Un budget bien accueilli, mais plusieurs dossiers en suspens | L’Union a accueilli positivement le budget 2018-2019 et le plan économique (2018-2023) présentés le 27 mars par le ministre Leitão. Voici les faits saillants pour le secteur agricole et forestier. - Appui au secteur bioalimentaire : +348,7 M$ sur 5 ans1;
- Renforcement du secteur forestier : +127 M$ (41 M$ pour la mise en valeur de la forêt privée et 10 M$ pour lutter contre la tordeuse des bougeons de l’épinette en forêt privée);
- Expansion du réseau de distribution de gaz en région (+36,5 M$);
- Mesures pour relever les défis du marché du travail (+ 810 M$ sur 5 ans dans la Stratégie nationale de la main-d’œuvre)
Mentionnons aussi un programme de rabais d’électricité pour le développement des serres, des mesures pour appuyer l’innovation dans le secteur des boissons alcooliques issues du terroir québécois et pour soutenir la jeunesse québécoise, incluant la relève agricole. 1 38,7 M$ financés à même les crédits déjà prévus au MAPAQ. | Parmi les éléments qui demeurent en suspens, il y a notamment les mesures pour pallier la hausse du salaire minimum, particulièrement pour le secteur horticole, et l’envoi d’un message clair à La Financière agricole pour qu’elle modernise l’ASRA et actualise les programmes de gestion des risques. De plus, l’aide de 20 M$ à court terme pour réduire l’impact de la hausse des taxes foncières agricoles est très certainement la bienvenue, mais les besoins sont beaucoup plus importants et le problème reste entier.
À quelques jours du dépôt de la nouvelle politique bioalimentaire, le gouvernement fait plusieurs bons choix budgétaires, mais les producteurs continueront d’interpeller les élus sur plusieurs dossiers. Pour en savoir plus. | La politique bioalimentaire dévoilée le 6 avril
Dans une entrevue accordée à La Terre, le 29 mars, Laurent Lessard a indiqué qu’il sera en tournée toute la semaine prochaine pour annoncer la politique bioalimentaire québécoise. Cette tournée commencera le mardi 3 avril en après-midi à L’érablière l’Autre Versan, de Sainte-Hélène-de-Bagot, pour se poursuivre le mercredi 4 avril à La Petite Bretonne de Blainville, et le jeudi à la Ferme La Bisonnière, à Champlain, en Mauricie. L’annonce principale se fera le vendredi 6 avril à la Ferme Quinn, de L’Île-Perrot, en présence de plusieurs ministres. Lire la suite. | | Tournée des C.A. des fédérations régionales | Cette année, plusieurs dossiers seront abordés lors de la traditionnelle tournée des régions effectuées par les dirigeants et premiers permanents de l’Union. Le coup d’envoi a été donné le 27 mars en Chaudière-Appalaches. Voici un aperçu des sujets nationaux à l’ordre du jour de ces rencontres. - Nos attentes envers la future politique bioalimentaire québécoise (Sécurité du revenu et gestion des risques, aide à l’investissement, lutte aux ennemis des cultures, Plan d’action concerté en agroenvironnement, PDZA, protection des terres et des activités agricoles, mesures pour contrer l’accaparement et la financiarisation des terres, etc.)
- Le point dans le dossier de la fiscalité foncière agricole
- Nos préoccupations et nos propositions au regard de la réglementation en agroenvironnement (analyse d’impacts, prélèvement des eaux, protection des milieux humides, REA)
- Nos positions quant aux accords de commerce et leurs impacts sur l’agriculture (ALENA, AECG, PTP GP, MERCOSUR)
- Le suivi du mandat d’analyse confié à la firme MCE Conseils
- Le financement de l’Union
- Le positionnement médiatique et les communications de l’Union
- La Politique d’accueil des nouveaux producteurs
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La modernisation de l’agriculture québécoise a vraiment commencé au début des années 70, notamment grâce à la mise en marché collective et l’assurance stabilisation des revenus agricoles. Cette époque coïncide aussi avec l’adoption de la Loi sur les producteurs agricoles en 1972 et le passage de l’UCC à l’UPA. Dès le départ, l’action collective a été notre pierre d’assise et les exemples sont toujours aussi nombreux dans nos rangs: création d’une chambre de coordination dans le secteur des fraises et des framboises, réserve stratégique mondiale de sirop d’érable, regroupement des intervenants de la production biologique, création de la Table horticole.
En 10 ans, on a doublé la production et triplé les revenus dans le secteur acéricole. Dans le secteur bio, depuis 3 ans, on a amélioré les programmes d’assurance récolte, obtenu un appui à l’innovation et un soutien à la transition. De beaux projets émergent dans le secteur horticole : serriculteurs et maraîchers envisagent d’unir leurs efforts pour soutenir la recherche et l’innovation.
Les grands enjeux qui se dessinent en matière de sécurité alimentaire, de partage équitable des ressources ou de réchauffement climatique vont exiger que l’on travaille plus que jamais collectivement. S’isoler dans des ghettos idéologiques est la recette pour échouer. Les agriculteurs ont compris cela depuis longtemps, Monsieur Bouchard. Lire le texte intégral. | Ah les fraises et les framboises! | L’association des producteurs de fraises et framboises présente le premier ouvrage complet sur ces petits fruits avec lesquels les Québécois entretiennent une relation passionnée. Dans Ah, les fraises et les framboises! on raconte leur histoire et propose des recettes souvent exclusives concoctées par les plus grands noms de la cuisine québécoise. Un volet original sur l’autocueillette et l’agrotourisme est aussi à découvrir. Conçu dans le cadre du vingtième anniversaire de l’APFFQ, le livre est effort aux producteurs et employés de l’UPA au coût de 20$. Pour plus d'info: mhledoux@upa.qc.ca | | 26 avril: Forum multirégion sur la santé psychologique en agriculture | Le deuxième volet du Forum multirégion sur la santé psychologique en agriculture aura lieu le 26 avril simultanément dans 7 villes du Québec (Saint-Hyacinthe, Rouyn, Chicoutimi, Rimouski, Lévis, Joliette et Saint-Eustache). Présenté conjointement par l’UPA et le Regroupement des centres de prévention du suicide du Québec, l’événement permettra de: - Présenter une synthèse du travail réalisé par l’Union au cours des dernières années;
- Renforcer le réseau des responsables en santé psychologique;
- Favoriser les partenariats aux niveaux local, régional et provincial;
- Échanger sur des pistes de solution au regard des problèmes vécus par les agriculteurs;
- S’entendre sur les orientations à donner à nos actions futures.
Pour vous inscrire, contactez votre Fédération régionale de l’UPA |
DANS LES MÉDIAS CETTE SEMAINE
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