Dans

cette

infolettre                      

  • Ouverture prochaine de la Pépinière de l’écoumène — découvrez le grand choix de plants offert à notre pépinière
  • À mettre à votre agenda — des activités à ne pas manquer animées par Jean-François Lévêque
  • Le caraganier, l’allié du jardinier – un arbuste ligneux incontournable en permaculture
  • Un potager en contenants — deuxième volet de trois qui traite de terreau pour la culture en contenants

Le vendredi 28 avril marquera l’ouverture de la       Pépinière de l’écoumène.

Cette année, nous sommes heureux de vous proposer un choix remarquable de plantes potagères et fruitières appartenant à des catégories variées : légumes, aromates, fleurs comestibles, plantes médicinales, petits fruits et arbres fruitiers.

Catalogue de plantes comestibles biologiques - PDF

Profitez de votre visite pour demander des conseils à nos horticulteurs-jardiniers sur le choix des variétés, l’entretien du potager et le contrôle des insectes et des maladies. Toute notre collection de semences, ainsi qu’une gamme de produits horticoles certifiés biologiques nécessaires pour réussir votre potager (terreaux, composts, engrais, Smart Pots, outils de jardinage, livres, etc.) sont également en vente à la pépinière.

Les heures d’ouverture sont du mardi au vendredi, de 9 h à 17 h, et samedi et dimanche, de 8 h à 16 h. Le trajet pour vous rendre aux Jardins de l’écoumène apparaît sur notre site Internet sous l’onglet « Nous joindre ».

Veuillez prendre note que la pépinière sera ouverte lors des jours fériés suivants : Jour des patriotes, lundi 22 mai ; Saint-Jean-Baptiste, samedi 24 juin; et Jour du Canada, samedi 1er juillet. La liste des variétés sera disponible sur notre site internet sous peu.

Nouveau cette année

Lycium barbarum ‘Dynamite’ (baie de goji)

Actinidia kolocmicta (kiwi arctique), mâle et femelle

Actinidia arguta (kiwi de Sibérie), mâle et femelle

Vitis ‘Kay Gray’ (vigne à raisin)

Vitis ‘Somerset’ (vigne à raisin)

Vitis ‘Trollhaugen’ (vigne à raisin)

Cette année, en plus des populaires visites de nos jardins, nous proposons aux jardiniers quelques ateliers. Après l’atelier sur le semis intérieurs du 7 avril, nous proposons celui du semis direct le 19 mai.

 

Atelier — Semis directs et transplants, pour cultiver la biodiversité

Afin de bien démarrer votre jardin, Jean-François Lévêque, cofondateur des Jardins de l’écoumène, vous propose un atelier pratique sur les semis directs et la transplantation de vos semis intérieurs. Au terme de cet atelier, vous saurez quoi semer directement au jardin et comment préparer le sol avant de faire vos semis. Vous apprendrez également à conditionner et à transplanter vos semis intérieurs avant de les planter au potager.

L’atelier aura lieu dans nos jardins le vendredi 19 mai, de 12 h 30 à 15 h 30; habillez-vous en conséquence. Notez que vous pourrez vous procurer des plants de légumes et d’aromates à notre pépinière lors de cette journée.

Réservez votre place sans tarder

 

Visites des jardins

Chaque année, la visite de nos jardins est une activité très courue. Animées par Jean-François Lévêque, ces visites vous feront découvrir une foule de choses sur la permaculture et la culture biologique. Les dates de ces visites en 2017 sont le 1er juillet et le 5 août. Réservez votre place sans tarder! 

Le caraganier est sans doute l’un des plus imposants représentants de la famille des légumineuses. Comme la luzerne, le trèfle et le haricot, le caraganier possède une relation symbiotique avec le rhizobium, une bactérie fixatrice d’azote. L’arbuste, qui fleurit au mois de mai, peut atteindre une hauteur de 5 m et une envergure de 2 m en quelques années seulement.

Origine

Cette plante originaire de l’Europe de l’Est et de l’Asie est utile à l’homme depuis la préhistoire. Riches en protéines, ses graines ont fait partie de l’alimentation des habitants de ces contrées et la fibre de son écorce a servi à la fabrication de cordes. Quant aux feuilles, on en faisait une teinture de couleur bleue. Le caraganier est arrivé en Amérique dans les malles des immigrants d’Europe de l’Est qui se nourrissaient de ses pois durant leur long voyage. Quoique son usage alimentaire soit tombé en désuétude, son utilisation en permaculture est plus actuelle que jamais.

Culture

Natif de climats très froids, le caraganier de Sibérie survit à des températures aussi glaciales que -40 °C. Cet arbuste tolérant à la sécheresse, aux sols alcalins et aux sels de déglaçage réussit bien dans les sols drainés. Il préfère une exposition au plein soleil, mais il tolère une ombre légère. Il nécessite peu d’entretien et il n’est pas capricieux!

Permaculture

Les services que rend le caraganier en permaculture sont nombreux :

  • Il fait un excellent brise-vent en bordure des jardins ou des vergers. Sa ramification dense et son feuillage abondant résistent aux bourrasques et protègent vos plantes potagères plus fragiles.
  • Le caraganier agit comme plante pionnière dans les sites perturbés pour y enrichir le sol et le stabiliser. Son important système racinaire est utile pour prévenir l’érosion dans les pentes ou sur un sol dénudé. Sa croissance rapide nous permet de le tailler régulièrement et ainsi produire un bois raméal fragmenté de première qualité. On suggère d’ajouter ce bois raméal au compost comme matière carbonée ou d’en faire un paillis qui se décompose rapidement.
  • Plusieurs oiseaux, dont le colibri, choisissent le caraganier de Sibérie pour y bâtir leur nid. Ses graines représentent une source de nourriture appréciable pour quelques espèces d’oiseaux granivores. Les fleurs jaunes de cet arbuste attirent pour leur part une grande diversité d’insectes pollinisateurs. Ces fleurs mellifères (350 kg/ha1) donnent un miel clair au goût agréable légèrement fruité. Le caraganier est aussi prisé par certaines guêpes parasitoïdes qui régulent les populations d’insectes herbivores menaçant votre jardin.
  • Les qualités ornementales du caraganier ne sont plus à démontrer; ses petites fleurs jaunes et parfumées offrent un contraste éclatant avec la floraison souvent plus pastel des lilas. Le joli feuillage vert offre une belle toile de fond pour les espèces herbacées fleuries du jardin. Ce gros arbuste prend parfois des allures de petit arbre avec les années.
  • Les fleurs, les gousses et les graines de caraganier sont comestibles. Les fleurs jaunes qui apparaissent tôt en saison ont un goût de pois et s’utilisent en salade pour ajouter de la couleur et des arômes. Quant aux gousses encore très jeunes, elles se mangent comme des haricots. Pour récolter les graines, on laisse les gousses arriver à maturité et on cueille les trois ou quatre graines qu’elles contiennent une fois les gousses séchées. Ces «pois» comestibles au goût légèrement doux-amer contiennent environ 50 % de sucre, 12 % d’huile et 36 % de protéines. On les cuit à la façon des lentilles avant de les consommer.

Un potager en contenants

Le terreau idéal

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Le terreau idéal peut dépendre de la plante qu’on cultive, mais une chose est certaine; pour la culture en contenant, il doit être riche et bien drainé.

La culture de plantes potagères en circuit fermé comme c’est le cas dans un contenant présente des contraintes qu’il ne faut surtout pas prendre à la légère. L’une d’elles est la compaction plus rapide du sol. L’ajout de perlite permet justement de donner une charpente plus aérée au terreau dans les contenants et l’empêche de se compacter rapidement. Le résultat est une meilleure circulation de l’air et de l’eau pour le plus grand bonheur des racines. Libres de leurs mouvements, celles-ci colonisent plus rapidement l’espace et puisent plus facilement les nutriments et l’eau disponibles dans le sol.

Les autres contraintes de la culture en contenants sont la disponibilité des nutriments et de l’humidité. Un terreau pour contenant doit donc être constitué en bonne partie de compost mûr. L’ajout d’organismes vivants qui augmentent l’accessibilité des nutriments et de l’eau (bactéries et mycorhizes) sera très bénéfique à la croissance de vos cultures et les rendra plus résistantes à la sécheresse et aux maladies.

Le niveau d’humidité dans le sol est aussi important à considérer, étant donné que l’évaporation est plus rapide en contenant qu’en pleine terre. L’ajout de mousse de sphaigne ou de vermiculite permet d’obtenir un niveau plus égal d’humidité et un terreau qui sèche plus lentement.

Et de la terre proprement dite dans tout ça ? Si vous y tenez, mettez-en une ou deux poignées ! Il n’est cependant pas nécessaire d’en ajouter, car un très bon terreau pour les potagers en pots se compose de parts égales de mousse de sphaigne, de perlite et de compost.

Si vous ne voulez pas faire votre propre mélange, d’excellents mélanges sont offerts sur le marché comme le terreau mélange urbain de Fafard. Cependant, selon la culture, il est possible que vous deviez rajouter un engrais biologique (biojardin) au cours de la saison.

 

Renouveler ou amender son terreau chaque année?

Certaines cultures puisent énormément de nutriments dans le sol et d’autres moins. Comme vous le faites dans le potager, la rotation des cultures en contenants permet d’utiliser le même terreau plusieurs années en ajoutant simplement 25% de compost mûr. Il est aussi recommandé de renouveler les mycorhizes et bactéries de votre terreau si ce dernier a gelé au cours de l’hiver. Cependant, il est souvent préférable de remplir de terreau neuf chaque année les contenants de très faible volume (2 litres ou moins) ou les contenants contaminés par des cultures gravement malades l’année précédente.

Le dernier volet de cette trilogie sera publié en mai et traitera d’associations de plantes potagères en contenants.