Infolettre n° 351 — 5 novembre 2021


Pour faire rayonner la littérature québécoise sur le Web

Productions Rhizome, organisme de Québec qui organise des spectacles et des événements interdisciplinaires en littérature, a lancé le projet Créer du lien — pour une plus grande découvrabilité des arts littéraires québécois, qui a pour objectif de renforcer la présence numérique des écrivaines et écrivains du Québec sur les diverses plateformes Wikimédia.

Spécifiquement, il s'agit de multiplier les contributions à l’encyclopédie libre Wikipédia, à la médiathèque Wikimedia Commons et à la base de connaissance Wikidata, où la littérature québécoise est sous-représentée. Ces plateformes, très accessibles et gratuites, figurent souvent parmi les premiers résultats de recherche sur le Web.

Plusieurs ateliers et conférences auront lieu jusqu'en septembre 2022, dont un atelier d'initiation à Wikipédia organisé par l'UNEQ et Rhizome le 12 janvier 2022. (Détails à venir ; la période d'inscription n'est pas ouverte.)

Au printemps dernier, l'UNEQ avait invité les écrivaines et écrivains à s'inscrire à une formation intitulée « Démystifier Wikipédia » dont elle était partenaire, organisée par la Fondation Lionel-Groulx avec le Centre de recherche interuniversitaire sur la littérature et la culture québécoises (CRILCQ) et Productions Rhizome. Et depuis l'an dernier, l'UNEQ travaille avec plusieurs partenaires à un projet de mutualisation de bases de données qui, à terme, rehaussera considérablement la présence de la littérature québécoise dans Wikidata.

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Çà et là dans le monde

De par le monde, des syndicats d'écrivaines et d'écrivains lancent des initiatives qui peuvent nous inspirer ou sont confrontés à des enjeux qui concernent aussi le milieu littéraire québécois. Tour d'horizon de l'actualité récente.

En France, la Ligue des auteurs professionnels a publié en octobre dernier 30 propositions pour assurer l'avenir de la création littéraire, en cinq axes : 1) protéger le travail de création, 2) renforcer la protection des artistes-auteurs et autrices dans leurs relations contractuelles, 3) encadrer le dialogue social et défendre le statut professionnel, 4) renforcer la protection sociale et le régime fiscal, et 5) soutenir et renforcer les politiques publiques. On y constate plusieurs similarités avec les revendications de l'UNEQ dans le dossier de la réforme du statut de l'artiste et aussi les particularités du métier en France. Le saviez-vous, les auteurs et autrices y sont généralement obligés de céder contractuellement leurs droits pendant plus de 100 ans (oui, un siècle !) alors que la loi en Espagne limite les contrats d’exploitation à 15 ans et qu'en Allemagne une cession dure 10 ans, sauf exceptions. L'UNEQ, pour sa part, recommande de limiter la durée d'une entente contractuelle à 10 ou 15 ans.

Le ministère américain de la Justice est intervenu le 2 novembre pour bloquer le rachat de Simon & Schuster par Penguin Random House, deux géants mondiaux de l'édition, en invoquant notamment la protection des auteurs et autrices. L'Authors Guild avait alerté le Ministère : « Une concurrence moindre rendrait encore plus difficile pour les agents et les auteurs de négocier de meilleurs contrats, ou pour l'Authors Guild d'aider à obtenir des changements dans les contrats d'édition standard. » Les divisions canadiennes de Penguin Random House et Simon & Schuster, à Toronto, publient des auteurs et autrices du Québec.

La bibliothèque nationale de Nouvelle-Zélande a signé une entente avec l'organisation américaine Internet Archive pour la numérisation de plus de 600 000 ouvrages. Ces œuvres seront ensuite téléchargeables gratuitement en vertu d'une théorie juridique contestée dans plusieurs pays, le controlled digital lending — « prêt numérique contrôlé ». La New Zealand Society of Authors a protesté contre cette atteinte au droit d'auteur. En février 2019, l’UNEQ avait rejoint une coalition de 36 organisations nationales et internationales signataires d’un appel sur le « prêt numérique contrôlé ». Internet Archive est d'ailleurs poursuivie en justice depuis l'an dernier par quatre géants de l'édition : Hachette, HarperCollins, John Wiley & Sons et Penguin Random House, soutenus par l’Association of American Publishers. Le « prêt numérique contrôlé », fléau international, concerne aussi la littérature québécoise.


Les midis Je lis québécois

Les midis Je lis québécois, une série de causeries vidéo sur Facebook, invitent tous les mardis des écrivaines, des écrivains et des artistes à discuter de littérature. Depuis le 5 octobre dernier, ces causeries ont réuni Anaïs Barbeau-Lavalette, Jonathan Bécotte, Simon Boulerice, Chrystine Brouillet, Michael Delisle, Martine Delvaux, Alain Farah, Patrice Godin, André Jacques, Camille Paré-Poirier, Émilie Perreault, Lorraine Pintal et Richard Ste-Marie. Toutes les vidéos demeurent disponibles sur Facebook.

Ne manquez pas les causeries à venir !

  • 9 novembre : Kevin Lambert reçoit Audrée Wilhelmy et Larry Tremblay.
  • 16 novembre : Simon Boulerice reçoit Mustapha Fahmi et Catherine Ocelot.
  • 23 novembre : Webster reçoit Chloé Savoie Bernard et un invité à confirmer.
  • 30 novembre : Webster reçoit Alexandra Pierre et un invité à confirmer.
  • 7 décembre : Émilie Perreault reçoit Lula Carballo et Claudia Larochelle.
  • 14 décembre : Webster reçoit Elkahna Talbi et Fred Dubé.

Ces causeries s'inscrivent dans la campagne promotionnelle Je lis québécois, une initiative de tous les acteurs de la chaîne du livre au Québec, incluant bien sûr l'UNEQ, pour favoriser l’achat local et soutenir la communauté littéraire d'ici.

Les midis Je lis québécois

Le site de la campagne


Librairies, bibliothèques, lieux culturels : dernier rappel pour participer à la Nuit de la lecture

Pour une quatrième année consécutive, l’UNEQ, la Fondation Lire pour réussir et leurs partenaires convient les librairies, les bibliothèques et les lieux culturels ou communautaires à célébrer la lecture le temps d’une nuit, au cœur de l’hiver, avec la Nuit de la lecture.

En 2022, l’événement se tiendra le samedi 22 janvier et présentera deux volets distincts : un volet en ligne et un autre en présentiel.

La dernière édition a rassemblée 13 000 spectatrices et spectateurs en ligne et a prouvé le vif intérêt du public pour des rencontres intimes autour de la lecture.

Toutes les informations sur l'admissibilité des activités ainsi que sur les subventions disponibles pour le financement d'activités sont disponibles sur le site web de l'UNEQ.

Date limite pour soumettre un projet de lecture : 12 novembre 2021.

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Avant de vous engager, consultez la grille de tarifs de l'UNEQ

Vous êtes sur le point de signer un contrat d'édition ? Un périodique vous sollicite pour rédiger une fiction ou un reportage ? On vous invite à évaluer des dossiers pour un jury, à donner une conférence ou un atelier, à participer à une table ronde, à lire un manuscrit, à réviser des textes ?

Consultez la grille de tarifs de l'UNEQ, améliorée et indexée. Les tarifs sont valides jusqu'au 31 mars 2022.

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Notre revue de presse du 30 octobre au 5 novembre 2021

Le Salon du livre de Montréal a dévoilé sa programmation et Rhizome a lancé le projet Créer du lien — pour une plus grande découvrabilité des arts littéraires québécois.

Chaque semaine, l’UNEQ publie une revue de presse de l’actualité littéraire québécoise, sous le prisme de son mandat : défense des intérêts socio-économiques des écrivains, valorisation de la littérature québécoise.

La revue de presse


Prix, concours et bourses : ne ratez jamais une échéance

L'UNEQ tient à jour, sur son site web, une liste de prix, bourses, concours, résidences d'écriture et appels de projets offerts aux écrivaines et écrivains québécois.

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Prix et reconnaissances pour les membres de l'UNEQ

Lisanne Rheault-Leblanc a remporté un Prix littéraire des enseignant·e·s de français, de l'Association québécoise des professeur·e·s de français (AQPF) et l'Association nationale des éditeurs de livres (ANEL), dans la catégorie « nouvelles », pour Présages (Del Busso éditeur). Ce prix est assorti d'une bourse de 500 $.

Les Prix d’excellence des arts et de la culture honorent depuis 1987 des artistes, organismes et entreprises de la Capitale-Nationale et de Chaudière-Appalaches. Cette année, Vanessa Bell et Mireille Gagné sont finalistes au Prix de L’ICQ (décerné par l’Institut canadien de Québec) et Mélissa Verreault est en lice dans la catégorie « Personnalité Arts et Culture en Chaudière-Appalaches » (prix décerné par Culture Capitale-Nationale et Chaudière-Appalaches). La remise des prix aura lieu le 22 novembre.

Parmi les finalistes des Grands prix de la culture des Laurentides de Culture Laurendites, Gabrielle Roberge est en lice dans la catégorie « Prix relève » (remis en partenariat avec les Carrefours jeunesse-emploi de la région des Laurentides), Roxane Turcotte dans la catégorie « Prix Ambassadeur » (remis en partenariat avec la Société nationale des Québécoises et Québécois région des Laurentides), Gilles Matte et Marc Sauvageau dans la catégorie « Prix Passion » (remis en partenariat avec les députés provinciaux des Laurentides), Jean-François Beauchemin et Gabrielle Filteau-Chiba dans la catégorie « Prix Excellence » (remis en partenariat avec Télé-Québec) et Ugo Monticone dans la catégorie « Prix Artiste de l'année dans les Laurentides » (remis par le Conseil des arts et des lettres du Québec, assorti d'une bourse de 10 000 $). La remise des prix aura lieu le 30 novembre.

Félicitations !

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