La forêt privée, appartenant à 134 000 propriétaires de boisés, est sise au cœur du territoire agricole. Au même titre que les champs et pâturages, la forêt privée doit aussi être cultivée, protégée et mise en valeur si l’on souhaite déployer tous ses attributs économiques ou environnementaux.
En milieu agricole, la sylviculture peut s’avérer complémentaire à l’agriculture puisque la culture d’arbres et la mise en valeur de la forêt privée contribuent grandement à améliorer la qualité de l’environnement.
Pour plusieurs raisons, la FPFQ est convaincue que le territoire agricole (et forestier) doit être protégé par l’entremise d’une réglementation stricte et réfléchie permettant la poursuite de sa mise en valeur.
Une révision du cadre législatif et réglementaire visant l’aménagement et la mise en valeur du territoire agricole ne devrait en aucun temps mener à une diminution de la zone agricole, ni mener à un affaiblissement des mesures de protection des peuplements forestiers pour un usage autre que l’agriculture ou la sylviculture.
Pour ce faire, la FPFQ propose de :
- sauvegarder l’intégralité de la zone agricole et préserver l’usage agricole et sylvicole;
- maintenir les dispositions empêchant la fragmentation de la zone agricole ou le morcellement des lots boisés;
- préserver le maintien de l’usage sylvicole en incitant le milieu municipal à exercer ses pouvoirs de manière à favoriser la mise en valeur des peuplements forestiers situés en zone agricole;
- conserver les mécanismes qui permettront d’assurer la protection du potentiel acéricole des érablières.
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