Mot du président

Chers membres,

Nous devions nous réunir à Mont-Saint-Hilaire, le 1er avril dernier, afin de tenir nos assemblées générales annuelles. Malheureusement, en raison de la pandémie de la COVID-19, nous nous sommes vues dans l’obligation de reporter ce traditionnel rassemblement. Force est de constater que nous ne pourrons, cette année, tenir un évènement semblable en personne. Qu’à cela ne tienne, toute l’équipe des POIQ ainsi que vos administrateurs et administratrice se sont retroussé les manches et n’ont ménagé aucun effort afin de permettre la tenue des assemblées générales annuelles, mais sous une forme différente. Vous avez donc reçu une convocation à ces assemblées, qui se tiendront de façon virtuelle, le vendredi 10 juillet prochain, à 13 h. Nous espérons vous y retrouver en grand nombre, puisque d’importants sujets seront abordés à cette occasion. Les répercussions de la pandémie sur la filière et la mise en œuvre d’une stratégie afin d’en diminuer les impacts immédiats feront notamment l’objet de discussions.

D’importants projets de règlement et de modification réglementaire seront ensuite soumis au vote des membres. Vous avez d’ailleurs été invité à communiquer avec vos administrateurs, administratrice et le directeur général, afin de leur poser toutes les questions que vous avez sur ces propositions, avant le 10 juillet. Je profite de cette occasion pour inviter personnellement tous les producteurs et productrices à participer aux assemblées.

Nous sommes conscients que les nouvelles façons de procéder ne sont pas à la portée de tous ou peuvent insécuriser certaines personnes. C’est pourquoi nous invitons ceux et celles qui le désirent ou en ressentent le besoin, à se joindre à deux séances leur permettant de tester le système et leur équipement, avant la tenue des assemblées. L’information quant à ces deux périodes vous a été transmise avec l’avis de convocation. Vous pouvez également nous contacter en tout temps à l’adresse poiq@upa.qc.ca afin de nous faire part de vos questions.

Au plaisir de s’y retrouver, virtuellement!

Gyslain Loyer

Incertitude à l’égard de l’arrivée de travailleurs étrangers temporaires du Mexique

Le décès de deux travailleurs étrangers temporaires mexicains à l’emploi d’une entreprise agricole en Ontario, en raison de la COVID-19, pourrait compliquer la venue de leurs compatriotes au cours des prochaines semaines. Il semble en effet

que le gouvernement du Mexique ait décidé de suspendre temporairement l’autorisation de quitter le pays pour les travailleurs qui devaient se rendre sur des fermes actuellement touchées par des cas positifs de la COVID-19.

Il s’agit assurément d’un dossier à suivre

Reprise des visites à la ferme en août 2020

Nous souhaitons vous informer que la reprise des audits à la ferme et des échantillonnages dans le cadre du protocole de dépistage de Salmonella Enteritidis (S.E) s’effectuera dès le mois d’août. Ces activités sont suspendues depuis le 17 mars pour éviter la propagation de la COVID-19 et pour protéger la santé de nos membres et nos auditeurs. En raison de l’amélioration de la situation au Québec, un retour aux activités régulières des POIQ s’avère envisageable. Notez que des directives strictes de distanciation sociale et de nouvelles normes d’hygiène devront être respectées lors des visites à la ferme. Les auditeurs de Gestion Qualiterra contacteront les responsables des sites qu’ils visiteront au cours des prochaines semaines.

 

Cas de LTI en bassecour

Un cas de laryngotrachéite infectieuse a été confirmé dans un troupeau de bassecour dans la MRC de la Vallée-du-Richelieu, qui se situe dans la région de la Montérégie. Le petit élevage n’a aucun lien direct ou indirect avec l’industrie avicole. Le cas a été rapporté au Réseau de vétérinaire avicole, car un élevage commercial se trouve dans un rayon de 1,5 km du site infecté. Les recommandations d’usage ont été transmises au propriétaire du petit élevage et un suivi approprié sera effectué par le MAPAQ. Comme à l’habitude, les POIQ ni l’EQCMA ne détiennent plus d’information sur ce cas. Cependant, des démarches ont été prises afin d’augmenter la participation de l’EQCMA dans les cas de maladie en bassecour à l’avenir. Rappelons par ailleurs qu’il n’est pas nécessaire de s’inquiéter outre mesure de cette situation. Les cas de maladie avicole dans des élevages de bassecour sont relativement fréquents; ils ne sont toutefois pas toujours diagnostiqués ou déclarés. Les membres des POIQ doivent s’assurer d’appliquer rigoureusement les mesures de biosécurité régulières sur leurs sites de production.

 

Programme d’apprentissage en milieu de travail (PAMT)

N’oubliez pas que le programme d’apprentissage en milieu de travail pour ouvrière ou ouvrier avicole demeure disponible et constitue un outil de formation de la main-d’œuvre intéressant. Il se déroule entièrement en entreprise et présente les avantages suivants :

Pour l’employeur :

  • Possibilité de bénéficier d’une main-d’œuvre plus qualifiée et productive;
  • Augmentation de la rétention de la main-d’œuvre;
  • Accès à une aide financière grâce au crédit d’impôt pour stage en milieu de travail.

Pour l’employé :

  • Développement et reconnaissance de ses compétences;
  • Obtention d’un certificat de qualification professionnelle ou d’une attestation de compétences (délivré par le MTESS).

Pour en connaître davantage sur le programme, vous pouvez consulter le site Internet https://www.agricarrieres.qc.ca/programme-dapprentissage-en-milieu-de-travail/ ou communiquer par téléphone avec la ligne PAMT au 1-877-679-PAMT (7268).

Rappel : Contrats de partage des indemnisations du RIPOIQ et du RIMAQ

Les POIQ souhaitent rappeler à leurs membres associés que les contrats entre les éleveurs et éleveuses à forfait et les couvoiriers doivent être envoyés à l’adresse poiq@upa.qc.ca avant le 1er juillet 2020. Un contrat prérempli a été acheminé par courriel aux membres concernés pour chaque lot qui sera placé dans la prochaine année.

Ces contrats assureront que les éleveurs et éleveuses reçoivent une part équitable de l’indemnisation advenant que le troupeau soit abattu avant le transfert en raison d’une maladie avicole couverte par le RIPOIQ ou le RIMAQ. Nous vous remercions de votre collaboration.

Mycoplasma synoviae (MS) 
Un bref portrait de la maladie et de ses impacts

Puisqu’il s’agit d’une des maladies couvertes par le RIPOIQ, nous vous présentons ce mois-ci un survol des symptômes, des effets et de l’histoire de Mycoplasma synoviae (MS).

Les premiers symptômes de l’infection par MS chez les oiseaux reproducteurs consistent en une pâleur de la crête, des retards de croissance et des articulations enflées. Dans les cas chroniques, les articulations demeurent boursouflées et les oiseaux ont de la difficulté à se déplacer. Les effets de cette maladie varient en fonction de la virulence des souches. Dans les cas les plus problématiques, MS peut entraîner une augmentation de la mortalité des oiseaux, une baisse de la ponte ou des pertes importantes à l’abattoir en raison de la qualité de la viande. Il est fréquent que les oiseaux ne présentent aucun symptôme, mais qu’un grand nombre d’entre eux soient porteurs.

MS est transmissible verticalement, c’est-à-dire de la poule au poussin, ainsi que par des gouttelettes respiratoires microscopiques dans l’air. MS n’est pas un pathogène transmissible à l’humain, mais peut être très contagieux chez les oiseaux, surtout si d’autres infections sont déjà présentes. Au cours des 25 dernières années au Québec, quelques cas ont été identifiés, autant chez des troupeaux commerciaux que de basses-cours. Puisque les oiseaux reproducteurs sont souvent asymptomatiques, les cas dans ces troupeaux sont rarement diagnostiqués, mais les effets de la maladie n’en demeurent pas moins considérables.

Capsule biosécurité

Périmètre des bâtiments

L’aménagement du périmètre des poulaillers peut avoir un impact important sur le succès des stratégies de lutte antiparasitaire d’un site de production. Pour éviter de créer un habitat attirant pour les rongeurs et les oiseaux sauvages, il est recommandé d’enlever toute la végétation à moins de cinq mètres des bâtiments et de maintenir le gazon court, s’il y a lieu. Les réparations de trou dans les murs ou la toiture doivent être complétées dès que possible pour empêcher les animaux sauvages de pénétrer dans le poulailler.

Le périmètre du poulailler doit, par ailleurs, être bien nivelé afin d’éviter les flaques d’eau stagnante où les bactéries et les insectes pourraient se reproduire. Maintenir un espace de cinq mètres autour des bâtiments avec du petit gravier et sans végétation assurera que les espèces parasitaires n’auront aucun point d’entrée pour accéder au poulailler.

Publié par

Les Producteurs d'oeufs d'incubation du Québec
555, boul. Roland-Therrien, bureau 515
Longueuil (Québec)  J4H 4E7
Tél. : 450 679-0530 / 40
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