Oui, mais demain ? Et si ?
Qui d’entre nous aurait pu prévoir une telle situation ? En l’espace de quelques jours, tous nos objectifs, tous nos plans, toutes nos activités ont été revus, diminués ou arrêtés, et cela tant aux niveaux professionnel, familial, municipal, provincial, national et autres.
Nous voilà maintenant rendus à plus de trois mois dans cette situation de pandémie. Pour certains et certaines, ce fut un printemps interminable qui se poursuit. Pour d’autres, la vie se résume à une adaptation continuelle face aux différentes situations, mais les priorités quotidiennes demeurent. De toute ma vie, jamais je n’ai tant vu d’information distribuée autant par les médias parlés, écrits, et toutes les autres formes numériques. Il en devient presque agressant d’essayer d’assimiler toutes ses mesures et consignes dans notre vie. Les orientations semblent bonnes, mais elles sont constamment revues selon les besoins et développements changeants du contexte.
Depuis quelques jours, nous sommes entrés dans la phase de déconfinement de la première vague. Oui, non, peut-être, je valide, etc. Pas facile de s’orienter et surtout de se doter d’un plan, d’un environnement, d’une vie « évolutive ». Les consignes sont données au compte-goutte par les autorités et se contredisent souvent d’une semaine à l’autre. Nous ne pouvons pas argumenter sachant que rien de pareil ne fut vécu par le passé, sans compter que le virus semble évoluer.
N’étant pas sortis de la première vague, les médias, les autorités et autres intervenants commencent déjà à nous donner des commentaires, et bientôt des directives, sur des situations qui ne sont pas encore arrivées et que personne ne connaît, c'est-à-dire la deuxième vague. Le tout n’étant qu’hypothèses, demeurons ouverts et réalistes devant cette probabilité et prévoyons que cela arrivera. Il est certain que la saison estivale viendra ventiler nos environnements immédiats de vie, de famille, d’amis et de travail, et cela pour notre bien-être et notre santé.
En conclusion, avec ou sans la Covid, je demeure convaincu que nous sommes tous et toutes les meilleurs planificateurs de la gestion quotidienne de nos environnements. Nos mesures et nos actions, tant dans nos familles que dans nos entreprises et nos communautés, doivent s’adapter à la réalité pandémique. Nous devons développer et appliquer des méthodes de contrôle de la propagation et de sa contagion dans notre quotidien, tout en continuant de vivre le plus pleinement possible. Bon été 2020 !
Et si nous étions déjà à la mi-juin 2021 ?
Yvan Lacroix
Directeur du SIB