Infolettre du 1er février 2023 | En cette Journée québécoise de la médiation familiale 2023, je souhaite tout d'abord remercier les membres accrédité·e·s en médiation familiale pour le soutien qu'ils et elles apportent quotidiennement aux (ex)conjoint·e·s en processus de séparation ou de post-séparation.
Si la médiation familiale est très associée dans l’imaginaire collectif au domaine du droit, l’apport des travailleurs sociaux et des travailleuses sociales dans le développement de cette pratique est indéniable. Au-delà des dimensions juridique et administrative, la séparation d’un couple a souvent comme trame de fond des enjeux d’ordre relationnel ou psychosocial. D’ailleurs, plusieurs T.S. ont contribué à l’émergence et à la reconnaissance de cette pratique. Pensons notamment à Justin Lévesque, Claudette Guilmaine, Lorraine Filion ou Dominic D’Abate.
Aujourd’hui, l’Ordre compte 205 médiateurs familiaux et médiatrices familiales, soit environ 20 % de tous les médiateur·rice·s familiaux·ales du Québec. Parmi ceux-ci, nous retrouvons une relève très engagée, prête à reprendre le flambeau pour faire connaître cette pratique et s’assurer qu’elle continue de répondre aux besoins des (ex)conjoint·e·s et des familles d’aujourd’hui.
À l'occasion de la Journée québécoise de la médiation familiale, je vous invite à découvrir le tout nouveau balado « S'équiper pour se séparer », produite par le Comité des organismes accréditeurs en médiation familiale, dans laquelle on a le plaisir d’entendre Louise Grimard et Lorraine Filion, toutes deux T.S. et médiatrices familiales. Vous trouverez ci-dessous et sur nos médias sociaux plus d'infos et des liens vers les deux premiers épisodes du balado. Finalement, je tiens à remercier tout particulièrement les quatre membres du comité de médiation familiale de l’Ordre, Mélanie Bernier, Lyane McDonagh, Karine Joly et Vanessa Richard pour leur engagement.
Bonne Journée québécoise de la médiation familiale! | S’équiper pour se séparer
Un balado sur la médiation familiale | En marge de la Journée québécoise de la médiation familiale qui s’amorce aujourd’hui, le Comité des organismes accréditeurs en médiation familiale (COAMF) propose un balado intitulé « S’équiper pour se séparer ». Avec la participation de différent·e·s professionnel·le·s, cette première saison se décline en quatre épisodes pour mettre tour à tour en lumière la médiation pour se séparer sans se déchirer. La médiation familiale offre un cadre et des outils qui permettent aux (ex)conjoint·e·s de demeurer maîtres d’œuvre de leur entente de séparation, de trouver ensemble des solutions créatives et adaptées à leur situation, de mieux collaborer et, si nécessaire, d’impliquer leurs enfants pour maintenir des relations harmonieuses et significatives. Un processus inclusif et souple
Le balado présente la médiation familiale comme une activité qui se diversifie et évolue : les médiateur·trice·s familiaux·ales accompagnent tous les (ex)conjoint·e·s. quelle que soit leur orientation sexuelle ou leur genre, avec ou sans enfants, et peuvent tenir les séances dans un bureau conventionnel ou en télépratique. Les quatre premiers épisodes du balado témoignent de cette souplesse et de la convivialité de ce cadre. On y entend différents médiateurs familiaux vulgariser et démystifier divers enjeux et aspects du processus de médiation. | La médiation familiale : une nouvelle corde à votre arc? | La médiation familiale s’inscrit parfaitement dans le prolongement des professions de travailleur·euse social·e et de thérapeute conjugal·e et conjugal·e. Elle s’appuie sur les mêmes valeurs et fait appel à plusieurs des compétences que ces deux professions requièrent. Les travailleur·euse·s social·e·s ont d’ailleurs été parmi les pionnier·ère·s dans le domaine au Québec. Développer une expertise en médiation peut être pour vous l’occasion de : - diversifier et enrichir votre coffre à outils comme professionnel·le;
- œuvrer en pratique autonome et ainsi gérer vos activités et votre temps;
- développer rapidement une clientèle grâce à la subvention qu’offre le gouvernement pour soutenir financièrement le recours à la médiation familiale;
- profiter, pour certaines séances de médiations, des avantages qu’offre la télépratique1;
- guider les ex-conjoint·e·s objectivement, avec une certaine distance, en sachant que la responsabilité de trancher et d'assumer les décisions leur reviendra;
- mener des mandats à plus court terme, selon un échéancier et un cadre clairement définis.
Comment devenir médiateur·trice familial·e accrédité·e?
En complément de leur profession initiale, les médiateur·trice·s familiaux·ales se dotent d’une formation de base en médiation familiale de 60 heures et doivent compléter avec succès le parcours d’accréditation. Pour plus d’information sur le processus d’accréditation, consultez notre site ou participez au Midi-rencontre du 10 mai (voir ci-dessous)!
Je me renseigne | 1. Le sujet de la médiation à distance sera abordé dans l’épisode 3, diffusé le 8 février. À travers les situations présentées au grand public, il vous permettra, en parallèle, de découvrir certains avantages et défis liés à cette modalité de pratique.
2. Pour obtenir une accréditation en médiation familiale, les médiateurs doivent d’abord être membres soit du Barreau du Québec, de la Chambre des notaires du Québec, de l’Ordre des conseillers et conseillères d'orientation du Québec, de l’Ordre des psychologues du Québec, de l’Ordre des psychoéducateurs et psychoéducatrices du Québec ou de l’Ordre des travailleurs sociaux et des thérapeutes conjugaux et familiaux du Québec. | À votre agenda!
Midi-Rencontre
Comment devenir médiateur·rice familial·e?Mercredi 10 mai, de 12 h à 13 h 30
Cette rencontre présentée par la direction des admissions portera sur le processus d’accréditation en médiation familiale. Deux médiatrices familiales évoqueront leur parcours et répondront à vos questions.
Suivez nos infolettres pour plus d'information! | | Inscription annuelle 2023-2024
Prenez de l’avance et simplifiez votre inscription annuelle! | En mars ce sera le moment de renouveler votre inscription au tableau de l’Ordre. En prévision de cette prochaine inscription, nous vous encourageons à mettre dès aujourd’hui votre profil à jour dans votre portail Mon espace.
Un dossier à jour vous permettra d’économiser du temps au moment de remplir votre formulaire d’inscription.
Vous pouvez aussi inscrire la date du 1er mars à votre agenda, date d’ouverture de la période de renouvellement annuel.
Changement aux dates pour le paiement en quatre versements
Comme chaque année, vous pouvez choisir de payer vos frais annuels en un seul versement, ou en quatre versements auxquels s’ajoutent des frais administratifs de financement. Les prélèvements par carte de crédit ou les paiements par votre institution financière sont dus le 1er jour des mois d’avril, mai, juin et juillet. À partir du prochain renouvellement (2023-2024), le premier versement devra se faire avant le 31 mars et les trois autres versements seront dus pour le 25e jour des mois d’avril, mai et juin.
Consulter Mon espace
| Le calendrier des séances du premier semestre de l'année 2023 est maintenant disponible! | Souhaitez-vous suivre des formations élaborées avec le concours d’experts et vous assurer d’exercer vos activités professionnelles en adéquation avec les normes professionnelles de l’OTSTCFQ?
En participant à des activités de formation continue organisées par l'Ordre, vous contribuerez activement à valoriser la marque distinctive des professions de T.S. et de T.C.F. tout en étant le moteur de votre propre développement professionnel! Planifiez votre calendrier de formation dès maintenant! Consulter le catalogue
| FORMATIONS À NE PAS MANQUER! | [INFO]rmation continue : une infolettre dédiée, pour ne rien manquer!
Restez à l’affût au sujet de vos obligations réglementaires de formation continue par cette infolettre visant à vous rappeler au fil du temps les échéanciers, apporter des précisions sur les activités admissibles, les dispositions règlementaires, vos responsabilités et plus encore! Un incontournable à partager avec vos collègues! Je m'inscris
| Comité éditorial
La revue Intervention recrute! | Lancée en 1969, Intervention est une revue professionnelle et scientifique publiée deux fois par année par l’Ordre des travailleurs sociaux et des thérapeutes conjugaux et familiaux du Québec.
La revue a pour mission de contribuer à l’amélioration et au renouvellement de la pratique ainsi qu’à l’avancement des connaissances dans les différents champs d’exercice professionnel des travailleurs sociaux et des thérapeutes conjugaux et familiaux.
Le comité éditorial joue à ce titre un rôle majeur dans la production de la revue. Constitué de membres de l’OTSTCFQ le comité exerce des fonctions stratégiques importantes. D’une part, il détermine les thèmes des numéros. D’autre part, en concertation avec la rédactrice en chef, il participe à la détermination de l’orientation générale de la revue ainsi que de son contenu. Il peut également participer à l’évaluation et la recommandation des articles d’un numéro.
En termes de tâches, les membres du comité ont : - à lire et évaluer les propositions d’appel à contributions;
- à lire entre un et trois articles par numéro et arbitrer les évaluations;
- à participer aux réunions du comité. Celui-ci se réunit de trois à quatre fois par année.
- La durée du mandat est de trois ans.
- La participation au comité éditorial permet d’effectuer une déclaration de formation continue.
Nous vous invitons à nous faire parvenir votre CV et une lettre de présentation d’ici le 2 mars 2023.
Vous pouvez transmettre votre candidature à Mme Sarah Boucher-Guèvremont par courriel : revueintervention@otstcfq.org
Merci de votre intérêt. | Développement durable
Informez-vous et joignez le mouvement! | En marge de sa certification, l'Ordre s'engage à vous communiquer de l'information sur le développement durable. Voici une piste d'action et de réflexion en ce sens. | Envie d'un nouveau cocktail? On emploie souvent cette expression, « cocktail transport », parce que le transport durable se décline en plusieurs options qu'on peut combiner à sa guise : - transport en commun (autobus, métro, train);
- vélo (conventionnel ou électrique);
- bixi (conventionnel ou électrique);
- trottinette (conventionnelle ou électrique);
- marche;
- taxi;
- covoiturage (avec Amigo Express ou autre);
- autopartage (Communauto ou autre).
Parmi ces options, différents critères peuvent guider nos choix : l'offre disponible, le temps requis, la simplicité, la possibilité de profiter de notre déplacement pour être actif physiquement, l'impact environnemental de notre trajet, etc.
Généralement, le coût est l'un des critères les plus importants, si ce n'est LE plus important. Toutefois, les coûts associés à ces différentes options doivent être calculés de manière exhaustive et sur le long terme. Par exemple, pour évaluer le recours à l'automobile, il faut considérer : - l'achat (ou à la location);
- la dépréciation de la valeur du véhicule;
- l’essence;
- les changements d’huile;
- l’entretien;
- les réparations;
- les pneus;
- l’assurance;
- l’immatriculation;
- le stationnement;
- etc.
Dans le texte 377 000 $ pour prendre le métro, le journaliste Nicolas Bérubé s'est penché sur le cas d'une Longueuilloise qui se rend à Montréal pour le travail et qui compare les coûts associés au transport en commun à ceux de l'automobile. Les résultats qu'il obtient donnent à réfléchir. À ces considérations budgetaires individuelles s'ajoutent bien sûr les frais que nous payons collectivement : les coûts en infrastructures (cet article compare les coûts associés à la construction et l'entretien des infrastructures routières pour différents modes de transport pour la région de Vancouver), les coûts environnementaux, mais aussi les différents coûts de la sédentarité, etc. En conclusion, si tous les chemins mènent à Rome, reste à trouver le chemin et le véhicule qui nous y mèneront de la manière la plus durable! Vous souhaiteriez que votre employeur contribue à verdir votre cocktail transport? Voici quelques quelques références que vous pourriez explorer avec lui : Suggestions de contenus liés au transport durable :
Et si on se déplacait autrement? (sur OHdio, balado animé par Stéphane Bellavance)
Ma vie sans mon auto (docu-réalité qui propose à quatre ménages de remiser leur voiture pendant 2 mois)
Point tournant (websérie documentaire sur la mobilité durable) |  |
La revue de presse quotidienne recense les actualités en lien avec le travail social, la thérapie conjugale et familiale ainsi que les grands enjeux sociaux.
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