18 SEPTEMBRE 2020 | No 9

Le point sur la reconduction des primes

Vous avez peut-être lu dans les médias que le gouvernement avait fait une offre aux organisations syndicales concernant la prolongation de l’octroi des primes pour les psychologues, le personnel œuvrant auprès de personnes ayant un trouble grave du comportement (TGC) et celui travaillant en CHSLD.

Cette proposition apportée à la table de négociation suit une première prolongation qui avait repoussé l’échéance au 30 septembre 2020.
La date arrivant rapidement, le gouvernement a décidé de déposer une nouvelle proposition : le prolongement de l’octroi de ces primes jusqu’au 30 mars 2023, soit un jour avant la fin de la convention collective que nous sommes en train de négocier.

Mais attention, il y a anguille sous roche. Derrière cette apparente générosité se cache une habile manœuvre qui se rapproche beaucoup plus du chantage que d’une véritable volonté de régler les problèmes d’attraction et de rétention de la main-d’œuvre dans des secteurs où la pénurie est majeure.

Des conditions sont en effet liées à cette offre et elles sont inacceptables pour l’APTS : nous devons retirer toutes les autres demandes concernant ces primes pour obtenir la prolongation.

De plus, le gouvernement imposera la mise en place d’un comité de travail afin d’évaluer l’impact des primes au moyen d’indicateurs. Ce comité devra finir ses travaux d’ici la fin de la prochaine convention, en 2023. Cela n’aidera pas à régler des problèmes d’attraction et de rétention criants, que le gouvernement ignore encore une fois.

Nous ne tomberons pas dans ce piège et nous ne céderons pas à ce chantage. Nous allons poursuivre nos travaux à la table de négociation pour nous assurer qu’à tout le moins l’octroi des primes soit reconduit tant et aussi longtemps que nous n’aurons pas une entente de principe.

On vous tient au courant.

Votre équipe de négociation 

Action symbolique à l'Assemblée nationale

 

DES QUESTIONS? ÉCRIVEZ-NOUS À NEGO2020@APTSQ.COM