être les mieux placés pour proposer des activités intégrant des éléments non structurés et structurés de contact avec la nature.

Ces résultats concordent heureusement avec les témoignages par les enseignants qui ont pris part à l’expédition automnale du projet Caravane plein air .

« Nous avons vraiment un beau groupe » affirme joyeusement Mélanie Lauzon, enseignante à la concentration Santé – Plein air de l’École secondaire du Versant. « Nous les gardons seulement les trois premières années du secondaire dans notre concentration, mais les expériences qu’ils vivent en plein air avec nous leur serviront toutes leur vie » poursuit Mme Lauzon, en faisant référence aux expériences positives que ses élèves vivent en relation avec la nature et les autres membres du groupe. « Ils apprennent plus que simplement faire du camping. Ils apprennent à vivre en communauté, à exercer un leadership positif. »

« Les enseignants de quatrième et cinquième secondaire arrivent même à deviner lesquels de leurs élèves ont fait la concentration plein air avant même de leur poser la question » s’émerveille Mme Lauzon. Ces élèves se démarqueraient, nottamment, par leur attitude positive et leur leadership en classe.

« Ça fait plus de dix ans que nous initions une nouvelle cohorte de 60 élèves au plein air à chaque année» mentionne fièrement Pierre Pilloud, un autre enseigant de la concentration Santé – Plein air. Après un rapide calcul, nous réalisons que l’Outaouais jouit maintenant de plus de 600 jeunes ayant une expérience profonde des joies du plein air grace à cette concentration.

Voilà une bonne nouvelle. Il existe d’autres programmes scolaires avec un volet plein air dans notre région, et chacun d’entre eux participe non seulement à former des jeunes qui seront plus susceptibles de continuer à jouer dehors en veillissant, mais aussi à l’émergence d’une réelle culture régionale du plein air.

Références

Taylor, A. F. & F. E. Kuo (2008). Children With Attention Deficits Concentrate Better After A Walk in the Park. Journal of attention deficits : Sage Publications.

Wiliams, F. (2016). Comment la nature régénère notre cerveau. National Geographic, 34 (1), 30-51.

Maller, C. J. (2009). Promoting children’s mental, emotional and social health through contact with nature : a model. Health Education, 109 (6), 522-5423.

COMMENT FAVORISER LE CONTACT AVEC LA NATURE CHEZ LES ENFANTS

Voilà des lunes que nous avons compris que de jouer dehors était bénéfique pour nos enfants. Drôlement, il semblerait que cette évidence ait perdue le nord dans les dernières décennies.

Dans son livre de 2005 intitulé « Le dernier enfant dans les bois » (traduction de Last Child in the Woods), Richard Louv à été l’un des premiers à pousser plus loin la réflexion à ce sujet en utilisation l’expression du « déficit nature ».

Loin de vouloir en faire une condition ou un diagnostic officiel, Richard Louv utilise plutôt cette expression pour signifier le fait que le contact avec la nature comporte de réels bénéfices pour nos enfants. Inversement, il soutien qu’un manque de contact avec la nature pourrait leur nuire de plusieurs façons.

Ainsi, nous aimerions vous offrir quelques suggestions d’actions tirées du livre de Richard Louv afin de favoriser le contact avec la nature chez nos enfants :

1. Laissez-les se salir. Les endroits salissants sont plus souvent qu’autrement en nature. Le contact direct avec les éléments comme l’eau et la terre, c’est la base.
2. Racontez des histoires à vos enfants au sujet d’endroits dans la nature qui étaient spéciaux pour vous dans votre enfance. Ensuite, poussez-les à trouver les leurs.
3. Encouragez la découverte de nouvelles activitiés, comme le camping, directement dans la cours arrière ou la cour d’école. La nature est présente, même à proximité des constructions humaines.
4. Adoptez l’heure verte quotidienne : une heure par jour de jeu libre, non structuré, simplement en contact avec la nature. Laissez-les découvrir par eux-mêmes.
5. Jouez dans la terre. Semez et soignez des plantes. Nul besoin de cultures productives, offrez-leurs simplement la chance de vivre et découvrir la magie de la vie du monde végétal.
6. Allez lire à l’extérieur. Non seulement constaterez-vous qu’ils se concentrerons plus facilement sur la lecture, mais leurs sens seront à la fois beaucoup plus stimulés et apaisés qu’entre quatre murs.

Toutefois, comme le dit si bien M. Louv « Peu importe quelle action vous choisissez, le but le plus important est de permette à nos enfants, dans leur vie de tous les jours, de vivre des expériences joyeuses et de s’émerveiller, parfois seuls, afin qu’ils puissent créer leurs propres expériences de contact avec la nature et, à mesure qu’ils grandiront, d’élargir la portée de leur désir d’exploration » [traduction libre].

Heureusement, nous avons la chance en Outaouais, d’avoir des gens motivés qui se rendent disponibles pour nous ouvrir les chemins de la forêt. Il reste néanmoins que ces gens motivés sont souvent les mêmes et que certains organismes ont régulièrement de la difficulté à trouver la quantité idéale de bénévoles. Le risque d’essouffler les plus investis est donc toujours important.

Bien entendu, qui dit bénévolat, dit diversité au niveau de l’expertise. Et malheureusement, tous n’ont pas eu la chance de suivre des formations sur la complexité de l’entretien d’un sentier. Il va s’en dire qu’un sentier qui n’est pas développé optimalement est désavantagé au niveau de sa longévité et peu, du même coup, demander à long terme un plus haut niveau d’effort face à l’entretien. Dans l’idée de pallier à cet enjeu, certains acteurs, tels que la Commission de la Capitale-Nationale, ont cependant eu l’occasion de mettre en place leur programme de formation afin d’assurer une qualité dans l’entretien des sentiers. D’autres, tels le Pôle d'excellence en récréotourisme de l’Outaouais, ont plutôt opté pour le développement de partenariats afin de mettre en commun des ressources financières et assurer la mise aux normes des sentiers par des employés rémunérés.

Il va de soit que le besoin en formation sur cette question se fait ressentir au niveau régional. À titre d’exemple, les 3 formations pour la mise aux normes des sentiers offertes par LSO se sont, jusqu’à maintenant, remplies à une vitesse fulgurante. Et parmi les 45 personnes formées via cette formation, 50% sont des bénévoles œuvrant pour des organismes de notre région.

Par ailleurs, en plus de leur travail physique, les bénévoles jouent également un rôle d’importance au niveau administratif des organisations de plein air tel que par leur investissement au niveau des différents conseils d’administration et comités exécutifs, que ce soit dans la recherche de subventions, rédaction de rapports ou autres. En fait, sans eux, plusieurs organismes n’existeraient tout simplement pas.

En somme, il convient de dire qu’il est important de continuer à outiller nos organismes à la hauteur de leur motivation afin de leur permettre de développer leur projet dans une dynamique de pérennisation des infrastructures plein air en Outaouais. Davantage de projets bien développés amènera nécessairement un meilleur contact nature pour la population outaouaise.

12. 3 TRUCS ET ASTUCES POUR UNE BONNE RANDONNÉE AUTOMNALE

1. Pensez à une lampe de poche ou une lampe frontale : les journées racourcissent et la brunante est vite arrivée lors d’une randonnée de fin d’après-midi. Un peu de lumière est tout ce qu’il vous faut pour bien finir votre sortie.

2. Choisissez les bonnes chaussures : l’automne est souvent une saison où les sentiers de randonnée sont plus humides. Un sentier « bouetteux » est à la fois plus à risque pour vos chevilles et plus susceptible de mouiller vos petits pieds. Choisissez une chaussure qui résiste bien à l’eau et qui offre une bonne résistance en torsion*.

3. Ne sortez pas vos manteaux d’hiver tout de suite : même s’il commence à faire plus froid, vous vous réchaufferez rapidement en randonnée. Préconisez plusieurs petites couches plutôt qu’un seul manteau chaud. Évitez à tout prix le coton, il est rapidement mouillé par la sueur et vous empêchera de vous réchauffer pour le reste de votre sortie.

* La résitance à la torsion est la meilleure façon de déterminer si une chaussure offre un bon support à la cheville. Pour la vérifier, tentez de torde la semelle avec vos deux mains.

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