Bientôt, les randonnées en forêt

Connaître les champignons d'ici

Inscrivez-vous à notre prochaine soirée d'initiation en présence ou de chez vous : le jeudi 21 mars en soirée, nous parlerons des meilleures espèces d’ici, de celles qu'il faut éviter, des précautions élémentaires en cueillette et en gastronomie.

À vos Jardins !

Il est temps de penser à votre jardin. Plusieurs espèces gastronomiques apprécient les plate-bandes ombragées et profitent aux plantes potagères voisines. Friands de déchets organiques, elles sont des maillons solides d’une économie circulaire.

Notre mycothèque est exceptionnellement diversifiée et fiable : strophaires rouge-vin, pieds-bleus, coprins chevelus, morilles, …

À l’exception des morilles, ces champignons se développent dans un sol riche qu’on enrichit à l’automne en vue de la saison prochaine. Les strophaires apparaissent de mai à octobre par temps frais tandis que les pieds-bleus, les coprins afleurent furtivement sur de la matière décomposée (de κοπριά en grec, crotin) peu avant le gel.

En revanche, les morilles se terrent en sol pauvre, à l’abri de la compétition et demandent un soin particulier comme il est mentionné plus bas.

Leur culture se pratique en deux phases. D'abord, la semence (mycélium) croît en sol pauvre et forme des réserves d’énergie (sclérotes) pour la reproduction. Puis, l'ajout en surface de suppléments nutritifs, comme des pommes ou des sacs perforés contenant du grain stérilisé, favorisent la reproduction et la fructification hors-terre.

Au départ, dans des conditions champêtres extérieures, exposées aux aléas climatiques, les récoltes ont été irrégulières et éphémères. Au fil des ans, centaines espèces de morilles (il en existe plusieurs centaines), M. sextelata et M. importuna notamment, se sont avérées les plus productives et certains cultivars plus que d’autres. De plus, un environnement contrôlé, en serre, a permis d’atteindre et de maintenir un rendement élevé, plus de 15t/ha.

De tels rendements requièrent des investissements coûteux, hors de portée des cultivateurs du dimanche que nous sommes. C’est pourquoi la Mycoboutique vous propose des semences d'espèces éprouvées et de la morille septentrionale, M. septentrionalis, une indigène dont vous serez premiers à documenter la productivité.

Polypores à tout faire

Les polypores d'ici sont ces champignons qui s'accrochent aux arbres dont ils accélèrent la décomposition. Quelques espèces sont appréciées en cuisine : polypore soufré (Laetiporus sulphureus), polypore en touffe (Grifola frondosa), hydne hérisson (Hericium erinaceus), ces deux dernières reconnues aussi pour leurs propriétés médicinales. De telles propriétés sont partagées par nombre d'espèces plus coriaces : tramète versicolore (T. versicolor), chaga (Inonotus obliquus), reishi (Ganoderma tsugae), dont les polysaccharides bénéfiques se dissolvent en décoction.

Certains polypores servent de matériaux d’emballage ou d’isolation. Quelques-uns stimulent l’expression artistique. Le ganoderme plat (G. applanatum), surnommé à juste titre polypore des artistes, offre une surface poreuse propice au dessin comme en font foi ces oeuvres que nous tenons en boutique.

De quoi vous inspirer !

Cependant, des autorisations spéciales sont données par Santé-Canada à des fins médicales ou de recherche. Ainsi, à Montréal, l’Institut universitaire en santé mentale, l’hôpital général juif, des cliniques Numinus offrent des traitements supervisés.

Votre collaboration a été appréciée !

Merci à nos nombreux clients qui, depuis novembre dernier, nous ont signalé qu’ils ne pouvaient trouver nos produits sur Google. Un prétendu spécialiste du référencement avait redirigé vos requêtes vers un site inexistant : donc, impasse. Tout ce temps pour retracer une faute d’orthographe : nous ne sommes pas des experts du domaine (Search Engine Optimization/SEO), mais questions champignons, assurément.