L'organisation du travail, parlons-en!
Refusant de bonifier ses offres salariales de façon significative, la présidente du Conseil du trésor, Sonia LeBel, prétexte un refus des organisations syndicales de prioriser leurs demandes et de discuter de l’organisation du travail. Mais qu’en est-il vraiment?
Dès le départ, l’APTS a déposé des demandes priorisées, réalistes, atteignables et transversales, qui amélioreraient les conditions de travail spécifiques de tou·te·s les membres de la catégorie 4, tous secteurs confondus, de la grande famille de l’imagerie médicale aux services psychosociaux, en passant par les laboratoires, la réadaptation, la nutrition et les archives médicales, pour ne nommer que quelques-uns des secteurs névralgiques où vous offrez des services essentiels.
Nous portons plusieurs revendications phares pour améliorer vos conditions de travail, en plus de lutter contre la pénurie de main-d’œuvre et la surcharge de travail. En voici quelques exemples :
- rémunération du temps supplémentaire à taux double pour tou·te·s;
- bonification des primes pour les quarts de soir, de nuit et de fin de semaine;
- remboursement des frais d’adhésion à un ordre professionnel;
- accélération de l’obtention d’une semaine de vacances supplémentaire et ajout d’une 6e semaine de vacances;
- élargissement de la prime de soins critiques (12 % ou 14 %) pour tout le personnel œuvrant avec la clientèle des urgences, des soins intensifs, des unités de néonatalité ou des grand·e·s brûlé·e·s, peu importe le lieu où les services doivent être offerts.
Pour relancer les négociations, l’APTS et ses partenaires du Front commun dans la santé et les services sociaux ont proposé de nombreuses solutions, concernant entre autres l’organisation du travail (révision des primes en santé et services sociaux, recours à la main-d’œuvre indépendante, aménagement du temps de travail, rémunération du temps supplémentaire et vacances).
De son côté le gouvernement a eu beau faire grand cas de sa priorisation aux tables sectorielles, le constat est clair : ses propositions sont loin d’améliorer vos conditions de travail. Alors qu’il prétend vouloir devenir un employeur de choix, il ne répond toujours pas aux revendications que vous nous avez confiées dans le cadre de cette négociation.