La possibilité de récolte forestière constitue le volume de bois qu’il est permis de prélever chaque année dans une zone donnée afin de réglementer le niveau de récolte pour garantir un approvisionnement durable en bois. Le respect de cette possibilité constitue un indicateur essentiel permettant d’assurer l’aménagement durable des forêts.
En forêt publique, le Forestier en chef est responsable d’évaluer puis déterminer les possibilités forestières. Ce résultat est prescriptif puisqu’il constitue un volume maximal des récoltes annuelles de bois par essence ou groupe d’essence. Pour plusieurs raisons, dont la volonté de chaque propriétaire de récolter ou non du bois, la notion de possibilité forestière en forêt privée est davantage de nature indicative que prescriptive.
La détermination de la possibilité de récolte forestière en forêt privée est un exercice qui ne permet pas d’orienter les récoltes ou les investissements sylvicoles dans les peuplements forestiers les plus propices. Cette décision appartient aux propriétaires forestiers qui sont plus souvent qu’autrement soutenus par un conseiller forestier, un entrepreneur forestier ou leur syndicat de producteur de bois.
En forêt privée, les agences régionales de mise en valeur sont tenues de se fixer des objectifs quantifiables de production des ressources forestières dans leur plan de protection et de mise en valeur (PPMV). Qui plus est, compte tenu de la nécessité de se donner des objectifs de production de bois prévisibles et stables, la FPFQ et les syndicats de producteurs de bois se sont maintes fois impliqués dans la réalisation des calculs en forêt privée.
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