JUIN 2020

ACTUALITÉS

Bonjour à toius, 

Eh bien oui, nous vivons une saison inattendue dans l’attente.

Oui, j’ai hâte de vous revoir comme d’ailleurs tous les membres de la Commission des Officiels.

Grâce aux webinaires sous l’initiative d'Abou, il nous est possible d’échanger sur différents sujets et même de se voir à distance. Initiative très appréciée!

D’ailleurs, n’hésitez pas si vous pensez à des sujets qui pourraient intéresser notre regroupement et que vous seriez prêts à animer.

Sachez que même en cette période de pandémie, notre cerveau est actif et préoccupé par le bien-être de notre regroupement. Des idées sont émises et nous sommes enthousiastes à l’idée de poursuivre le travail interrompu et, comme vous, nous avons tous bien hâte.

Je profite de cette occasion pour vous mentionner que la Commission des Officiels a apporté une petite modification au code vestimentaire. En plus du bleu marine, le noir est de mise pour ce qui est du pantalon ou jupe (pas de jean bien sûr). Le noir étant presque toujours une couleur de notre garde-robe, ce sera surement plus aisé de se conformer au code vestimentaire.

Autre sujet : les livres de règlements. J’avais commandé de la Saskatchewan 25 livres de règlements en anglais. Si vous vous rappelez leur présentation d’il y a 2 ans, c’est la même : une reliure en spirale avec différents cartons plus rigides présentant symboles utilisés soit pour la marche, soit pour l'aide-starter ou autres. J’avais reçu ces livres au tout début de mars avec l’intention de vous les offrir lors du Championnat Intérieur de mars. Mais celui-ci fut annulé comme presque tous les événements d’ailleurs. J’ai donc actuellement en ma possession ces livres . Si vous êtes intéressés de vous en procurer, je pourrais vous les envoyer par la poste ; tenant compte des coûts d’envoi, le coût serait de 20$ par livre ( il m’en reste actuellement 20). L’idéal serait un envoi de 2 livres à la même adresse si vous résidez proche, car le coût d’envoi est le même . Si pas possible, ça va aussi pour absorber le coût. Sur réception de votre demande, l’envoi sera le lendemain. Vous pourrez me rembourser soit par Interac ou par chèque. N’oubliez pas de me donner votre adresse complète pour l’envoi.

Aussi, il y aura les livres de règlements traduits en français disponibles sous peu. La FQA a reçu d’Athlétisme Canada une demande concernant le nombre de livres souhaité. La FQA demande 10$ pour cette version. Dites-moi si vous désirez qu’une version française vous soit réservée. Celle-ci sera plus tard distribuée par la FQA.

Sur ce, je souhaite à chacun de vous, un bon début d’été et prenez soin de vous.

On veut tous se revoir et avons bien hâte à ce grand jour.

Cécile Lefebvre
Présidente de la Commission des Officiels

 

Un mot de Mandy Roberge

Bonjour à tous les officiels. 

Pour plusieurs d'entre nous, c’est bizarre de ne pas être sur les terrains d’athlétisme les fins de semaine à ce temps ci de l’année. J’aimerais vous laisser savoir que l'un de nos officiels, Marc Leblanc, travaille très fort pour nous donner un remplacement du Geica. Je peux confirmer que l’application web avance et ce, avec avec la collaboration d'Abou Nagame et de la FQA. Entre temps, sachez que j’ai pris note de vos corrections et que je ferai les mises à jour sous peu.

Passez un bon été , soyez prudents, lavez vos mains et portez un masque pour sortir. À bientôt.

Mandy Roberge
Registraire

Deux mots de votre secrétaire, Éric Leung

Critères de sélection - Officiel de l'année

Cher(e)s collègues,

Lors de la réunion hivernale de la CDO, les membres ont ré-évalué les critères de sélection des candidats pour l’Officiel de l’année. Malgré que l’opinion des membres par rapport aux critères de 2019 fût positif, nous avons jugé approprié de corriger le tir afin d’assurer un processus plus équitable pour les nouveaux officiels. Il y aura trois changements par rapport à 2019 :

  1. Les critères intérêt à évoluer et intérêt à faire progresser seront jumelés en un seul critère et la pondération est fixée à 20%
  2. Le critère de participation hors-province est aboli
  3. La pondération du critère « Activités connexes » passe de 5 à 10%.

Une refonte des critères est publiée dans le présent Jour-Off.

Consulter les critères de sélection des candidats pour l'officiel de l'année

Politique d’attribution des crédits de compétition

Aux officiels et gérants

Il est décidé que la Commission des officiels s’alignera avec la politique du NOC concernant l’attribution des crédits qui prévaut dans les autres provinces canadiennes :

0-4 heures de travail donnent 1 crédit
4-8 heures de travail donnent 2 crédits
Plus de 8 heures de travail donnent 3 crédits
Maximum de 3 crédits par jour

De plus, les gérants et/ou arbitres devront considérer les réunions d’équipe ainsi que la préparation des plateaux comme du temps de travail.

Cette politique est applicable immédiatement.

Un mot de votre Comité RRR

Malgré la pause obligatoire causée par ce virus, ce n’est pas une raison pour se tourner les pouces. Nous travaillons sur différents projets, sans en faire trop, car nous tenons à les réaliser progressivement.

  • Élaboration d’un dépliant ainsi qu’un Power Point pour promouvoir l’officiel en athlétisme
  • Vérification des années (de bénévolat) en tant qu’officiel et officielle pour la remise des épinglettes à l’automne 2020.
  • Mise à jour des officiels (sur la liste de ceux) qui (ne) sont (pas) actifs.
  • Mise à jour des portraits d’officiels et d’officielles

Après notre conférence sur le recrutement qui a dévié sur la reconnaissance, nous avons pris le temps de réfléchir et de se questionner sur le sujet et nous voudrions votre avis.

Nous trouvons difficile de reconnaitre pourquoi un ou une officiel(le) (de l’Estrie ou de toute autre) d’une région X se distinguerait plus d’une autre région. Donc, ce que nous vous suggérons, c’est de continuer à présenter l’officiel(le) sur le site de la Fédération tout en changeant la région, la discipline et en passant d’anciens aux recrues pour pouvoir présenter notre grande famille d’officiels.

Nous espérons sincèrement que cela vous conviendra. Nous nous faisons un mandat de se promener d’une région à une autre. C’est pourquoi nous aurons besoin de votre aide pour les identifier afin de vous les présenter.

Nous tenons à terminer sur cette note : le recrutement c’est l’affaire de tous et nous tenons à la collaboration de tous et chacun pour agrandir notre famille d’officiels.

Votre comité RRR,
Chantal et Karine

Portrait d'officiel : la famille Gooljar

Pritamsing originaire de l’île-Maurice a développé son amour pour le sport en tant qu’athlète en boxe française « La Savate ». Ceci l’a amené ultérieurement à suivre des études à l’Université afin de devenir éducateur physique, puis éventuellement devenir entraineur de sauts dans son pays à compter de 1997 et de juge arbitre en lancers en 2009.

Notre collègue est arrivé au Canada en 2011 déjà avec un bagage intéressant en tant que National Technical official (NTO) de niveau 1 pour le continent africain.

Ayant à son actif quelques compétitions de niveau international, il s’est joint avec grand intérêt avec l’équipe d’officiel du Québec dès son arrivée dans la région de Montréal.

Dès lors, il a su tirer son épingle du jeu et démontré son vif intérêt à s’impliquer dans plusieurs disciplines afin de faire rayonner notre sport. Son profil est assez éloquent, car il détient des qualifications dans plusieurs champs d’intérêt, soit en lancers, sauts et en piste.

Par ailleurs, il est devenu en 2018 entraineur pour le club les Vainqueur et fondé récemment le club les Étoiles rouges ayant domicile à Chateauguay.

Son objectif ultime serait d’obtenir le titre très prestigieux de « International Technical official » (ITO). Les jeux de la légion de 2013 tenus à Sherbrooke et également les championnats canadiens ouverts à l’été 2019 à Montréal ont retenu particulièrement son attention. Il a en effet, constaté la qualité et l’ampleur de ces organisations.

Aujourd’hui, nous prenons l’opportunité de présenter les membres de la famille Gooljar que nous retrouvons sur nos sites de compétition particulièrement au cours de la dernière année.

Avec l’influence positive de Pritamsing et son goût pour notre sport, Marie-Rachelle, son épouse, Yeshna Devi et Bhavvya Devi ses deux filles ainsi que son fils Javish Singh sont devenus ses complices et l’accompagnent dans ses prestations en tant qu’officiel, ce qui est une façon de rester en famille et de contribuer à l’essor de notre sport. Leur présence est d’ailleurs très appréciée au sein de notre communauté sportive.

En plus de son bénévolat, Pritamsing occupe depuis 4 ans la fonction d’analyste informatique pour la compagnie Cascades. Il aimerait un jour être son propre employeur et devenir consultant dans le domaine de l’informatique.

Au niveau culinaire, il affectionne les plats indiens bien épicés avec des soupçons de curry.

Méthodique, rigoureux, généreux de son temps et bon pédagogue, il est devenu une tête d’affiche au Québec en tant qu’officiel en sauts, sa discipline qu’il affectionne le plus.

Nous lui souhaitons une bonne continuité et le remercions de s’investir auprès de nos jeunes athlètes!

Portrait d'officiel : Jean Raymond


Originaire de St-Pascal dans le comté de Kamouraska et demeurant en banlieue de Québec, Jean Raymond est membre d'une équipe mise en place par le MSSS et le CHU de Québec-Université Laval afin de concevoir des formations en ligne et d'accompagner les concepteurs de formation des différentes directions du CHU. 

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Portrait d'officiel : Roger Latulippe


Actif depuis 1997, Roger Latulippe va entreprendre sa 23e année en tant que juge en lancers. Originaire de ville Lemoyne petite municipalité sise sur la rive sud de Montréal, il demeure à Sherbrooke depuis plusieurs années et fait partie d'une famille de 6 enfants dont il a 4 frères et 1 sur.

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Portrait d'officiel : Mireille Dumont


Recrutée par Suzanne Lafrance vers l'année 2000, Mireille Dumont originaire de la paroisse de St-David de Sully dans le secteur de Pohénégamook, s'est enrôlée comme bénévole puis par la suite à titre de juge en lancers.

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Portrait d'officiel : Gilles Rochette


Gilles Rochette est originaire de Dupuy, une municipalité située en Abitibi-Témiscamingue. C'est beaucoup grâce à son éducateur physique en secondaire 1 que Gilles est l'officiel qu'il est devenu aujourd'hui.

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Portrait d'officiel : Mandy Roberge 

Originaire de la région de Québec, mère de quatre filles et active depuis une douzaine d'année dans le monde de l'athlétisme, Mandy s'est impliquée dès 2007 en tant que bénévole et puis comme entraîneure pendant quatre ans afin d'accompagner et supporter sa fille la plus jeune.

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À la suite de l'annonce du 4 juin dernier par la ministre Isabelle Charest de la 2e phase de relance des activités sportives, la Fédération québécoise d'athlétisme vous présente son Guide de relance.

L'objectif de ce Guide est d'accompagner les organisations et individus dans la reprise graduelle et sécuritaire de leurs activités. Il s'agit de recommandations des bonnes pratiques à mettre en place pour adapter les activités d'entrainement tout en respectant les directives et consignes émises par la Direction de la santé publique du Québec.

La FQA suivra l'évolution de la situation et ce Guide sera mis à jour régulièrement en tenant compte des différentes annonces, recommandations et phases de déconfinement sportif du gouvernement québécois.

Consulter le Guide de relance

LES GRANDES FIGURES DE L'ATHLÉTISME QUÉBÉCOIS

Partie 1 de 8

*Les Grandes figures de l’histoire de l’athlétisme québécois sont une galerie de portraits d’athlètes qui ont évolué à diverses époques et dans différentes épreuves. Elles ne constituent ni un classement de tous les temps ni un répertoire fermé. Cette galerie est en évolution et pourrait inclure d’autres excellents athlètes. Nul doute qu’elle s’enrichira au fil des années.

Par Denis Poulet, responsable du comité des records de la Fédération québécoise d'athlétisme

Depuis plus de cent ans, des milliers de Québécoises et de Québécois ont participé à des épreuves d'athlétisme, quelques centaines se sont fait valoir sur la scène nationale et des dizaines ont pris part à de grandes compétitions internationales comme les Jeux olympiques et les Championnats du monde. Le Québec est cependant un très petit bassin de population parmi les pays membres de l'IAAF et le sport amateur n'y a pas fleuri avec autant de panache que dans d'autres régions du Canada et les pays anglo-saxons. Le développement d'une culture sportive diversifiée et ouverte sur le monde est plutôt récent, on parle d'une époque qui a commencé une dizaine d'années avant les Jeux olympiques de Montréal en 1976.

Le Québec a néanmoins produit quelques grands champions avant les années 1970. On ne parlait pas alors de Québécois, mais de Canadiens français s'ils avaient le français pour langue maternelle ou de Canadiens tout court identifiés par leur ville de naissance ou de résidence. Citons : Étienne Desmarteau, Édouard Fabre, Hilda Strike, Rosella Thorne, Gérard Côté, Frank Lukeman Oubliés pour la plupart ou éclipsés par des vedettes plus contemporaines comme Bruny Surin, Guillaume Leblanc ou Rosey Edeh.

Qu'importe! Tous et toutes appartiennent à la galerie des « grandes figures de l'athlétisme québécois ». La série qui s'amorce propose de brefs portraits, chacun assorti d'une fiche athlétique, de 50 athlètes, hommes et femmes, qui se sont illustrés à diverses époques. Presque tous et toutes ont participé aux Jeux olympiques et ont été champions canadiens. Certains, certaines se sont distingués particulièrement aux Jeux du Commonwealth ou aux Jeux panaméricains. Pour les prochains mois, nous vous présenterons en primeur ces 52 athlètes. Bonne lecture! 

Consulter les fiches des athlètes


Renée Bélanger

René Bélanger a détenu le record du Québec du 800 m en plein air (2:01,56 min) plus de 25 ans. Cette performance, elle l'a réalisée à Berne, en Suisse, le 16 août 1985. Cette année-là, elle a remporté le Championnat canadien pour la première fois. Elle conservera son titre l'année suivante, le perdra en 1987 (médaille d'argent), puis le reprendra en 1988. Elle sera ainsi de l'équipe canadienne aux Jeux olympiques de Séoul, où elle ne franchira malheureusement pas le premier tour de qualification (6e de sa série en 2:04,74 min).

Renée a connu son plus grand succès international aux Jeux de la Francophonie, à Casablanca, au Maroc, en 1989, se classant 2e du 800 m en 2:05,24 min. Aux Jeux du Commonwealth de 1986, à Édimbourg, elle avait fini 6e en 2:03,85 min et aux Jeux panaméricains de 1987, à Indianapolis, également 6e en 2:07,54 min.


Dominique Bilodeau

À la fin des années 1990, Dominique Bilodeau a repris le flambeau des excellentes lanceuses de javelot québécoises qui l'avaient précédée, les Céline Chartrand, Isabelle Surprenant, Monique Laprès, Monique Pion et Louise Béland. Ces lanceuses (et leurs homologues masculins) avaient fait du Québec un terreau fertile pour le développement de la discipline. C'était cependant un nouvel engin, dont le centre de gravité avait été déplacé pour aller moins loin. Dominique fut une pionnière de ce nouveau javelot, atteignant 47,96 m en 1999. Elle devait améliorer ce record du Québec sept fois jusqu'en 2005. La distance de 53,63 m qu'elle atteignit alors – et qui lui valait de garder son titre de championne canadienne – n'a jamais été surpassée par une lanceuse québécoise depuis.

Dominique a gagné six fois de suite le championnat national, de 2000 à 2005. Au total, elle a remporté neuf médailles aux Championnats canadiens (6-1-2). De plus, elle a gagné la médaille d'or aux Jeux du Canada en 2001. Sur le plan international, son meilleur résultat fut une 5e place aux Jeux de la Francophonie de 2005, au Niger. Elle a par ailleurs participé aux Mondiaux de 2001 (22e) et à deux Jeux mondiaux universitaires (18e en 2003, 14e en 2005). Au classement canadien de tous les temps, Dominique se classe 10e.


Mélanie Blouin

Le 11 juillet 2015, à Bolton, en Ontario, la perchiste Mélanie Blouin s'élevait à 4,50 m, améliorant son record du Québec par 10 cm. À 24 ans, elle devenait ainsi la troisième perchiste canadienne de tous les temps et s'ouvrait les portes des Jeux olympiques de l'année suivante. Moins de deux semaines plus tard, Mélanie se classait 7e des Jeux panaméricains, à Toronto, en vertu d'une performance ordinaire de 4,15 m. L'espoir québécois souffrait d'un problème arthritique aux pieds qui l'obligèrent, au début de 2016, de prendre une retraite prématurée.

N'empêche, le palmarès de Mélanie reste impressionnant. La moyenne de ses 10 meilleurs sauts est de 4,36 m. Elle a gagné le championnat canadien en 2012, après avoir gagné l'argent l'année précédente. Cette même année, elle a remporté la médaille d'or aux Championnats NACAC U23, à Irapuato, au Mexique (4,36 m). Elle a participé aux Jeux mondiaux universitaires de 2011 (8e à 4,25 m) et aux Jeux olympiques de 2012 (19e à 4,25 m).

Elle détient trois records du Québec en plein air et le record sénior en salle (4,35 m en 2013). En 2012, elle fut choisie athlète sénior de l'année au Gala Athlétas de la Fédération québécoise.


Lizanne Bussières

Bien que Lizanne Bussières soit principalement reconnue comme marathonienne, elle a excellé sur des distances plus courtes. En font foi ses médailles d'argent aux Championnats canadiens au 5000 m (1995) et au 10 000 m (1989, 1990). Lizanne a également détenu les records du Québec du 3000 m en plein air et en salle.

Quatrième au marathon des Jeux du Commonwealth de 1986, en Écosse, Lizanne participa deux ans plus tard aux Jeux olympiques de Séoul, où elle se classa 26e. C'est toutefois au 10 000 m qu'elle remporta sa première médaille en compétition internationale, soit une médaille de bronze aux Jeux mondiaux universitaires, à Duisbourg, en Allemagne, en 1989. En 1990, aux Jeux du Commonwealth, en Nouvelle-Zélande, elle prit part au 3000 m et au 10 000 m, où elle se classa 9e dans les deux courses.

Quatre ans plus tard, aux mêmes Jeux, disputés cette fois à Victoria, elle réalisa la performance de sa vie en finissant 2e du marathon en 2:31:07 h, derrière une autre Québécoise, Carole Rouillard. Ce doublé fut pour l'athlétisme québécois l'un des plus beaux exploits de son histoire.

Lizanne a couru cinq marathons en moins de 2:35 h, ce qui montre bien son talent exceptionnel. Elle a gagné celui de Montréal en 1983, mais c'est au marathon de Boston qu'elle a atteint son sommet avec un chrono de 2:30:57 h, bon pour la 5e place, le 18 avril 1988.


Kwaku Boateng

D'origine ghanéenne, mais naturalisé Canadien en 1997, Kwaku Boateng fut le dernier d'une brochette de sauteurs en hauteur québécois de haut niveau. Après Claude Ferragne, Robert Forget, Alain Métellus et Charles Lefrançois, Kwaku prenait brillamment la relève et allait propulser le record du Québec à 2,34 m.

Sacré champion canadien à cinq reprises, entre 1996 et 2006, Kwaku a connu de beaux succès sur la scène internationale. Il fut le premier Québécois à remporter une médaille d'or aux Jeux panaméricains. C'était à Winnipeg, le 30 juillet 1999. Mais il dut attendre près de quatre mois pour recevoir la précieuse récompense. En fait, c'est le Cubain et recordman du monde Javier Sotomayor qui avait gagné le concours à 2,30 m, loin devant trois adversaires (dont Kwaku), tous trois stoppés à 2,25 m. Sotomayor fut cependant convaincu de dopage (à la cocaïne) et dépouillé de son titre. Et l'or revint au Québécois, qu'il dut cependant partager avec Mark Boswell.

Kwaku a aussi remporté des médailles d'argent aux Jeux de la Francophonie de 2001 (2,31 m) et aux Jeux du Commonwealth de 2002 (2,25 m). Mais son plus beau fleuron est sa 6e place aux Championnats du monde de 1999 à Séville (2,29 m). Kwaku s'est ensuite classé 12e (2,25 m) aux Jeux olympiques de 2000, en Australie, puis 9e (2,25 m) aux Mondiaux de 2001.

La moyenne de ses 10 meilleures performances est impressionnante : 2,304 m, comprenant six résultats à plus de 2,30 m un peu partout dans le monde, de Londres à Zagreb, en passant par Nice, Rome, Ottawa et Eberstadt (en Allemagne). Kwaku a été choisi athlète de l'année sénior au Québec trois années de suite, de 2000 à 2002.


Alain Bordeleau

La carrière athlétique d'Alain Bordeleau est remarquable parce qu'il a excellé dans un large spectre d'épreuves, du 3000 m au marathon, en piste et sur route, en plein air et en salle. Alain apparaît dans les classements des 10 meilleurs Québécois de tous les temps en plein air dans six épreuves.

Il domine au marathon depuis 1984, quand il s'est classé 2e à Ottawa en 2:14:19 h, ce qui lui valait un laissez-passer pour les Jeux olympiques de Los Angeles. Cette année-là, il a aussi remporté le titre de champion canadien du 10 000 m. Il a couru quatre marathons en moins de 2:20 h au cours de sa carrière, ce qui en fait, et de loin, le meilleur marathonien québécois de l'histoire.

Alain détient toujours (2019) les records du Québec sénior du 10 000 m (28:42,4 min en 1984), du marathon et du 5000 m en salle (13:56,59 min en 1986). Il a détenu aussi les records du Québec sénior du 5000 m (de 1983 à 2004), du demi-marathon (de 1989 à 2003) et du 3000 m steeple (en 1978).


Michel Charland

Le 7 juillet 1968, à Kitchener-Waterloo, aux Championnats de l'Ontario, le Montréalais Michel Charland frappe un grand coup : il atterrit à 25'7 ¼'' (7,81 m) au saut en longueur. Non seulement remporte-t-il le concours, mais il s'agit d'un nouveau record canadien par plus de 8 pouces (20 cm); la marque précédente de 24'11'' appartenait à Sam Richardson depuis 1935. Du même coup, Michel gagne son billet pour les Jeux olympiques de Mexico, où il sera le seul Québécois en compagnie de Joan Hendry.

Michel avait cependant commencé à se distinguer sur la scène nationale bien avant. En 1964, à l'âge de 19 ans, il gagnait sa première médaille aux Championnats canadiens en vertu de sa 3e place au saut en longueur. Au total, il gagnera sept médailles à ces Championnats, cinq à la longueur (dont l'or en 1969), une au 100 m (argent en 1968) et une autre au 200 m (bronze en 1971). Il gagnera également le bronze à la longueur aux premiers Jeux du Canada en 1969, à Halifax.

En 1967, aux Jeux panaméricains qui se déroulèrent à Winnipeg, il se classa 6e de la longueur (7,37 m). À Mexico, un an plus tard, il n'atteignit pas la finale (7,35 m en qualification), mais fut un témoin privilégié de l'exploit de Bob Beamon qui remporta l'or à 8,90 m.

Michel a détenu les records du Québec du 100 m (1970 à 1974), du 200 m (1971 à 1972) et de la longueur (1968 à 1986), ainsi que ceux du 50 m en salle et du 300 m en salle.


André Claude

Le 6 mai 1972, à Quantico, en Virginie, André Claude devenait le premier lanceur de javelot canadien à atteindre 80 mètres. Non seulement sa performance de 80,54 m était un record canadien, qui battait par un peu plus de 2 mètres le record précédent (Stuart Hunnings en 1969), c'était aussi un passeport pour les Jeux olympiques de Munich quatre mois plus tard. André fut l'un des deux représentants du Québec à ces Jeux, l'autre étant le hurdleur Tony Nelson. Cette même année 1972, André conquit le titre national à Scarborough, en Ontario.

André Claude était le chef de file d'un beau trio de lanceurs de javelot québécois, qui comptait aussi André Lajoie (77,78 m en 1975) et Michel Morency (77,01 m en 1972). Les trois étaient membres du Club athlétique universitaire de Montréal (CAUM) et s'entraînaient sous la direction de Jean-Paul Baert. Un seul autre Québécois atteindra les 80 mètres dans l'histoire : Luc Laperrière (81,64 m en 1977).

 

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