VOTRE BULLETIN - FÉVRIER 2019

Le Mérite technologique agroalimentaire 2019 à
M. Jacques Dion, diplômé de l’ITA

M. Jacques Dion reçoit le Mérite technologique agroalimentaire 2019 de M. Vincent Giasson, président de l'ATA, et de Mme Louise Leblanc, sous-ministre adjointe à la formation bioalimentaire et responsable de l’ITA. (Photo : Gaston Doré)

Le Mérite technologique agroalimentaire 2019 a été décerné à M. Jacques Dion, diplômé d’horticulture de l’Institut de technologie agroalimentaire (ITA), campus de Saint-Hyacinthe, de la promotion de 1969. Cet honneur lui a été accordé le 16 janvier dernier à l’occasion du 20e déjeuner-conférence de l’Association des technologues en agroalimentaire (ATA) qui se déroulait dans le cadre du Salon de l’agriculture. M. Dion est aujourd’hui directeur de la production d’orge brassicole chez Semican inc.

Remis chaque année par l’ATA, le Mérite technologique agroalimentaire vise à rendre hommage à une ou à un technologue qui, par son travail exceptionnel et ses réalisations, a contribué au développement du secteur agroalimentaire, à la promotion de la profession de technologue et de façon générale, au progrès de la société québécoise.

Cet honneur couronne une longue carrière qui a commencé comme superviseur technique pour la Conserverie Carrière à St-Denis sur Richelieu. M. Dion a ensuite été représentant pour la Société coopérative agricole de Sainte-Rosalie puis directeur des ventes pour la Régie des assurances agricoles à Saint-Hyacinthe. En 1976, il fonde sa propre entreprise de distribution d’agrofournitures: Dion Agroservice à Saint-Simon en Montérégie.

Il recrute, forme et gère une équipe de représentants qui oeuvrent à travers le Québec, l’est de l’Ontario et les Maritimes. Il s’implique à ce moment dans la production à contrat, le conditionnement et la mise en marché de semence de céréale. C’est le début de ce qui deviendra le fil conducteur de sa carrière.

En 1989 il cède son entreprise à William Houde mais continue d’y travailler à titre de directeur du marketing et de la division des semences jusqu’en 2003. Et en 2004, il devient directeur de la production de semences pédigree pour Semican à Plessisville, où il travaille d’ailleurs toujours à titre de directeur de la production d’orge brassicole.

Au fil des ans, il a aussi cumulé différentes fonctions auprès d’organismes tels que membre fondateur, administrateur et président de l’Association des conditionneurs de semences du Québec et membre du Conseil d’administration de l’Institut Canadien des Semences. C’est grâce à son expertise unique sur la conservation de la qualité du grain que cette production a pu se développer.

Cet honneur bien mérité coïncide avec les 50 ans d’une carrière bien remplie pour M. Dion qui est un des plus anciens diplômés de l’ITA encore actif.


Le savoir-faire horticole à l’ITA

À chaque année, les étudiants en Technologie de la production horticole et de l’environnement (TPHE) de l’ITA, campus Saint-Hyacinthe, produisent de nombreux végétaux dans le cadre de leur formation.

Pour la période des Fêtes, ils ont concentré leur travail sur les poinsettias en y ajoutant une touche d’imagination. Le résultat est magnifique !


Commerce de proximité : de plus en plus populaire

 

Selon une étude réalisée par le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ), le commerce de proximité des produits agricoles et transformés est de plus en plus populaire. Évidemment, lorsqu’on évoque le commerce de proximité, on pense aux marchés publics ou encore aux kiosques de vente à la ferme.

Photo: Andrée-Anne Lévesque, MAPAQ

Mais au fil du temps, ce commerce de proximité a également pris d’autres formes comme, par exemple :

  • les marchés virtuels;
  • la formule des paniers de l’agriculture soutenue par la communauté;
  • l’autocueillette et l’agrotourisme;
  • la vente directe à un détaillant, à un restaurant, à un hôtel ou encore à un établissement scolaire ou de santé.

La vente directe

On retrouve au Québec :

  • plus de 175 marchés publics, répartis dans 16 régions au Québec
  • plus de 1 180 producteurs écoulant le fruit de leurs activités dans des marchés publics
  • plus d'une vingtaine de marchés virtuels pour commander des produits locaux en ligne et les recevoir à un point de chute donné
  • 292 fermes offrant des paniers selon la formule de l’agriculture soutenue par la communauté
  • 5 082 producteurs réalisant de la vente à la ferme (kiosque, autocueillette, etc.).

Les bénéfices

La mise en marché de proximité comporte de nombreux avantages, notamment :

  • l’accès à des produits frais, diversifiés et de qualité;
  • une meilleure connaissance de la provenance des aliments;
  • une plus grande visibilité des produits québécois;
  • la mise en valeur du secteur bioalimentaire, des métiers d’agriculteur et de transformateur;
  • et finalement une contribution à l’occupation dynamique du territoire et à l’économie locale et régionale.

Alors, manger de nos produits, c’est bon pour tout le monde.


Transition à la production bio : de nouvelles formations à l’ITA

L’Institut de technologie agroalimentaire (ITA) bonifie son offre de formation continue en proposant de nouveaux cours portant sur la transition à la production biologique. Ainsi, des formations adaptées aux productions bovine et porcine seront données dans les deux campus de l’établissement.

D’une durée de 6 heures et au prix de 80 dollars chacune, ces formations s’adressent principalement aux chefs d’entreprises agricoles et à leurs associés, ainsi qu’à leur relève et à leurs travailleurs.

Campus de Saint-Hyacinthe

  • Mardi 12 février : Transition à la production bovine biologique
  • Mardi 19 mars : Transition à la production porcine biologique

Campus de La Pocatière

  • Jeudi 4 avril : Transition à la production porcine biologique

Les formations aborderont les sujets suivants :

  • les grands principes de l’agriculture biologique et de l’élevage biologique, ainsi que leur cadre règlementaire;
  • les étapes d’un processus de certification;
  • la marche à suivre pour entreprendre une transition biologique;
  • les normes biologiques propres à la production bovine, à la production porcine et aux grandes cultures;
  • les registres à créer et à tenir dans un système biologique;
  • les documents à préparer en vue d’un audit externe.

Éventuellement, l’ITA prévoit également proposer des formations sur la transition à la production biologique dans les élevages avicoles et ovins.

Les personnes intéressées peuvent s’inscrire ou trouver plus d’information dans le site Web du service de la formation continue de l’ITA, au https://ita-formationcontinue.omnivox.ca, sous la section « Formations agricoles – Productions animales ».


EN VRAC

Le froid rend-il heureux ?

On pourrait résumer le mois de janvier par une seule onomatopée : Brrrrrr ! Une succession de froid intense et de vagues de froid. Nous avons même eu droit à une tempête de neige (20 janvier) alors que le mercure était sous les -16 degrés Celsius ce qui ne s’était pas vu depuis 1920 selon Environnement Canada.

Le palmarès du bonheur

Et récemment, nous apprenions que le Canada figure au 7erang dans le palmarès des pays les plus heureux dans le monde. Chaque année, le Réseau de solutions pour le développement durable (SDSN) lancé par les Nations unies publie un rapport sur les pays les plus heureux du monde et à chaque publication, ce sont les pays les plus au nord qui figurent en tête de liste.

Est-ce que le froid rendrait heureux ? Il semble qu’il ne faudrait pas sauter aux conclusions trop vite. En fait, les conditions météorologiques n’ont aucune influence sur ce classement. Ce sont davantage les éléments qui contribuent au bien-être de la population en général qui font une différence : le revenu du pays, l’espérance de vie, le soutien social, la liberté de faire des choix de vie, etc..

Le classement 2018

  1. Finlande    
  2. Norvège
  3. Danemark
  4. Islande
  5. Suisse
  6. Pays-Bas
  7. Canada
  8. Nouvelle-Zélande
  9. Suède
  10. Australie

Alors ce n’est pas le froid qui rend heureux !

Beaucoup de gaspillage de nourriture

Selon une étude récente, les Canadiens gaspillent plus de nourriture qu’ils n’en consomment. Plus de la moitié de la nourriture produite au Canada est perdue et une cuisine moyenne gaspille des centaines de dollars de produits alimentaires chaque année https://secondharvest.ca/research/the-avoidable-crisis-of-food-waste/.

 

Les étapes de la transformation et de la fabrication sont les plus grandes sources de «déchets évitables» : 58 % de la production alimentaire canadienne serait ainsi gaspillée. La deuxième plus grande source de gaspillage se retrouve dans les familles avec 21 % des déchets évitables. Cela représente 1700 $ par ménage.

 

Viennent ensuite les hôpitaux, les restaurants et les institutions qui représentent 13 pour cent du gaspillage alimentaire évitable; les commerces de vente au détail arrivent juste derrière avec 12 pour cent.

 


Le jour de la marmotte …hum !

À chaque année, le 2 février plus précisément, les médias font écho au « jour de la marmotte ». Selon la tradition, ce jour-là, on doit observer l'entrée du terrier d'une marmotte. Si la marmotte émerge et ne voit pas son ombre parce que le temps est nuageux, l'hiver finira bientôt, mais si la marmotte voit son ombre parce que le temps est lumineux et clair, elle sera effrayée et se réfugiera de nouveau dans son trou, et l'hiver continuera pendant six semaines supplémentaires.

Le suspense est total : la marmotte va-t-elle voir son ombre ? Les spécialistes de la météo passent leur vie à étudier les vents, les nuages et la température et s’efforcent, à l’aide de puissants ordinateurs, de nous annoncer le temps qu’il fera dans quelques heures ou quelques jours. Ils y parviennent tant bien que mal.

De leur côté, les promoteurs de l'événement « le jour de la marmotte » prétendent que le rongeur est correct entre 75 % et 90 % du temps mais une étude du Service météorologique du Canada menée sur 30 à 40 ans et comptant treize villes, montre que la validité de la prévision n'est que de 37 %.

Par exemple l’an dernier, deux marmottes canadiennes ont prédit un printemps hâtif. On connaît la suite : le printemps 2018 a traîné longtemps. Avec un tel taux de réussite, le lancer du trente sous vous donne de meilleures chances, soit 50 % de probabilités de gagner.


Une image vaut mille maux !

 

Un plombier qui n’a pas encore obtenu toutes ses cartes de compétence.


Fallait y penser

 

  • Annonces classées : À vendre : Équipement de mise en forme n’ayant presque pas servi. Demandez Le Gros.

 

  • Il vaut mieux aller plus loin avec quelqu'un que nulle part avec tout le monde. (Pierre Bourgault)

 

  • Et pour le mois de février : Tousse pour un, rhume pour tous !

Saviez-vous que …

La marmotte adapte son rythme cardiaque

En période d'hibernation, le corps de la marmotte s'adapte de manière étonnante. Elle ne respire qu'une à deux fois toutes les minutes contre 16 inspirations par minute en temps normal.

De plus, son rythme cardiaque chute de 220 à 30 battements par minute et elle abaisse sa température interne de 36 à environ 10 degrés. Elle n'est toutefois pas en hibernation tout l'hiver, et se réveille toutes les 3 semaines environ. Sans doute que le 2 février ne fait pas partie de ses plans de sortie.


Le truc du mois

Ranger les extensions

 

Le temps des Fêtes terminé, vous devez ranger toutes les extensions utilisées pour les décorations intérieures et extérieures. Sans compter les autres fils électriques qui traînent dans le cabanon, dans l’atelier et dans le garage.

Voici une façon simple de les ranger et d’y avoir accès facilement sans avoir à les démêler à chaque fois. Un simple nœud retient chacune des extensions de sorte que plus rien ne va s’emmêler.


Peut-être l’avez-vous connu …

Cette chronique « Peut-être l’avez-vous connu … » vise à souligner le décès d’un(e) ancien(ne) de l’ITA ou quelqu’un de proche de l’Institut. Si vous connaissez quelqu’un qui a fréquenté l’ITA ou qui a un lien avec notre Institut et qui est décédé, vous pouvez nous faire parvenir de l’information (vérifiable) au sujet de cet événement via notre courriel : associationanciens.ita@gmail.com.

Heureusement ce mois-ci, pas de décès.


Nos offres d’emploi ce mois-ci

Vous avez une offre d’emploi ou vous connaissez quelqu’un qui recherche du personnel qualifié? L’Association des anciennes et anciens de l’ITA qui regroupe tous les diplômé(e)s des campus St-Hyacinthe et La Pocatière, peut vous aider via son service d’offres d’emploi.

Visitez nos deux sites internet aux adresses suivantes : http://www.anciensita.ca/saint-hyacinthe ou http://aaaita.ca/ ou communiquez directement avec l’une des deux associations au : (450) 778-6504 poste 6298 ou (418) 856-1110 poste 1378. Il nous fera plaisir de vous aider. Nos offres d’emploi sont maintenant aussi diffusées sur Facebook.

Offres d’emploi disponibles actuellement:

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Campus de
Saint-Hyacinthe

3230, rue Sicotte (Local AA-205)
Saint-Hyacinthe (Québec)
J2S 2M2
450-778-6504, poste 6298
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418 856-1110 poste 1378
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