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Infolettre du 30 janvier 2020

 

ACTUALITÉS

Mot de la présidente
2020 : une année qui s'annonce bien remplie

Bonjour chères et chers membres,

Je profite des derniers jours de janvier pour vous offrir mes meilleurs vœux pour 2020. Cette année encore, le Québec aura besoin de vous et je sais que vous répondrez à l’appel au meilleur de vous-mêmes. Les personnes en situation de vulnérabilité doivent pouvoir compter sur votre soutien solide, professionnel et rassurant. Plus que jamais, soyez fières et fiers de votre travail, de votre profession.

 

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Aide médicale à mourir : vers une ouverture pour les personnes atteintes de maladies neurodégénératives

Le Forum sur l’évolution de la Loi concernant les soins de fin de vie s’est déroulé à Montréal en début de semaine. Les thèmes abordés ont porté sur la présentation du rapport du Groupe d’experts sur la question de l’inaptitude et l’AMM, les enjeux de l’inaptitude dans un contexte AMM, ainsi que les modalités et conditions d’expression d’une volonté d’obtenir l’AMM en contexte d’inaptitude. La question des demandes anticipées à l’AMM, avant qu’une personne ne soit déclarée inapte, a également été discutée.

L’élargissement de l’aide médicale à mourir pour les personnes atteintes de maladies neurocognitives, comme l’Alzheimer, commande de poursuivre la réflexion. Présente à l’événement, la présidente de l’Ordre, Mme Guylaine Ouimette, T.S., se dit également ouverte à permettre à une personne de signer une demande anticipée d’aide médicale à mourir après avoir reçu un diagnostic de maladie neurodégénérative.

Les discussions ont également mené à un constat généralisé d’appel à la prudence. Dans un consensus, les participants ont recommandé au gouvernement de prendre le temps de consulter la population québécoise afin de bien saisir les enjeux sociétaux autour de ces sujets. Rappelons que la ministre McCann a annoncé, dans les heures précédant l’ouverture du Forum, qu’elle retardait l’entrée en vigueur de mesures qui auraient permis à des personnes atteintes de maladies mentales d’avoir accès à l’aide médicale à mourir, le temps de tenir une vaste consultation publique sur ce sujet délicat qui a déjà fait couler beaucoup d’encre.

Par ailleurs, les participants ont exprimé leur accord à l’idée d’accepter de procéder aux soins de l’AMM pour les personnes qui répondent aux critères d’admissibilité, même si l’aptitude à consentir à nouveau les a quittées. Les experts ont également souligné l’importance de favoriser l’approche interdisciplinaire afin de bien accompagner la personne et ses proches au moment venu. Enfin, la ministre de la Santé et des Services sociaux, Danielle McCann, a pris l’engagement d’augmenter l’accès à tous les services en soins palliatifs que ce soit à domicile où en milieu hospitalier. Soulignons également la présence des les représentants des partis de l’opposition, Véronique Hivon (PQ), Sol Zanetti (QS) et André Fortin (PLQ), très à l’écoute des échanges, tout au cours de la journée.

L’Ordre continuera de suivre très attentivement l’évolution de ce dossier qui concerne directement les travailleurs sociaux.
 

 

Semaine de prévention du suicide, du 2 au 8 février
Parler du suicide sauve des vies

La 30e Semaine nationale de prévention du suicide se déroulera du 2 au 8 février 2020 et abordera pour une troisième année le thème Parler du suicide sauve des vies. Cette 30e édition met l’accent sur un élément fondamental de la prévention, soit la prise de parole. Pour réduire les taux de suicide, il importe d’ouvrir le dialogue sur le sujet, tant sur les plans individuel que collectif.

De plus en plus de Québécois se sentent concernés par le suicide et désirent contribuer à la prévention. Il est donc nécessaire de répondre aux questionnements et de guider les nombreuses personnes qui souhaitent parler du sujet.

Que l’on souhaite exprimer sa détresse et trouver du réconfort, que l’on veuille demander à un proche qui ne va pas bien si on peut l’aider et s’il pense au suicide ou que l’on désire sensibiliser sa communauté, il existe des mots pour en parler de manière préventive et sécuritaire. Il existe aussi des façons de développer une écoute attentive. Les bénéfices à cette prise de parole sont nombreux; elle permet notamment de renforcer le filet humain. Parler du suicide, parler de sa détresse et de ses idées suicidaires à un ami, à un membre de la famille, à un collègue ou à un intervenant est un pas important dans la recherche d’un soutien nécessaire pour diminuer la souffrance. Les professionnels de la prévention du suicide, notamment ceux des centres de prévention du suicide et des centres de crise, les psychologues, les travailleurs sociaux et autres intervenants peuvent aider à discuter de ce désir d’arrêter de souffrir, tout en aidant à rester en contact avec la partie de soi qui veut vivre. Ils peuvent également aider à trouver des pistes de solutions à certaines difficultés. Parler à quelqu’un permet parfois de renouer avec ses forces et ses ressources ou de relativiser une situation.

Quand on s’inquiète pour quelqu’un, prendre le temps de l’écouter, lui parler de son inquiétude, lui rappeler qu’on est là pour lui et même, lui poser directement la question penses-tu au suicide? peut véritablement aider. Bref, parler du suicide sauve des vies, peut-être même celle d’un de vos proches. Parce qu’ensemble, on peut prévenir le suicide.

Message de la présidente de l’Ordre
À titre de professionnels du domaine de la santé mentale et des relations humaines, les travailleurs sociaux ainsi que les thérapeutes conjugaux et familiaux sont des incontournables dans la prévention du suicide. En cette semaine de sensibilisation, soyez attentifs aux changements d'attitude et d'habitude chez les personnes de votre entourage. N'hésitez pas à leur tendre la main et à leur faire part de vos inquiétudes.

Parler du suicide offre une ouverture au partage et, heureusement, cela peut sauver des vies. Portez une attention particulière aux personnes qui vous entourent par votre présence bienveillante, et n'oubliez pas de prendre soin de vous!

Ligne québécoise de prévention du suicide 1 866-APPELLE (277-3553)
Si vous avez besoin d’aide, si vous êtes inquiet pour un proche ou endeuillé par suicide, composez le 1 866 APPELLE (277-3553). Cette ressource est disponible partout au Québec, 7 jours sur 7, 24 h sur 24. Vous pouvez aussi consulter la liste des organisations qui œuvrent en prévention du suicide dans votre région, dont les centres de prévention du suicide : www.aqps.info/besoin-aide-urgente

Meurtre de soi, David Goudreault, T.S., slameur, poète, romancier
Avec ce style unique qu’on lui connait, David Goudreault a écrit et produit ce slam autour de la thématique du suicide. Vraiment, à voir ou à revoir.
 

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Bientraitance des aînés :
une nouvelle approche d’intérêt pour les travailleurs sociaux

Au Québec, des efforts concertés ont été consentis depuis plusieurs années pour lutter contre la maltraitance envers les personnes aînées. Depuis peu, une nouvelle avenue voit le jour : promouvoir la bientraitance envers les personnes aînées. Il s’agit d’une approche qui pour l’heure se déploie principalement en Europe, mais qui gagne en popularité à travers le monde. Cet article présente cette approche, notamment en exposant quelques-unes de ses définitions et en mettant en relief les connaissances scientifiques actuelles sur la bientraitance. «Quelles sont les conditions d’implantation de la bientraitance dans les milieux professionnels? Quels en sont les avantages et les défis? Comment se situe le Québec en matière de bientraitance envers les personnes aînées?» 
 

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Poste de syndic à combler

L’Ordre est à la recherche d’un syndic qui, dans le cadre de son mandat de protection du public, agit à titre d’enquêteur, de plaignant ou de conciliateur lorsqu’il est informé d’une dérogation potentielle par un membre de l’Ordre aux dispositions légales et aux règlements de l’Ordre.

Les personnes intéressées doivent faire parvenir une lettre de présentation et leur curriculum vitae au plus tard le 9 février.

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Hommages, prix et bourses
Préparez vos suggestions et candidatures!

Comme le veut désormais la tradition, l’Ordre profitera de son Assemblée générale, en octobre prochain, pour remettre des hommages, prix et bourses dans diverses catégories. Nous vous invitons donc à amorcer votre réflexion si vous souhaitez présenter votre candidature, ou celle d’une autre personne. Vous connaissez des collègues dont le travail mérite d’être souligné dans l’une ou l’autre des catégories? Prenez quelques minutes pour nous soumettre leur candidature et nous nous ferons un plaisir de les soumettre aux jurys.

Une seule date à retenir : le 30 avril 2020
Peu importe la catégorie, une seule règle à respecter; les documents requis doivent être acheminés au plus tard le 30 avril à Mme Anouk Boislard, agente de communication à l’adresse courriel suivante : aboislard@otstcfq.org

Prix Innovation et Entrepreneuriat social
Ce prix est remis à un membre de l’Ordre qui pratique depuis au moins dix ans et qui se démarque par le développement de projets, la création et l’innovation en travail social ou en thérapie conjugale et familiale. Le récipiendaire de ce prix se démarque pour son travail hors des sentiers battus, notamment par la mise sur pied d’un organisme, d’un programme ou d’un projet novateur qui met en lumière les compétences et la contribution de sa profession au bien-être et à la santé des clientèles vulnérables.

Lauréat 2019 : Martin Dusseault, T.S.

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Prix Relève
Ce prix est remis à un travailleur social ou à un thérapeute conjugal familial de moins de 40 ans et dont la pratique mérite d’être soulignée étant donné son impact sur la société et sur la notoriété de sa profession. Le membre candidat se démarque par son audace, sa persévérance et sa capacité à utiliser sa profession et ses compétences comme levier de changement.

Lauréate 2019 : Laura El-Hachem, T.S., T.C.F.

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Membre émérite
Ce membre contribue ou a contribué de façon particulière et remarquable au rayonnement d’une de nos professions et, par son professionnalisme et sa notoriété, jouit d’une large reconnaissance auprès de ses pairs.

Lauréate 2019 : Christiane Guay, T.S.

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Membre honoraire
Il s’agit d’une personnalité publique qui dans l’exercice de ses fonctions a toujours défendu les valeurs d’équité et de justice sociale qui nous sont chères et qui jouit d’une grande notoriété dans l’opinion publique.

Lauréat 2019 : Jean-Marie Lapointe.

 

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Mérite du CIQ
Ce prix est décerné au nom du Conseil interprofessionnel du Québec à un professionnel (de chaque Ordre) qui s’est distingué au service de sa profession et de son ordre professionnel. Cet hommage souligne et récompense les réalisations de membres ayant un impact sur le développement de l’Ordre ou leur contribution significative au développement de la profession en lien avec les valeurs du système professionnel québécois.

Lauréat 2019 : Serge Turcotte, T.S.

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Bourse d’aide à la publication
Afin d’encourager, faciliter et promouvoir l’écriture chez ses membres, l’Ordre offre une bourse annuelle d’un maximum de 5 000$ pour un projet de publication dont les axes gravitent autour du développement professionnel ou de la recherche appliquée à la pratique professionnelle.

Lauréate 2019 : Rolande Hébert, T.S., T.C.F.

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Bourses La Personnelle
Dans le but de valoriser l’appartenance des diplômés en travail social ou en thérapie conjugale et familiale à leur ordre professionnel, nous sommes heureux d’attribuer trois bourses à des étudiants en travail social ou en thérapie conjugale et familiale, gracieusement offertes par La Personnelle, assurances générales.

Lauréats 2019 : Katheuryne Grefford, T.S. (baccalauréat), Maxime Faddoul (maîtrise),
Lisa Ann Ellington, T.S. (doctorat).

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Parentalité, Conflit, résolution (PRC-2);
Le projet pilote gagne l’ensemble du Québec

Lorsque des parents prennent la décision de mettre fin à leur union et se séparer, il est important de s’assurer que l’intérêt des enfants est respecté et protégé. Dans un contexte où la séparation s’avère plus difficile, cela peut faire en sorte que la communication entre les parents devient très pénible, voire presque impossible. Dans un tel cas, si les parents ne peuvent échanger entre eux et/ou sont aveuglés par leurs conflits, cela peut avoir un impact sur leur capacité de satisfaire adéquatement les besoins de leurs enfants, sans même qu’ils s’en rendent compte.

La solution à ce problème ne peut venir que des parents eux-mêmes. Le projet pilote PCR-2 vise à donner aux parents les outils pour trouver la solution à ce problème. Le modèle PCR-2 propose une intervention adaptée à la réalité de ces familles. Pour le bien des parents et des enfants, il est incontestable que le système judiciaire doit agir vite et permettre l’accès à un juge qui saura les accompagner dans la mise en place d’une nouvelle façon de communiquer dans le meilleur intérêt des enfants, et ce, du début à la fin: un juge une famille.

Bref historique
L’équipe responsable de la mise en place du programme PCR-2 est composée de l’Honorable juge Catherine Larosa j.c.s., Me Sophie Gauthier, avocate, ainsi que Francine Cyr, PH.D, Sylvie Drapeau, PH.D, Karine Poitras, PH.D., Catherine Quigley, PH.D, le ministère de la Justice, ainsi que le Barreau du Québec ( soutien financier) et l’équipe de rédaction pour le Programme F.É.E, Caroline Paquet, psychologue, médiatrice et Marie Deschambault, travailleuse sociale et médiatrice, et responsable du Groupe F.É.E. (Faire Équipe pour les Enfants).

Quels sont les objectifs du projet pilote PCR-2?
Mettre en place des mesures judiciaires adaptées pour la famille; aider les parents à établir une communication parentale fonctionnelle; outiller les parents dans la construction d’entente pour leur(s) enfant(s) et apprendre à gérer les conflits; assister les parents dans le développement d’un plan parental axé sur la coopération; éviter la rupture du lien parent-enfant; permettre de renouer les liens rompus entre un parent et son enfant.

Pour en apprendre davantage sur le programme PCR-2, nous vous invitons à prendre connaissance de ce document publié par la Cour supérieure du Québec, District de Québec ou communiquez par courriel avec Mme Marie Deschambault, travailleuse sociale et médiatrice à l’adresse suivante : mariedeschambault@icloud.com
 

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La Vieille Prison de Trois-Rivières;
Ça vous dit quelque chose?

Mme Julie Allard, Ph.D., historienne, travaille actuellement sur le projet de renouvellement de l’exposition sur la Vieille Prison de Trois-Rivières au Musée Pop. Elle aimerait aborder, dans sa recherche, l'expérience de divers acteurs du milieu carcéral, dont celle des travailleurs sociaux qui œuvrent dans les établissements de détention.

Pour mieux comprendre cette réalité, elle souhaite entrer en contact avec des personnes qui ont vécu l'évolution et la transformation des établissements de détention depuis les années 1970 ou, ce qui serait formidable, qui ont travaillé à la vieille prison de Trois-Rivières avant sa fermeture, en 1986. Si vous correspondez à ce profil, nous vous prions de communiquer par courriel avec Mme Allard à l’adresse suivante : j.allard@usineahistoires.ca

 

NOS MEMBRES DANS LES MÉDIAS

Trop jeune pour voir mourir maman?
(24 janvier) L’âge ne devrait jamais être un critère pour empêcher un jeune qui le désire d’assister à la mort d’un parent qui a demandé l’aide médicale à mourir et qui souhaite sa présence à ses côtés. Josée Masson, travailleuse sociale, fondatrice et directrice de Deuil-Jeunesse, en a la profonde conviction.

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Un livre paraitra 40 ans après le drame de Chapais
(22 janvier) Il y a 40 ans, la veille du jour de l’An, un feu se déclarait à la salle Opémiska de Chapais. Un total de 48 personnes y trouveront la mort. Thérèse Villeneuve, travailleuse sociale, va faire paraitre un livre ayant pour titre Les vrais visages du drame de Chapais.

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Aide médicale à mourir : Élargir une étape à la fois
(22 janvier) Il sera maintenant permis aux adultes aptes, avec ce genre de maladie incurable, de recevoir des soins de fin de vie. La décision s’appliquerait seulement au Québec, mais le gouvernement fédéral n’a pas fait appel. La loi devra être changée aussi de leur côté», explique M. Bureau, travailleur social et coprésident du Collectif Mourir digne et libre.

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Le fardeau des victimes de violence conjugale
(17 janvier) Cinq drames familiaux qui se sont produits dans les dernières semaines ont secoué la province. Claudine Thibaudeau, travailleuse sociale et responsable du soutien clinique de SOS Violence conjugale, en parle avec Sophie Thibault.

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M’entends-tu ? : quand la violence conjugale défonce l’écran
(16 janvier) La deuxième saison de M’entends-tu?, diffusé sur les ondes de Télé-Québec, aborde notamment la violence conjugale. Pour en traiter avec réalisme et surtout franchise, les scénaristes ont fait un important travail de recherche sur le terrain, consultant entre autres divers intervenants, dont Claudine Thibaudeau, T.S., responsable du soutien clinique de SOS Violence conjugale.

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Bachelière en travail social à 75 ans!
(15 janvier) Monique Morin, une retraitée, était en quête de défis et elle en a choisi tout un. Détentrice d’un diplôme d’études collégiales en travail social, elle a opté pour un retour aux études afin d’obtenir son baccalauréat en travail social. Et à l’automne 2019, madame Morin faisait partie des nouveaux diplômés de l’UQO | Campus de Saint-Jérôme.

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OFFRES D'EMPLOI

 

AVIS DE RADIATION ET/OU DE LIMITATION DU PERMIS D'EXERCICE, RÉVOCATION DU PERMIS D'EXERCICE

 

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