Le 1er mars arrive et pour nos jeunes de la 5e secondaire, il apporte son lot de questionnements. En effet, selon un sondage de Dell Technologie mené en 2018, 94 % des jeunes disent s'inquiéter de leur entrée prochaine sur le marché du travail. Si pour certains ce moment est empreint de fébrilité, pour d'autres il est source de stress et d'anxiété. C’est quand même une pression énorme pour un jeune de 16 ou 17 ans qui en est à sa première vraie décision qu’il doit prendre par lui-même pour sa vie d'adulte.
Et si on lui rappelait que la belle ligne droite qu'on a dans notre tête et qui rend le choix si difficile est utopique. Que de se tromper est tout à fait normal, car on change et on évolue dans la vie. Après tout, ce sera l'occasion pour lui de se réajuster et d’apprendre à davantage se connaître et d'effectuer ses choix futurs avec un peu plus d’expérience et de maturité.
Et si on faisait de cette étape un moment stimulant, une occasion pour lui de se centrer sur ses sources de motivation, ses valeurs, le niveau d'études qui lui convient, les programmes qui l'intéressent et qui correspondent à sa personnalité.
Et si on lui rappelait que c'est un premier choix de carrière et non un contrat signé à perpétuité. La fin du secondaire ne devrait-elle pas être vécue comme une étape dans son cheminement professionnel, au lieu d'être envisagé avec la pression de faire le bon et l'ultime choix?
Et si on lui rappelait que les conseillers d'orientation ne nous accompagnent pas seulement à l'adolescence, mais tout au long de notre vie. On pourrait troquer l'anxiété pour la fébrilité.
À vous tous chers professionnels indispensables qui accompagnez nos jeunes dans cette aventure, je vous souhaite une belle période d'admission!
Guylaine Charest, responsable des communications
et de l'admission à l'international