Mycoscope Juillet 2025 Rèves de canicule | | Conférence Découverte des champignons Le 11 septembre 2025, initiez-vous aux champignons sauvages du Nord-Est de l’Amérique avec notre conférence d’introduction. Parfaite pour apprendre à identifier les espèces et explorer leur diversité fascinante. | | Excursions Surpris par l’engouement pour nos excursions ? Nous aussi ! Pour en profiter, il suffit de choisir votre date et de réserver votre place. C’est l’occasion idéale d’apprendre à reconnaître les espèces comestibles en pleine nature. Excursions | | Des champignons qui vous attendent en juillet | Nos meilleurs champignons vivent en symbiose avec des arbres. Au printemps, ils comblent le déficit énergétique de leurs partenaires. En été, nourris de la sève de ces derniers, ils émergent du sol pour se reproduisent. Chanterelles et craterelles sont parmi les plus hâtifs et les meilleurs. Vous les reconnaîtrez aux plis sous leur chapeau et à leurs couleurs vives. | Girolles, poules, renards, ... Des espèces de chanterelles se retrouvent dans toutes les hémisphères. Les appellations régionales témoignent de leur popularitérégionales. Excellents comestibles au parfum d'abricot et de mirabelle, elles inspirent une multitude de recettes. Les chanterelles se conservent au frigo, voire au congélateur. En revanche, réhydratées après séchage, elles restent coriaces. | | La chanterelle commune (C. enelensis), associée aux conifères, est l'espèce la plus abondante du genre dans le nord-est de l'Amérique. Elle a un sosie plus rare : la chanterelle des Appalaches (C. appalachiensis) qui se cueille plujtôt sous les chênes et les hêtres. On compte aussi d'autres espèces sous ces mêmes arbres, comme la chanterelle cinabre (C. cinnabarinus), assez rare mais aux couleurs saisissantes. | | Craterelles Aussi reconnaissables à leurs plis, mais munis d'un pied creux, menues et délicates, les craterelles composent un genre distinct qu'on confond couramment avec des chanterelles. Quelques-unes sont associées aux chênes et aux hêtres : craterelle couleur de flamme et fausse corne d'abondance émergent à la mi-juillet. | | La fausse corne d'abondance (C. fallax) est l'espèce nord-américaine de la trompette-des-morts européenne (C. cornucopioides), un nom inspiré de sa forme et de son occurrence début novembre. L'une et l'autre dissipent un délicat parfum de citron, dû à leur teneur en limonène. Elles se conservent aisément séchées, sans perdre en saveur. Dans cet état, la Mycoboutique tient l'espèce européenne. | | Un peu plus tard en été, vous cueillerez aux pieds de conifères la craterelle jaunissante et la craterelle en tube . La craterelle en tube dégage d'agréables notes florales de lilas et de jacinthe. On la surnomme chanterelle d'hiver aux É.-U. en raison de sa présence tardive là-bas. Chanterelles et craterelles vous attendent en excursion ou en boutique. | | Attention aux clitocybes En raison de sa couleur, le clitocybe lumineux est parfois confondu avec une chanterelle. À l'oeil, les différences sont apparentes : ce champignon qui décompose le chêne pourri au sol, a des lamelles et non des plis sous le chapeau. Contrairement aux chanterelles, il pousse en touffe et peut être luminescent la nuit. Il est toxique. | | Le dernier Stamets Vous trouverez chez nous les meilleurs livres sur la psilocybine. En la matière, Paul Stamets a été un pionnier, notamment avec son Psilosybin Mushrooms of the World publié en 1996. Depuis, au-delà de leur consommation récréative, les champignons magiques sont à l'essai dans le traitement de dépressions, de toxicomanies et d'anxiété. Stamets nous propose aujourd'hui Psilocybin Mushrooms in their Natural Habitats, à la fois guide d'identification, instruction de culture et synthèse des usages anciens et modernes. Un incontournable sur le sujet, bien illustré ! | | Procédure de règlement des différents | Amanites en bonne compagnie En juillet 2023, en Australie, Erin Patterson a reçu sa belle-famille à dîner pour dissiper un désaccord. Cinq jours plus tard, la belle-mère et sa sœur décèdent à l’hôpital. Le beau-père meurt le lendemain, tandis qu’une greffe de foie sauve la vie du beau-frère. Quelques jours plus tôt, Mme Patterson avait cueilli les amanites phalloïdes qui allaient garnir le bœuf Wellington du menu fatidique. Son procès pour meurtre se déroule actuellement. | | On impute aux toxines caractéristiques d’une dizaine d’espèces du genre Amanitas, les amatoxines, 90% des décès par empoisonnement dans le monde. Depuis quelques dizaines d'années, le nombre annuel d'empoisonnement mortel se maintient à quatre dans l'ensemble du Canada et des États-Unis, un chiffre qui n'a heureusement pas évolué avec la popularité croissante de la cueillette. Comme Mme Patterson, mais à bon escient, il est important de reconnaître ces espèces d’apparence anodine. | | | | |