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Si vous êtes abonné à cette infolettre, vous rêvez certainement, tout comme nous, d’un monde où les phytotechnologies sont partout et où leur implantation est chose commune. Certains invoquent l’opinion publique, d’autres le politique ou encore les aspects économiques pour justifier que ce n’est pas encore le cas. Cependant, aujourd’hui nous voulons vous présenter le problème sous un autre angle : l’approvisionnement. Parce que s’il n’y a pas de plantes, il n’y a pas de phytotechnologies.
Dans l’ordre des choses actuel, l’achat des végétaux est souvent fait en fin de projet, tandis que leur planification est faite bien en amont. Ce qui veut dire que les pépinières et les jardineries savent souvent beaucoup trop tard quelles espèces de végétaux et quelle quantité de chacune ils vendront lorsque ces végétaux seront à maturité. Sachant que certains végétaux, principalement les arbres de grand calibre, prennent plusieurs années (jusqu’à 8 ans !) à croître jusqu’à la taille désirée, on comprend rapidement le problème. Quand on y ajoute les aléas climatiques, le manque de main-d’œuvre et l’évolution des tendances pour les espèces de végétaux utilisés, il semble difficile de réconcilier l’offre et la demande.
Cependant, plusieurs solutions sont possibles, mais un amalgame de plusieurs est nécessaire pour résoudre cette problématique qui touche directement les deux partis impliqués. Il ne suffit pas de créer des outils, mais bien de créer une communication riche et soutenue entre les producteurs et les initiateurs de projets de phytotechnologie. Un guide vient justement d’être publié à ce sujet et propose différentes pistes d’actions, tant pour les producteurs et les distributeurs, que pour les acheteurs de végétaux.
Approvisionnement en végétaux : bonnes pratiques