Dans cette infolettre                      

  • Fêtes des semences 2017 – Voyez l'horaire complet des fêtes de semences auxquelles nous participont en 2017
  • Pleins feux sur l'oignon – Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur l'oignon sans jamais avoir osé le demander!
  • Découvrir la perle rare Faites connaissance avec un oignon unique, le fabuleux 'Yellow Cipollini'
  • Nouveautés 2017 – Six variétés se sont ajoutées à la brochette présentée en janvier!
  • Mode d'emploi – Une invitation à rejoindre le mouvement d'agriculture urbaine est lancée aux habitants de la Terre!
  • C'est l'temps des semis – Un petit rappel des variétés à semer en février

Horaire complet

Fêtes de semences 2017

Les Jardins de l’écoumène participent à un nombre record de fêtes de semences cette année avec huit. Ce sont autant d’occasions de venir nous rencontrer, récupérer votre commande de pommes de terre, demander des conseils et faire provision de semences bios de qualité !

Le 4 février 2017, de 10 h à 16 h (s’il y a tempête, l’activité sera remise au lendemain)

Fête des semences de Nicolet

Le thème de cette première rencontre est la qualité du sol, un sujet porteur pour ce projet naissant ! Plus d’une quinzaine de semenciers, plusieurs conférenciers, un atelier pour les petits et les grands (un pont entre les générations) et une table d’échange de semences sont au menu de cette journée.

Centre des arts populaires, 725, boulevard Fréchette, Nicolet J3T 1L6

Les 10, 11 et 12 février 2017, de 12 h à 17 h (vendredi) et de 9 h à 17 h (samedi et dimanche)

Fête des semences de Montréal

Les Jardins de l’écoumène sont fiers d’être le commanditaire officiel de ce rendez-vous incontournable des jardiniers depuis de nombreuses années. Il s’agit de la première édition organisée par Alternatives et le Dépôt alimentaire NDG en collaboration avec les Amis du Jardin botanique de Montréal et Espace pour la vie. Des ateliers pratiques, des activités d’échanges de semences et des conférences sur l’agriculture urbaine sont au programme. Entrée gratuite, mais stationnement payant.

Le 18 février 2017, de 9 h à 16 h 30

Fête des semences de Sawyerville

Il s’agit d’une première participation pour nous à cette fête estrienne. Plusieurs exposants seront présents et des conférences sur le maraîchage biologique intensif, les vers de terre et la cueillette de gomme d’épinette seront présentées. Un dîner mettant en vedette des produits du terroir est offert.  Entrée 5 $ ; incluant le dîner, 15 $ ; dîner pour enfant, 6 $.

Complexe hôtelier Ramana, 18, rue Principale Nord, Sawyerville (Cookshire-Eaton)

Les 25 et 26 février 2017, de 10 h à 17 h (samedi) et de 10 h à 16 h (dimanche)

Fête des semences de Lanaudière

Le programme de cette activité sera publié sous peu sur le site internet de l’organisme.

Centre culturel et sportif Jean-Antoine Leprohon, 140, rue Émélie-Bolduc, Sainte-Émélie-de-l’Énergie J0K 2K0

Les 4 et 5 mars 2017, de 10 h à 16 h

Fête des semences et de l’agriculture urbaine de Québec

Sous le thème « Du sol à l’assiette », cette fête réunira plus de 40 exposants et présentera une vingtaine de conférences. Des activités pour les enfants sont également prévues.

Pavillon Alphonse-Desjardins de l’Université Laval de Québec, 2325, rue de l’Université, Québec G1V 0A6

Le 11 mars 2017, de 10 h à 15 h

te des semences de Verdun

Une deuxième fête des semences sur l'ïle de Montréal, facile d'accès pour ses résidents en transport en commun.

Serres municipales de Verdun, 7000, boul Lasalle, Verdun H4H 2T1

Le 19 mars 2017, à partir de 10 h à 17 h

Festival des semences de Frelighsburg - Gratuit

La fête des semences ouvre ses portes dans l’espoir de conscientiser et partager tous les aspects du cycle de vie des semences: de graine à jeune pousse, de pousse à plante, de plante à fleur, de fleur à graine et de graine à sauvegarder.

Camp Garagona, 23, chemin du Garagona, Frelighsburg J0J 1C0

Le 1er avril 2017, de 10 h à 15 h

Fête des semences de l’Ouest-de-l’Île

Nous terminons notre tournée des fêtes de semences 2017 dans l’Ouest-de-l’Île de Montréal. Lors de cette journée, en plus des nombreux exposants, des ateliers de jardinage et de semis seront offerts.

Pine Beach Citizens Association, 1510, chemin Herron, Dorval H9S 1B7

Originaire d’Asie occidentale, l’oignon (Allium cepa) est un bulbe de la famille des liliacées cultivé comme plante potagère depuis des milliers d’années. C’était un aliment très important dans la diète des habitants de l’ancienne Égypte. Les Romains, les Grecs et les Gaulois l’ont aussi très vite adopté.

L’oignon aime croître à son rythme. L’expression « se mêler de ses oignons » pourrait d’ailleurs venir du fait qu’il préfère qu’on le laisse tranquille après la plantation ! Durant sa période de croissance, il se satisfait d’un binage régulier pour empêcher les adventices de s’installer. Ce faisant, il faut éviter d’endommager le bulbe. L’application de paillis à la base des plants aide à maintenir le sol plus frais et à ralentir la prolifération des mauvaises herbes.

L’oignon préfère un site ensoleillé. L’irrigation est nécessaire lors de la plantation des petits plants et durant les épisodes de sécheresse prolongée. Par contre, ses besoins en eau diminuent durant la période de maturation des bulbes.

Avant la plantation, amendez le sol de votre potager, peu importe sa texture, d’une généreuse quantité de compost ou de fumier bien décomposé, car les Liliacées demandent un sol fertile. Aux Jardins de l’écoumène, nous ajoutons de l’engrais Bio-Jardin au moment de la plantation des petits plants au printemps pour stimuler la croissance végétative. Le feuillage abondant génère davantage de photosynthèse ce qui contribue au développement du bulbe vers la fin juin. À la fin de la saison, quand 50 % du feuillage s’est affaissé, nous couchons au sol le reste du feuillage pour exposer les bulbes au plein soleil et activer leur maturation.

L’arrachage se fait avec délicatesse et les oignons sont laissés à sécher au soleil pendant quelques jours : vérifiez les prévisions météo avant d’arracher vos oignons ! Quand la peau extérieure des bulbes et les tiges elles-mêmes sont sèches et froissées, les tiges sont coupées au-dessus du collet. Les bulbes sont alors rentrés à l’intérieur et mis sur des treillis dans un endroit bien aéré encore deux à trois semaines avant d’être ensaché dans des sacs de jute ou de nylon tissé. L’entreposage pour l’hiver nécessite un endroit frais et sec.

Toutes les variétés d’oignons ne se conservent pas aussi bien les unes que les autres et les oignons produits à partir d’oignonets se conservent moins bien que s’ils sont cultivés à partir de semis. Règle générale, les oignons jaunes remportent la palme des oignons les plus performants à l’entreposage et la variété ‘Yellow of Parma’ compte parmi les meilleures de sa catégorie. Les oignons rouges se conservent moins bien que les jaunes, mais le ‘Rosa di Milano’ se distingue de ses congénères à ce chapitre. La durée de conservation des oignons blancs et des variétés très sucrées est quant à elle très courte ; ce sont des oignons que l’on consomme tout de suite après la récolte. C’est le cas du ‘Yellow Cipollini’, la variété vedette de cette infolettre (voir plus bas).

'Yellow of Parma'

'Rosa di Milano'

Rotation et plantes compagnes

L’oignon forme de belles alliances avec la betterave, la carotte, le chou-rave, l’épinard, le chou sous toutes ses formes, la fraise, le navet, le panais, la laitue, le poivron et la tomate. Par ailleurs, il ne s’entend guère avec le haricot, l’asperge, le pois et la sauge.

Il est recommandé de le planter après les cucurbitacées en raison du sol déjà enrichi en compost pour cette culture, mais jamais après une autre plante de la famille de l’oignon.

Semis d’oignon

Au Québec, les semis d’oignon sont faits à l’intérieur huit semaines avant la transplantation au potager, soit à partir de la troisième semaine de février pour la grande région de Montréal et au début mars pour les zones de rusticité 3 et 4.

Semez les graines à 1 cm de profondeur dans un plateau multicellules rempli de terreau à semis. La germination prend entre 5 et 12 jours. On recommande de placer le plateau sur un tapis chauffant pour contrôler la chaleur à la base des plants, puis de maintenir le terreau humide, mais jamais détrempé.

Pour les potagers privés, une méthode de semis novatrice consiste à mettre dans chaque cavité du plateau multicellules cinq à six graines. Quand le feuillage des jeunes oignons cherche à s’affaisser, éliminer les plants les plus faibles en n’en gardant que trois ou quatre. Rabattez ensuite le feuillage des plants restants à 7,5 cm et ajoutez les feuilles coupées à vos plats.

Lors du repiquage au jardin, plantez les cellules sans diviser les plants, en quinconce, à 1,5 cm de profondeur et en laissant 10 cm de distance entre les plants. En plantant les oignons en bouquets, vous gagnez de l’espace. De plus, vous pouvez récolter de jeunes oignons dans chaque bouquet tout au long de l’été à partir du stade d’échalote, en n’en laissant qu’un seul arriver à maturité pour votre récolte d’automne.

La modération à meilleur goût

Consommer sans excès, les oignons peuvent avoir un effet bénéfique sur notre santé grâce à leurs actions diurétiques, antibactériennes et hypoglycémiantes. Qui n’a pas déjà traité un mal de gorge ou un rhume en mangeant de l’oignon ? Cependant, c’est la dose qui fait le poison et une consommation excessive et assidue d’oignon cru peut provoquer de l’anémie et nuire à la coagulation du sang. Une personne avertie en vaut deux !

Le patrimoine de l'oignon

  • Les guerriers de l’Antiquité en consommaient en quantité pour décupler leur puissance et leur vivacité, des qualités recherchées pour remporter la victoire sur le champ de bataille.
  • Jadis, un petit instrument de musique populaire appelé mirliton était fabriqué à partir d’un tube de roseau percé d’un trou et bouché dans ses extrémités d’une pelure d’oignon. Les Anglais lui ont donné le nom d’onion flûte.
  • On attribue l’origine de l’expression « en rang d’oignon » à l’habitude qu’avait Artus de la Fontaine-Solare, baron d’Ognon et grand maître des cérémonies de France sous quatre rois, d’asseoir les nobles invités autour de la table royale en fonction de leur rang protocolaire. Agacés par le respect scrupuleux du baron, certains disaient par dérision qu’ils étaient « rangés en rang d’Ognon » ! Par amalgame fait avec le légume, l’expression est devenue « en rang d’oignon ». Elle trouverait aussi son sens dans la façon dont les oignons sont tressés en commençant par les plus gros pour finir avec les plus petits… comme le faisait, à sa façon, le baron d’Ognon !
  • À une époque où les élèves dissipés s’exposaient à recevoir la fessée avec un fouet de branches de bouleau, l’on croyait qu’en frottant un oignon sur ledit fouet, celui-ci se briserait dès le premier choc.
  • Le Prince des violoneux, Joseph Allard (1873-1947), a enregistré en 1933 le Reel des oignons, repris plus tard par son élève de réputation internationale, Jean Carignan (1916-1988) !
  • De nombreuses foires aux oignons existent, mais la plus ancienne est certainement celle de Mantes-la-Jolie, à mi-chemin entre Rouen et Paris, qui en sera à sa 569e édition en novembre 2017 ! Lors de cette foire annuelle, des oignons de toutes sortes sont exposés et apprêtés selon des spécialités locales. C’est aussi l’occasion d’adouber les nouveaux chevaliers de l’ordre du Taste-Oignon !

Découvrir la perle rare

Oignon Yellow Cipollini ou Allium cepa ‘Borettana’

On pourrait tout aussi bien l’appeler « petit oignon jaune » puisque cipollini est un diminutif du mot italien cipolla qui signifie oignon. Il est originaire de la région Émilie-Romagne du nord de l’Italie, qui se situe entre la Lombardie et la Toscane. On doit en outre à cette région des plus riches et des plus développées d’Europe le délicieux jambon de Parme et le parmesan.

Plus précisément, ces merveilleux petits oignons nous viennent de la commune de Boretto fondée au milieu du 9e siècle. L’apparition des cipollinis remonte pour sa part au 14e siècle alors qu’on le cultivait pour la consommation locale. Tombés sous le charme, de nombreux voyageurs ont favorisé sa dissémination à travers l’Europe en l’emportant dans leur bagage et les immigrants italiens ont fait de même en lui faisant traverser l’Atlantique.

Prisé des plus grands chefs, cet oignon de la taille d’une balle de golf aplatie se distingue par son goût piquant et robuste qui s’adoucit à la cuisson, mais surtout pour son taux de sucre élevé qui en fait les oignons caramélisés les plus savoureux qui soient. Les petits bulbes possèdent une chair blanche translucide recouverte d’une mince peau d’un jaune pâle doré. On les récolte après 80 jours au potager, soit à 3 cm en été et jusqu’à 10 cm en automne. Ces petites merveilles se tressent comme de l’ail et se conservent impérativement dans un endroit frais et sec. Ce ne sont pas les oignons les plus longévifs dans le garde-manger aussi, on en garde quelques tresses pour une consommation rapide et on transforme le reste de la récolte en marinades. Caramélisés, ils sont un pur délice, mais attirent aussi les éloges dans les ragoûts, les rôtis et les casseroles.

Leur peau très mince les rend difficiles à peler, sauf si on connaît le truc des experts: les blanchir rapidement puis les plonger dans l’eau glacée pour que la peau se détache plus facilement.

NOUVEAUTÉS 2017

Six autres nouveautés viennent bonifier notre offre en 2017, en plus de toutes celles qui vous ont été présentées dans l'infolettre du mois dernier. Sans plus tarder...

Souchet comestible

(Cyperus esculentus var. sativus)

Proche parente de notre souchet sauvage, cette variété s’en distingue par des bulbes gélifs qui se développent sous le plant. Aussi, contrairement à notre souchet envahissant, elle se resème rarement. Ses petits bulbes comestibles sont délicieux crus, cuits ou en farine.

Courgette Genovese

Originaire de la campagne génoise, cette belle Italienne très productive présente un port buissonnant ouvert qui facilite la cueillette. Les fruits à peau mince conservent une texture et une saveur exceptionnelles, même quand on les cueille alors qu’ils ont un peu trop grossi.

Chou pommé Milan de Pontoise

Considéré par les jardiniers anglais comme le meilleur des choux, il forme une grosse pomme ronde légèrement aplatie sur le dessus et très résistante au froid.

Melon d'eau King and Queen Winter

Ce melon d’eau très rare se distingue par son écorce vert clair exceptionnellement dure et sa chair rouge croquante et juteuse

Pensée sauvage

Ses jolies fleurs bleu-violet à œil jaune n’ont pas leur pareil pour décorer et aromatiser les salades, les gâteaux, les soupes froides, les tisanes et plus encore. Zone 3.

Tomate cerise Red Pearl

Les fruits rouge brillant sont produits en abondance, résistent au fendillement et se conservent bien sur la vigne et après la récolte. Le plant indéterminé se distingue par sa résistance exceptionnelle au fusarium.

Agriculture urbaine

Mode d’emploi

Avec les journées qui s’allongent, même si l’hiver gardera nos corps au frais encore quelques semaines, nos rêves de verdure, de fleurs, de fruits et de légumes colorés réchauffent nos cœurs. Cette année, dans un mouvement qui prend une ampleur inouïe, les hommes et femmes des grandes métropoles, des campagnes éloignées et de tous les beaux villages régionaux se donnent la main pour donner à un réseau en pleine expansion encore plus d’envergure. Nous parlons ici du mouvement de l’agriculture urbaine (AU). L’AU est au centre d’une vague qui déferle sur la planète. Avec plus de 80 % de la population canadienne vivant dans des centres urbains, il est clair que ce nombre pèse dans la balance.

Cette forme d’agriculture ne date pas d’hier, loin de là, mais elle fait un retour en force dans les villes et villages en pleine cure de vitalité. Sur les balcons et les toits, dans des aires de stationnement abandonnées et les terres en friche, aux abords des voies de circulations et autour des habitations, l’agriculture prend ses aises. Ce raz de marée végétal redonne vie à des sites autrement inertes. Les Jardins de l’écoumène vous encouragent à rallier les divers mouvements allant en ce sens, à prendre part aux initiatives d’AU dans votre municipalité, votre quartier, votre rue, votre ruelle ; bref, dans votre communauté !

Tout au long de l’année, nous aborderons différents thèmes appuyés d’exemples qui, nous vous le souhaitons, feront germer la petite graine du jardinier qui sommeille en vous, fera s’épanouir la fleur du passionné qui vous habite. Que vous soyez étudiants, retraités, néophytes, enfants, viscéraux, parents, « pouce noir plutôt que vert », si vous rêvez de jardins, d’arbres fleuris et d’odeurs capiteuses, pourquoi ne pas agir en vous initiant à la culture des plantes ou en mettant en œuvre vos projets de jardinage les plus fous. Toutes les raisons sont bonnes pour pratiquer l’agroécologie, la permaculture, le jardinage bio : verdir une parcelle, assurer son autonomie alimentaire, contribuer à la santé de la biodiversité, assainir son environnement, tisser des liens sociaux, s’amuser ou savourer le plus fabuleux des sandwichs aux tomates. Un geste posé en faveur de la Terre mère, dans son respect et celui des autres, laisse la place qui leur revient aux végétaux, aux insectes et aux animaux tout en ayant un effet bénéfique sur l’humanité tout entière.

Pour amorcer votre démarche, je vous invite à visiter le site du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec pour en apprendre davantage sur l’agriculture urbaine et ses multiples ramifications à l’échelle de la province.

C’est l’temps des semis !

Il est plus que temps de se préparer à faire nos semis de plantes potagères, de fines herbes, de vivaces et d’arbustes en prévision de la belle saison. En zones 3 et 4, les asperges, les poireaux et le romarin seront à semer en février et les graines d’artichaut, d’angélique archangélique, de fraisier des bois et de lavande devront être stratifiées au froid. En zone 5 et 6, on ajoute à ces légumes, les semis d’échalote et d’oignon.

Consultez sans tarder nos calendriers de culture de plantes potagères pour les zones 3 et 4 ou les zones 5 et 6, de même que celui des fines herbes, vivaces et arbustes !

Consultez aussi notre fiche bonifiée récemment C’est l’temps des semis ! pour en apprendre davantage sur les techniques et accessoires à privilégier pour obtenir de meilleurs résultats. Cette fiche a été bonifié

 

Calendrier
C’est l’temps des semis!