L’identité est forcément complexe, elle ne se limite pas à une seule appartenance : elle est une somme d’appartenances plus ou moins importantes, mais toutes signifiantes, qui font la richesse et la valeur propre de chacun, rendant ainsi tout être humain irremplaçable, singulier…
il apparaît extrêmement dangereux et non-pertinent d’englober des individus sous un même vocable, a fortiori de leur attribuer des actes, opinions ou crimes collectifs.
L’identité reste incontestablement un tout : elle n’est ni un « patchwork », ni « une juxtaposition d’appartenances autonomes » ; quand une appartenance est attaquée, toute la personne est touchée.
Les identités deviennent ou peuvent devenir meurtrières, lorsqu’elles sont conçues de manière tribale : elles opposent « Nous » aux « Autres »
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