Forensia - Centre de formation en santé mentale, justice et sécurité

INFOrensia
Numéro 40 - 2 septembre 2025

PROGRAMMATION SEPTEMBRE

La saison débute sur les chapeaux de roues! La première
conférence-midi de notre nouvelle saison a attiré un nombre record de participants. Vous étiez plus de 500 personnes à suivre la présentation d’Isabelle Daignault : Sans filet de sécurité. Trauma, développement et reconstruction relationnelle. Encore merci à tous les participants!

Pour ceux qui ont manqué la conférence, elle sera bientôt disponible en rediffusion sur notre site Web

CONFÉRENCES-MIDI

À ne pas manquer!

L’ÉVALUATION DU RISQUE DE VIOLENCE POUR LA COMMISSION D’EXAMEN DES TROUBLES MENTAUX (CETM)

3 septembre : Volet théorique
8 octobre : Volet clinique

À la suite d’un verdict de non-responsabilité criminelle, la Commission d’examen des troubles mentaux (CETM) devra déterminer si la personne représente un risque important pour la sécurité du public. La décision de la commission est en partie liée à l’évaluation psychiatrique.

La conférence du 3 septembre (volet théorique) permettra aux psychiatres généralistes et aux psychiatres légistes de réviser les notions légales en lien avec l’évaluation du risque de violence et de revoir les décisions que peut rendre la CETM. Les conférencières feront également un survol des instruments disponibles pour évaluer le risque de violence.

Dans la conférence du 8 octobre (volet clinique), les conférencières appliqueront à la pratique clinique du psychiatre les notions apprises lors de la conférence portant sur le volet théorique de l’évaluation du risque de violence.

Attention : La conférence sur le volet théorique constitue un prérequis pour assister à la conférence sur le volet clinique.

Dre Isabelle Combey 
Psychiatre légiste, Institut national de psychiatrie légale Philippe-Pinel 

Dre Caroline Guérin-Thériault 
Psychiatre légiste, Institut national de psychiatrie légale Philippe-Pinel 

Dre Véronique MacDermott 
Psychiatre, Institut national de psychiatrie légale Philippe-Pinel 

Pour consulter la programmation de l’automne 2025 des Midis de la psychiatrie légale, consultez notre site Web.  

Format virtuel
12 h 00 à 13 h 00


3 septembre 2025 - Volet théorique 

Information et inscription

8 octobre 2025 - Volet clinique 

Information et inscription

Conférences du
22 octobre!

LES DONNÉES ÉCONOMIQUES D’INTERVENTIONS RÉDUISANT LA VIOLENCE ET LES MESURES RESTRICTIVES EN PSYCHIATRIE

Les comportements agressifs en milieu psychiatrique constituent une préoccupation majeure en raison de leurs répercussions sur le personnel soignant et les personnes hospitalisées. Les conséquences sont nombreuses : blessures physiques, détresse psychologique, insatisfaction au travail du personnel soignant. Bien que les interventions restrictives soient considérées comme des mesures de dernier recours, plusieurs usager·ères rapportent qu’elles peuvent générer un sentiment de peur, d’abandon ou de colère et ainsi qu’une revictimisation.  

Sur le plan organisationnel, les incidents d’agression représentent un lourd fardeau économique pour les établissements de santé. Ils sont associés à des hospitalisations prolongées, des taux de réadmission plus élevés, une augmentation des coûts reliés aux médicaments et une mobilisation accrue des ressources humaines. Certaines stratégies comme la mise en isolement ou la surveillance constante sont particulièrement coûteuses.  

Les considérations économiques sont essentielles dans le développement des stratégies de prévention et de gestion de la violence. Cette revue systématique vise à évaluer les études économiques portant sur les interventions de réduction de la violence et des mesures restrictives en milieu psychiatrique. 


Arianne Imbeault, ps. éd. 

Doctorante en psychologie et psychoéducatrice 

 

ÉTUDE RISK-2-CARE
L’arrimage des évaluations du risque de violence envers autrui avec des interventions de prévention et gestion de la violence en santé mentale forensique

La violence et sa gestion sur les unités forensiques demeurent une préoccupation centrale tant pour la sécurité des professionnel·les et des patient·es que pour le rétablissement de ces dernier·ères. Bien que l’évaluation du risque de violence constitue un élément clé pour réduire la violence, un arrimage approprié entre l’évaluation et des interventions indiquées est d’abord nécessaire. Malgré la croissance exponentielle du nombre d’outils d’évaluation validés, il n’existe toujours pas de méthode standardisée pour l’arrimage et la littérature suggère que les interventions pour réduire le risque sont livrées sans être informées par une évaluation. De plus, la manière dont cet arrimage est opérationnalisé en pratique clinique et son impact sur la violence et les mesures restrictives sont peu étudiés en milieu forensique intrahospitalier. L’étude Risk-2-Care adopte un devis mixte et multicentrique pour décrire les processus d’arrimage et leurs impacts sur des unités forensiques québécoises. Cette présentation vise les données quantitatives, examinant : 

  • l’étendue de l’arrimage en pratique; 
  • les potentielles caractéristiques des usagers associées à l’arrimage; 
  • si les plans d’interventions arrimés sont mis en action. 


Mimosa Luigi, M. Sc. 

Candidate au doctorat en santé mentale, Université McGill 

 

22 octobre 2025
Format virtuel


Information et inscription

FORMATION

Il reste encore des places!

HCR-20V3
L’évaluation du risque de violence interpersonnelle

Le HCR-20V3 est un outil d’évaluation du risque de violence interpersonnelle. Il est l’un des instruments d’évaluation du risque les plus largement répandus et utilisés à travers le monde.  Cette évaluation se décline en diverses étapes :  

  • la présence de facteurs de risque;
  • leur pertinence;
  • la formulation du risque;
  • les scénarios de violence future;
  • les stratégies de gestion du risque;
  • les opinions finales.

Pour en apprendre plus sur le HCR-20V3 et la formation, consultez la capsule vidéo à ce sujet en cliquant ici

17 et 18 novembre 2025
Format virtuel


Information et inscription

COLLOQUE

Les soumissions sont en cours pour le CIFAS 2026

Vous avez jusqu’au 1er octobre 2025 à 17 h (QC) / 23 h (FR) pour proposer une communication en vue du CIFAS 2026, qui soulignera son 25e anniversaire à Montréal du 15 au 18 juin 2026. Sous le thème « Comprendre et agir ensemble : des regards du passé aux innovations de demain », le congrès réunira des personnes expertes de la recherche, de l’intervention et de la mobilisation des connaissances autour des violences sexuelles.

Plusieurs formats de présentations sont proposés aux personnes chercheuses et intervenantes afin de refléter la diversité des pratiques et favoriser les échanges :

  • Symposium
  • Communication orale libre
  • Atelier

Présentations étudiantes : La communauté étudiante est invitée à donner vie à ses projets autrement, en misant sur des formats créatifs, accessibles et innovants, tels que :

  • Affiche scientifique ou infographique
  • Présentation éclair
  • Bande dessinée scientifique
  • Capsule vidéo vulgarisée
  • Slam ou poésie scientifique

Montréal
15 au 18 juin 2025
Format présentiel


Information

ÉVÈNEMENTS D'AUTRES ORGANISMES ET PARTENAIRES DU RÉSEAU

CONGRÈS 2025 DE LA SOCIÉTÉ DE CRIMINOLOGIE DU QUÉBEC
Penser autrement les pratiques en justice pénale

Le programme est dévoilé et Forensia y sera bien représenté. 

Anne Crocker, directrice de la recherche et de l’enseignement universitaire de l’Institut national de psychiatrie légale Philippe-Pinel et professeure titulaire à l'Université de Montréal, présentera le 29 octobre la conférence : Nouvelles approches en santé mentale – Innovations et modernisations, soigner sans contraindre.   

Ann-Pierre Raiche, coordonnatrice, volet scientifique chez Forensia et candidate au doctorat en criminologie à l’Université de Montréal, animera le 29 octobre, un atelier : La contribution d’un Agent Virtuel Autonome à la formation et la recherche en évaluation des personnes judiciarisées. 

Victoriaville
28 au 30 octobre 2025
Format présentiel


Information et inscription

Colloque de l'AFRC 2025

La stigmatisation demeure profondément ancrée dans notre société. Elle est à l’origine d’une souffrance significative et constitue un obstacle majeur au processus de rétablissement. Parmi ses impacts, on peut relever un isolement accru, des difficultés dans l’accès au logement et à l’emploi, des retards dans l’obtention de soins, ainsi que diverses formes de discrimination. La stigmatisation peut survenir à toutes les étapes du parcours en santé mentale : avant l’accès aux soins, lors de l’annonce du diagnostic, pendant l’accompagnement thérapeutique, ou encore dans les contextes familiaux, sociaux, académiques et professionnels. Par conséquent, la déstigmatisation représente à la fois un levier, une condition, un objectif et une finalité essentielle dans la prise en soins en psychiatrie.

Québec
19 septembre 2025
Format présentiel


Information et inscription

Vous souhaitez faire part de vos activités en lien avec la santé mentale forensique? En fonction de l’espace disponible, il nous fera plaisir de les partager avec nos abonnés!

Pour information : forensia.pinel@ssss.gouv.qc.ca

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